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vidéo: Des journalistes Algériens ont manifesté en ce 39ème vendredi.

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  • vidéo: Des journalistes Algériens ont manifesté en ce 39ème vendredi.


  • #2
    Il était temps...

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    • #3
      Tiens, il reste des journalistes courageux et survivants de la décennie noire.

      (C'est de l'humour noire hein ....)
      “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
      Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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      • #4
        les journalistes ont paye un lourd tribu durant la trajedie du terrorisme paix à leur âmes

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        • #5
          @ voldemor.

          C'est la une vérité vraie. Hélas c'est pas la même génération et l'encrier est devenue alimentaire...
          Pour boucoups d'entre eux.

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          • #6
            Dans ce monde, tout se vend et s'achète. Ces journalistes au service du Gaid ont vendu leurs âmes !
            La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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            • #7
              ça chauffe a l 'extérieur


              "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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              • #8
                les zaouïas sur BBC


                "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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                • #9
                  REDOUANE BOUSSAK sawt el hirak


                  "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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                  • #10
                    sur la chaine de poutine , direct le clip'' les généraux a la poubelle ''


                    "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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                    • #11
                      Il y a vraiment quelques choses qui ne va pas et de façon grave, pour arriver à ce point, celui de voir les journalistes manifester et couvrir la manifestation du hirak en même temps.

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                      • #12
                        Khaled Drareni
                        @khaleddrareni
                        Linda Hamed, journaliste de la radio publique Alger Chaîne 3, dépose sa démission du poste de présentatrice et invoque la clause de conscience qui stipule que le journaliste a le droit de se retirer si son travail va à l’encontre de ses convictions
                        #Algerie
                        #Presse_libre
                        “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
                        Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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                        • #13
                          
                          Pour dénoncer la censure et les pressions, une journaliste de la Chaîne 3 quitte son poste de présentatrice — TSA
                          tsa-************ | 17 novembre 2019 04:02
                          La journaliste Linda Hamed de la radio nationale francophone a annoncé ce dimanche avoir invoqué sa clause de conscience pour démissionner de son poste de présentatrice du journal, affirmant que la décision a été prise suite à « toutes les pressions subies au quotidien ».

                          « Vu toutes les pressions que je subis au quotidien, vu la manipulation, vu le traitement de l’information, j’ai déposé ce jeudi ma démission du poste de présentatrice », indique Mme Hamed dans une déclaration à TSA ce dimanche, précisant qu’elle demeure journaliste à la Chaîne 3.

                          « Ma décision est motivée par notre obligation de ne donner la version que d’un seul camp. L’objectivité a disparu », affirme la journaliste qui ajoute : « Nous n’avons jamais travaillé comme ça. Nous avons toujours été avant-gardistes et nous avons toujours eu une certaine liberté, même avant le 22 février ».

                          « Mais arriver maintenant à ce qu’ils nous dictent ce qu’on doit dire, ce n’est plus possible », soutient-elle. « On n’a jamais vécu une telle situation. Ça fait trente ans que j’exerce et je n’ai jamais vécu une telle période », insiste Mme Hamed, qui dit s’attendre à des sanctions de la part de sa direction suite à sa décision.

                          « Il n’y a rien encore, mais je m’y prépare. J’ai des collègues qui ont déjà été touchées par des sanctions, à l’image de Nahla Bekralas, Hafida Hamouche, Meriem Abdou… On est pointé du doigt et taxé de hirakistes alors que l’on ne fait que notre travail », déplore la journaliste.

                          « Ce n’est pas évident mais c’est une décision que je devais prendre et je n’ai aucun remord. Un peu d’émotion mais pas de remord. Moi qui devais être le porte-voix du peuple, ils m’ont poussée à être tout le contraire. Ils voulaient nous éloigner de notre mission principale qui est le service public », souligne Linda Hamed.

                          « Je me sens libérée et je me sens légère. J’ai la conscience tranquille », conclut-elle.
                          “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
                          Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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                          • #14
                            on se sent de plus en plus libre a chaque fois que qlq se libere


                            "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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                            • #15
                              
                              Algérie*: les journalistes s'unissent contre les pressions et la censure
                              par Adlène Meddi, lepoint.fr
                              15 novembre 2019 06:45
                              Certains ne se sont pas vus depuis longtemps. Des années. «*Mais on t'a perdu de vue*», «*ça fait trop longtemps, tu es dans quel journal là*?*», «*ça fait plaisir de te voir*»… Mais bises, accolades, chaleureuses poignées de main n'estompent pas la gravité de la situation, les regards fatigués, les mots qui se brisent sur la douleur, la pression, l'humiliation, le harcèlement. Ce*14*novembre 2019, une cinquantaine de journalistes algériens se réunissent, pour la seconde fois en une semaine, pour dénoncer les entraves à leur métier. Femmes et hommes, du service public et des médias privés, jeunes et vétérans, free-lance ou patrons, tous ressentent l'urgence de faire front face au net recul des libertés et du droit d'informer dans une Algérie secouée par les soubresauts du*22*février. «*Ce n'est pas un mouvement partisan ou d'opposition, c'est avant tout une initiative pour retrouver un cadre de travail acceptable pour les journalistes*», précise un des initiateurs de la démarche.

