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Alami: "une fusion PSA-FCA pourrait être le prélude à une usine de Fiat au Maroc"

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  • Alami: "une fusion PSA-FCA pourrait être le prélude à une usine de Fiat au Maroc"

    En déplacement à Turin, le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique s’est lancé pendant une heure dans un exercice de séduction des acteurs italiens de l’automobile. Sachant que le Maroc accueille déjà deux constructeurs français, dont un est en négociations avec le groupe Fiat pour fusionner, MHE, interrogé par Médias24, n’a pas exclu que ce dernier finisse par s’installer au Royaume, encouragé en cela par l’expérience réussie du constructeur Peugeot Citroën.




    Organisée par l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE) en partenariat avec l’Association nationale de l’industrie automobile italienne (ANIAI), la rencontre qui s’est tenue jeudi 14 novembre entre le ministre et les principaux acteurs italiens de ce secteur avait pour but de présenter les atouts compétitifs de l’écosystème automobile marocain.


    Rôdé à l’exercice, Moulay Hafid Elalamy a délivré un discours convaincant, vantant les potentialités du Maroc pour les investisseurs, qui a été applaudi plusieurs fois par ses auditeurs regroupés dans une salle archipleine.

    Première étape : 50 opérateurs italiens en 2021
    Après son intervention, Médias24 l’a questionné sur le résultat de son déplacement et sur les perspectives de nouveaux investissements au Maroc sachant que les italiens qui y opèrent ne sont qu’une douzaine sur un total de 250 acteurs étrangers spécialisés en sourcing automobile.

    « Pour être honnête, aujourd’hui, nous n’avons rien signé avec de nouveaux investisseurs italiens. Sachant qu’ils sont moins d’une vingtaine, nous pouvons faire beaucoup mieux. Pour l’instant, ils ne sont pas nombreux par rapport aux autres mais je compte revenir souvent pour les convaincre.

    « Si je n’ai pas d’annonce à faire, je pense qu’en 2021, nous arriverons à une cinquantaine d’opérateurs italiens intégrés dans notre écosystème automobile qui ne cesse de se développer », avance le ministre en mettant en avant toutes les mesures incitatives pour investir au Maroc (fiscalité, subventions étatiques, formation, logistique, expérience réussie de Renault et Peugeot …

    Fiat au Maroc, c'est plus que possible
    A la question sur toutes les lèvres de savoir si le Royaume pourrait « rêver » d’accueillir le groupe Fiat, le ministre s’est dit très optimiste en écartant le terme de rêve, remplacé par probable.

    « Tout est possible car ce groupe a un capacitaire qui est utilisé aujourd’hui à moins de 50% c’est-à-dire qu’il exploite à peine 46% de sa capacité de production automobile.

    « Pour être claire, nous ne sommes pas dans une optique opportuniste à savoir venir faire des coups. Car le Maroc s’inscrit dans des stratégies à long-terme. Pour être convaincant, il faut avoir des arguments solides car avec ce genre de constructeur, il n’y a pas de place pour l’improvisation.

    Peugeot, un tremplin pour l’installation de Fiat
    « A notre actif, nous pouvons, par exemple, nous targuer d’avoir bâti une relation extrêmement solide avec le constructeur Peugeot.

    Ainsi, son PDG Carlos Tavares raconte à tout le monde que son usine de Kenitra est la plus compétitive de son groupe. Ca, c’est du concret qui joue en notre valeur », se félicite MHE avant de revenir sur l’éventuelle installation de Fiat au Maroc.

    « Vous voulez savoir si j’ai rencontré la direction de ce constructeur. La réponse est bien évidemment positive car j’ai eu, ce matin, une longue réunion avec eux dans leurs locaux.

    « Nous n’allons pas nous limiter à deux constructeurs car le Maroc a une stratégie nationale pour devenir un acteur sérieux et incontournable de la planète automobile. Je ne raterais donc aucune opportunité car notre but est de construire des secteurs industriels de façon structurante.

    Profiter du rapprochement en cours pour séduire le groupe italien
    « Bien évidemment nous espérons profiter, à terme, du fait que Peugeot et Fiat se rapprochent. Nous discutons avec les uns et les autres et apprenons beaucoup parce que dans ce type de rencontre de très haut niveau, il faut avoir l’humilité d’apprendre.

    « Un constructeur de la taille de Fiat ou Peugeot fait des vrais métiers. Et chaque métier de cette industrie est un métier à part entière avec ses spécificités, ses complexités et ses égos.

    « Les egos sont là parce que dans ce genre de méga-fusion, chacun veut devenir le boss. Encore une fois, le Maroc a beaucoup à apprendre car le résultat de cette fusion ne sera ni français ni italien mais un groupe mondial.

    « Aujourd’hui, la course à la taille a pour but de devenir un des plus grands players du secteur de l’automobile. A partir de là, je ne peux qu’applaudir ce rapprochement même si rien n’est encore joué et que ces deux mastodontes ne font que démarrer leurs négociations.

