Pourquoi?
Conséquence d'une mauvaise récolte au niveau mondial, le prix du blé dur n'a cessé d'augmenter ces dernières semaines. Une hausse qui risque d'être répercutée sur le prix des pâtes alimentaires dans les rayons.
Le secteur tire la sonnette d’alarme. Dans un communiqué publié fin octobre, le Syndicat des industriels fabricants de pâtes alimentaires de France (SIFPAF) et le Comité français de la semoulerie industrielle (CFSI) se montrent particulièrement préoccupés par l’envolée des cours mondiaux du blé dur, matière première exclusive de 90% des pâtes consommées en France.
Depuis le mois de juin, les prix du blé dur ont déjà augmenté de plus de 25% et la tendance se poursuit. Cette flambée s’explique par un contexte délicat mêlant une très mauvaise récolte en quantité et en qualité au Canada (premier producteur et exportateur mondial) -où seule 20% de la récolte sera de bonne qualité pastière- ainsi qu'en Italie. Ajouté à cela, un déséquilibre au niveau mondial entre une production historiquement faible de 35,6 millions de tonnes et une demande qui ne cesse de croître. Résultat, il manquera 2,6 millions de tonnes de blé dur cette année.
Contenter la demande des Français qui consomment en moyenne 8,4 kg de pâtes par habitant chaque année pourrait donc s’avérer difficile. Surtout lorsque l’on sait que l’Hexagone compte très majoritairement sur l’extérieur pour s'approvisionner puisqu'il a importé 64% de ses pâtes alimentaires en 2018 (dont 41% venues tout droit d’Italie). Un chiffre en hausse constante au fil des ans.
BFMTV
Conséquence d'une mauvaise récolte au niveau mondial, le prix du blé dur n'a cessé d'augmenter ces dernières semaines. Une hausse qui risque d'être répercutée sur le prix des pâtes alimentaires dans les rayons.
Le secteur tire la sonnette d’alarme. Dans un communiqué publié fin octobre, le Syndicat des industriels fabricants de pâtes alimentaires de France (SIFPAF) et le Comité français de la semoulerie industrielle (CFSI) se montrent particulièrement préoccupés par l’envolée des cours mondiaux du blé dur, matière première exclusive de 90% des pâtes consommées en France.
Depuis le mois de juin, les prix du blé dur ont déjà augmenté de plus de 25% et la tendance se poursuit. Cette flambée s’explique par un contexte délicat mêlant une très mauvaise récolte en quantité et en qualité au Canada (premier producteur et exportateur mondial) -où seule 20% de la récolte sera de bonne qualité pastière- ainsi qu'en Italie. Ajouté à cela, un déséquilibre au niveau mondial entre une production historiquement faible de 35,6 millions de tonnes et une demande qui ne cesse de croître. Résultat, il manquera 2,6 millions de tonnes de blé dur cette année.
Contenter la demande des Français qui consomment en moyenne 8,4 kg de pâtes par habitant chaque année pourrait donc s’avérer difficile. Surtout lorsque l’on sait que l’Hexagone compte très majoritairement sur l’extérieur pour s'approvisionner puisqu'il a importé 64% de ses pâtes alimentaires en 2018 (dont 41% venues tout droit d’Italie). Un chiffre en hausse constante au fil des ans.
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