                              La réunion du*14*novembre à Alger fait suite à la première rencontre initiée par un groupe de journalistes le*9*novembre qui déboucha sur un*appel*signé, depuis, par un peu plus de*300*journalistes. Intitulé «*le cri des journalistes contre la répression et l'arbitraire et pour les libertés*», le texte dénonce les arrestations touchant trois journalistes (Sofiane Merrakchi, Abdelmonji Khelladi et Azeb El Cheikh)*; les placements sous contrôle judiciaire et les interdictions de sortie du territoire imposés à Khelaf Benhadda Saïd Boudour et Adlène Mellah, entre autres*; l'interdiction de couvrir les événements importants qui se déroulent dans le pays dans certains médias*; et plus généralement les «*pressions et contraintes imposées aux institutions médiatiques qui empêchent les journalistes d'accomplir leur devoir professionnel et d'assurer le service public*».

                              «*Nous appelons les professionnels des secteurs public et privé à être solidaires pour défendre leur liberté et leur noble profession, objet, une fois de plus, de violations flagrantes. (…) Notre mot d'ordre a été et demeure*le journalisme n'est pas un crime, mais un service national garantissant le droit du citoyen à une information objective*», notent les signataires de l'appel qui, selon ses initiateurs, a bénéficié de l'adhésion de l'opinion publique au vu des nombreux commentaires et messages sur les réseaux sociaux.

                              Lire aussi*: Algérie*: la journaliste qui a lu la lettre de Bouteflika a démissionné

                              «*Ne pas tricher avec les Algériens*»
                              «*L'urgence est de se mobiliser pour libérer les journalistes de prison. Ensuite, nous avons beaucoup de chantiers*: à commencer par normaliser notre relation avec les pouvoirs publics. Nous demandons à ce que seule la loi régisse notre secteur, et non pas le diktat ou le clientélisme*», explique un des initiateurs de cet appel. «*Nous exigeons que le cadre réglementaire soit appliqué dans les médias publics*: nous ne sommes pas au service des autorités, nous sommes au service de la société, c'est cela le service public*», appuie une journaliste des médias audiovisuels étatiques qui subit, à l'instar de ses collègues, des pressions insupportables au sein de ces rédactions. «*Vous n'êtes plus seuls, nous sommes toutes et tous solidaires avec vous*», lance un des présents à la réunion, journaliste dans un quotidien privé.

                              Lors du déclenchement du mouvement du*22*février qui a balayé le règne des Bouteflika, une vague de révolte a touché également le secteur public des médias, écrasé par la mainmise du pouvoir politique qui fait aisément l'amalgame entre service public et «*voix de son maître*». Courageusement, malgré les menaces et les pressions de leurs hiérarchies, journalistes et autres employés de la télévision publique (ENTV) ou de la radio ont organisé sit-in et actions pour dénoncer la censure et la désinformation, «*alors que nous tentions juste de faire notre travail d'informer, de ne pas tricher avec les Algériens alors que nous vivons une période politique décisive*», explique un des journalistes de l'ENTV.

                              En mai dernier, cinq journalistes et une technicienne de la télévision publique ont écopé de sanctions administratives sévères allant de la suspension à la mutation. Reporters sans frontières (RSF) avait à l'époque*dénoncé*«*ces mesures abusives*» et avait appelé «*à leur levée immédiate*». RSF a également dénoncé, début novembre, la déprogrammation de l'émission politique sur la radio Actuel sans aucun préavis. Les exemples foisonnent dans le secteur public et font écho chez leurs collègues dans le privé ou correspondants de médias étrangers*: un sentiment que jamais le recul des libertés n'a été aussi flagrant.

                              Lire aussi*: Algérie*: une révolution aussi pour les médias

                              Les solutions des journalistes
                              Des sites internet censurés, des télévisions privées muselées en une forcenée autocensure au point qu'elles ne couvrent plus les manifestations, des journaux sous menaces financières ou administratives, des journalistes de terrain harcelés par les autorités, des photographes et des caméramans empêchés de travailler lors des manifestations… Et tout cela jumelé à une situation socioprofessionnelle précaire pour la majorité des femmes et hommes des médias doublement victimes des autorités et d'un certain patronat vorace et, du coup, très obéissant. Autour de la grande table où s'égrènent les problématiques, la cinquantaine de journalistes réunis en ce*14*novembre donnent parfois l'impression de l'abattement, du découragement face à la complexité, à la dureté de leur situation, coincés entre le pouvoir en pleine recherche de régénération et une société exprimant parfois son désamour pour les médias, les accusant d'avoir délaissé ses combats.

                              Que faire*? «*Nous devons reconstruire le service public et expliquer aux Algériens que nous nous battons aussi pour eux, pour pouvoir les informer objectivement, sans pression d'aucune partie*», affirme une des personnes présentes à la rencontre alors que fusent les propositions d'actions. Créer un site web pour agréger les contenus censurés, élaborer des guides pratiques pour savoir comment se comporter lors d'une interpellation, lancement d'une campagne de solidarité avec les journalistes des médias publics, réaliser une couverture médiatique collective de la manifestation du vendredi avec un brassard portant la motion «*journaliste indépendant*», informer régulièrement l'opinion publique sur les pressions au sein même des rédactions dans le public ou dans le privé, assurer une protection juridique aux journalistes harcelés et intimidés par leur hiérarchie…

                              La réunion se termine en un brouhaha enthousiaste. «*Il est nécessaire de se voir, de dialoguer entre nous déjà, de confronter nos entraves et nos espérances, c'est de cela que nous réinstaurerons un nouveau système médiatique digne de ce que traverse l'Algérie*», conclut un des journalistes présents.
                              “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
                              Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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