    « En tant qu’ami des deux pays et partenaire des deux constructeurs, je souhaite que cette fusion aboutisse car au regard de leur taille respective, le Maroc en profitera d’une manière ou d’une autre.

    Le Maroc permettra à Fiat de dépasser l'utilisation de sa capacité de production qui plafonne à 46%
    « D’un côté, il y a une histoire italienne de l’automobile qui ne doit plus souffrir et de l’autre, un groupe français devenu européen qui n’a pas la taille critique souhaitable pour perdurer.

    « Sachant que le marché est à la concentration, ces deux groupes seront soit plus forts ensemble soit plus faibles si leur rapprochement n’aboutit pas.

    « Dans ce genre d’alliance, la complémentarité du Maroc leur apportera beaucoup à l’un et à l’autre.

    « Une installation de Fiat au Royaume lui permettra de dépasser le taux actuel d'utilisation de sa capacité production qui plafonne à à peine 46%.

    Une carte additionnelle incontournable
    « Cette réflexion n’engage que moi mais l’ancien opérateur économique que je suis est persuadé que le Maroc est une carte additionnelle en termes de compétitivité pour un groupe comme Fiat.

    « Etant un grand admirateur de son parcours au niveau mondial, je pense que nous pouvons contribuer, modestement mais efficacement, à sa pérennité seule ou dans le cadre d’une fusion avec Peugeot.

    « Pour l’instant, je n’ai pas d’annonce à faire car dans ce genre de méga-fusion, nous avons une obligation d’arrêt sur image », conclut le ministre qui espère que le rapprochement aboutira.

  • #2
    Tout est possible si cela se concrétise Fiat est le bienvenue !
    Dernière modification par LockDown, 22 novembre 2019, 09h00.

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    • #3
      peut étre une chance pour le Maroc de voir Fiat débarquée

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      • #4
        Oui tous les filons doivent être exploités il faut encore attirer 3 ou 4 constructeurs pour pérenniser la filière.

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        • #5
          pour attirer un autre constructeur il faut plutot voir du cote de l'Asie ou les USA , le Maroc peut service d'une plate forme pour l'exportation de leur model vers l'Afrique voir vers l'Europe et les USA qui ont des libres echanges avec le Maroc

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          • #6
            On l'espère,ça serait bon pour l'économie. cela dit, il ne faut pas trop fantasmer. Renault a installé une usine géante au Maroc depuis bientôt 8 ans et Nissan n'a toujours pas débarqué. et visiblement elle n'en a pas l'intention.

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            • #7
              Il n'arrive même pas atterrir un seul constructeur chinois meme BYD a décliné l'offre et vous voulez Fiat-Chrysler située à quelques km du maroc étant donné le groupe Fiat-Chrysler n'utilise que 46% de ses installations européennes
              --------------------------------------------
              Production du groupe Fiat Chrysler en 2018
              4,840 millions unités (Fiat, Alfa Romeo, Chrysler, Jeep, Lancia, Abarth, Maserati, Dodge)
              Dernière modification par MEC213, 21 novembre 2019, 21h18.

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              • #8
                Il n'arrive même pas atterrir un seul constructeur chinois meme BYD a décliné l'offre et vous voulez Fiat-Chrysler située à quelques km du maroc étant donné le groupe Fiat-Chrysler n'utilise que 46% de ses installations européennes

                dixit le parrain des 50 usines auto en Algérie




                finek ya hisense, finek ya condor, finek ya lmicro-électronique



                http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=421188



                http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=448226



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                • #9
                  C'était unanime dans la presse marocaine Fiat va s'installer au Maroc , encore un beau conte de fée au peuple marocain

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                  • #10
                    y a ni Fiat ni walou, en terme d'usines auto et articles de presse, personne, je dis bien personne n'égalera la presse dz...


                    un petit passage sur la marque bavaroise BMW


                    Le projet d’usine de BMW en Algérie avait été annoncé en novembre dernier. Et s’il est depuis marqué par une discrétion certaine, les dernières révélations témoignent d’une sortie de terre imminente.
                    Le projet d'usine de BMW en Algérie avance bien, à en croire le wali de Mostaganem Abdelwahid Temmar qui a profité d'une sortie médiatique dimanche sur la dynamique industrielle de sa ville pour donner des nouvelles de ce projet dont l'annonce en novembre dernier avait suscité beaucoup de fierté.

                    La première pierre posée avant juillet 2017
                    Selon Temmar, le projet est depuis dans la phase de préparation du dossier commercial et d'achèvement des études. D'après lui, les travaux de construction de cette usine qui sortira de terre dans la zone industrielle de Bordjia dans la commune d'El Haciane, devraient démarrer au cours du premier semestre de cette année.

                    un autre sur la géant nippon Toyota

                    Industrie Automobile : Le dossier de l’usine Toyota sur la table du gouvernement
                    Le dossier de l’usine Toyota en Algérie est toujours sur la table du gouvernement, a fait savoir le Secrétaire Général du ministère de l’Industrie et des Mines, Kheireddine Medjoubi.

