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par PICA OUAZI
17/11/2019
Le procureur général de la cour d’appel de Milan au nord de l’Italie a requis 6 ans et 4 mois de prison ferme à l’encontre de Paolo Scaroni l’actuel président du club de football italien le Milan AC. Ce dernier est accusé de corruption dans l’affaire du groupe Saipem et l'entreprise algérienne Sonatrach. Une affaire qui continue de défrayer la chronique depuis 2016.
En effet, le groupe ENIE auquel appartient en partie l’entreprise Saipem est accusé de payer des pots-de-vin à l’entreprise algérienne Sonatrach. Elle a utilisé ce procédé pour avoir des avantages dans l’octroi des marchés. Paolo Scaroni était le président exécutif du groupe italien lorsque ce scandale de corruption a éclaté. Il est poursuivi pour son implication dans le transfert de 200 millions d’euros en pots-de-vin à des responsables de la Sonatrach en contrepartie de marchés pétroliers et gaziers importants, rapporte le quotidien italien, Corriere della Sera.
Selon la même source, Paolo Scaroni a été acquitté lors du procès en première instance avant que le procureur près la Cour de Milan casse le jugement et demande la condamnation de l’accusé. Le même procureur a requis une peine de 5 ans de prison assortie d’une amende de 900 00 euros à l’encontre de l’ancien directeur du groupe ENIE en Afrique du Nord, le dénommé Antonio villa .
Il faut rappeler que l’affaire a commencé en 2015 quand le responsable du groupe ENIE, Paolo Scaroni a utilisé la filière Saipem pour payer des pots-de-vin au ministre algérien de l’époque , Chakib Khalil et son entourage pour mettre la main sur un champ pétrolier exploité par l’entreprise canadienne First Calgary Petroleums à Hassi Messaoud . Cette affaire a fait éclater dans son sillage plusieurs autres qui ont éclaboussé l’entreprise italienne et révélé la corruption qui règne au sein de la Sonatrach.
17/11/2019
Le procureur général de la cour d’appel de Milan au nord de l’Italie a requis 6 ans et 4 mois de prison ferme à l’encontre de Paolo Scaroni l’actuel président du club de football italien le Milan AC. Ce dernier est accusé de corruption dans l’affaire du groupe Saipem et l'entreprise algérienne Sonatrach. Une affaire qui continue de défrayer la chronique depuis 2016.
En effet, le groupe ENIE auquel appartient en partie l’entreprise Saipem est accusé de payer des pots-de-vin à l’entreprise algérienne Sonatrach. Elle a utilisé ce procédé pour avoir des avantages dans l’octroi des marchés. Paolo Scaroni était le président exécutif du groupe italien lorsque ce scandale de corruption a éclaté. Il est poursuivi pour son implication dans le transfert de 200 millions d’euros en pots-de-vin à des responsables de la Sonatrach en contrepartie de marchés pétroliers et gaziers importants, rapporte le quotidien italien, Corriere della Sera.
Selon la même source, Paolo Scaroni a été acquitté lors du procès en première instance avant que le procureur près la Cour de Milan casse le jugement et demande la condamnation de l’accusé. Le même procureur a requis une peine de 5 ans de prison assortie d’une amende de 900 00 euros à l’encontre de l’ancien directeur du groupe ENIE en Afrique du Nord, le dénommé Antonio villa .
Il faut rappeler que l’affaire a commencé en 2015 quand le responsable du groupe ENIE, Paolo Scaroni a utilisé la filière Saipem pour payer des pots-de-vin au ministre algérien de l’époque , Chakib Khalil et son entourage pour mettre la main sur un champ pétrolier exploité par l’entreprise canadienne First Calgary Petroleums à Hassi Messaoud . Cette affaire a fait éclater dans son sillage plusieurs autres qui ont éclaboussé l’entreprise italienne et révélé la corruption qui règne au sein de la Sonatrach.