                    Intervenant sur une chaîne privée, le Secrétaire Général du ministère de l’Industrie et des Mines que "plusieurs constructeurs ont émis le vœux de s’installer en Algérie et le dossier de Toyota est actuellement à l’étude" tout en ajoutant que "l’acceptation pour toute installation est liée aux projets de production de pièces et composants automobiles".

                    Pour rappel, l’un des projets annoncés par Toyota Algérie a vu le jour avec l’usine Compagnie Algérienne de Fabrication et Manutention (CAFM) de plaquettes et mâchoires de freins à Oued el Kerma (Shaoula) dont la capacité de production de freins de 100.000 unités sur l’année 2018 avant de passer à 200.000 unités en 2020 et de 100.000 unités/an puis passer à 150.000 unités/an en 2020 pour les mâchoires, est en partenariat avec le manufacturier malaisien FBK dont l’activité remonte à plus de trente ans fruit de la collaboration avec Japan Fuji Brakes Ltd puis avec des laboratoires d’essais en Allemagne, Royaume-Uni, États-Unis et Corée.

                    un autre nippon:

                    L’USINE NISSAN EN ALGÉRIE DEVRAIT DÉBUTER EN 2020

                    L’usine du constructeur japonais Nissan en partenariat avec son représentant historique le Groupe Hasnaoui devrait entrer en activité en 2020, rapporte TSA.
                    Prévue dans un premier temps à la fin 2016, cette usine d’assemblage des modèles Nissan en Algérie verra sortir ses premières unités en 2020, annonce le site en question tout en précisant que le choix du terrain devra se faire à la fin de ce mois de janvier entre trois lieux, le premier à Tafraoui, le second à El-Hamoul et le troisième dans la wilaya d’Ain Temouchent. TSA rapporte également que le premier véhicule de la marque nippone qui sortira de son usine algérienne début 2020 est le nouveau Pickup Navara.

                    Pour rappel, l’usine en question devait assembler les Nissan Sunny, la Micra et le pick-up Navara entre autres pour une capacité de production de 60.000 unités/an, du moins selon ce qui a été annoncé en son temps mais qui pourrait avoir été revue à la hausse et aller vers les 100.000 unités. Un chiffre qui devrait également se faire avec l’assemblage de la marque Datsun, ressuscitée par Nissan en 2013 avec une nouvelle philosophie orientée vers le low-cost, et qui ambitionne de tripler ses ventes d’ici 2022 et pour cela rien de mieux que d’aller chercher des parts de marchés dans certains marchés preneurs comme le sont l’Afrique, le Moyen-Orient et le sud-est asiatique et parmi ces marchés, l’algérien semble être le prochain objectif de la marque après son installation au Pakistan, comme le rapporte la presse de ce pays en se basant sur les déclarations de Peyman Kargar, senior vice-président chez Nissan.

                    sans oublier le geant us Ford

                    Industrie automobile : L’usine Ford aurait eu son feu vert du CNI

                    Le projet de l’usine Ford en Algérie en partenariat avec Atlantis Motors Company du Groupe GCIM aurait reçu le feu vert du Conseil National d’investissement (CNI).

                    En effet, c’est ce que rapporte la télévision privée El Djazairia One appartenant au même propriétaire que GCIM et dont la branche AMC est le partenaire du constructeur américain suite à la signature d’un pacte des associés à la fin de l’année dernière.

                    La source en question tout en confirmant l’accord du CNI annonce que les premières unités de cette usine installée sur une superficie de 100 hectares à Sidi Khettab (Relizane), proche de l’usine Sovac Production SPA, fruit d’un investissement de 200 millions USD, sortiront au mois de mars 2019 sur une superficie de 100 hectares. Toujours selon la même source, le taux d’intégration avoisinera dés son lancement les 30%, pour attendre les 40% durant la deuxième année.

                    Disposant de deux lignes d’assemblages et pour une capacité de départ de 25.000 unités, elle aura à assembler divers modèles avant de passer à 50.000 unités au bout d’une année avec l’élargissement de la gamme en incluant les utilitaires.

                    Enfin, le pacte des associés stipulait également qu’une académie Ford devrait également voir le jour afin de former les professionnels du métier de l’automobile.

                    j’arrête là...

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                    • #11
                      y a ni Fiat ni walou, en terme d'usines auto et articles de presse, personne, je dis bien personne n'égalera la presse dz...


                      un petit passage sur la marque bavaroise BMW*
                      D'après Amokrane 2 ou 3 constructeurs s'installaient toutes les semaines en Algérie !

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