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Pourquoi je ne voterai pas

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  • Pourquoi je ne voterai pas

    1. Le système algérien, je l'honnis depuis 50 ans, j'étais à peine adolescent.
    Un système de fausseté, de médiocrité et de corruption. Un système fait par des gens malhonnêtes et faux pour aliéner tout un pays. Je ne vote pas pour ne pas le faire perpétuer. C'est une occasion rare qu'une partie du peuple a vaincu la peur pour se montrer contre et exiger le changement. Je serai le dernier à louper cette occasion.

    2. Voter, c'est faire élire à coup sûr un homme du système, c'est comme voter pour un 5e mandat à Bouteflika.

    3. Vus les pouvoirs d'un président en Algérie, voter, c'est décider du sort du pays pour les 5 prochaines années. Je veux pour l'Algérie plus de démocratie, plus d'état de droit et moins d'arbitraire. Or l'emprisonnement d'innocents pour une simple opinion ou pour le port d'un emblème, toutes les menaces que l'armée fait aux contestataires ne présagent pas que le pouvoir change malgré les millions de manifestants anti système.

    4. C'est le motif le plus important, voter dans le même système, c'est accepter le système. J'ai toujours été contre un président Dieu, pourquoi devrais-je voter pour le renouveler ? Il m'est évident que c'est pour cette raison que les Algériens sont contre les élections.
    Il me semble que ceux qui sont contre sont plus nombreux que ceux qui sont pour la perpétuation du système. Pourquoi ne tient-on pas compte de leur objection? Le peuple devrait être souverain.

    5. Les 5 prochaines années vont être très dures pour les Algériens. Des coupures drastiques dans les transferts vont être opérés quels que soient les résultats du vote. Ca veut dire inflation importante et plus de chômage, ca veut dire le peuple ordinaire va perdre beaucoup dans son pouvoir d'achat déjà maigre.
    IL est certain que le système qui a mené l'Algérie à ce mauvais terme, un système de corruption généralisée, de laxisme et de médiocrité, ne pourra jamais être le système qui va mener le pays aux succès.
    Dernière modification par Bachi, 19 novembre 2019, 15h36.

  • #2
    Il manque juste de préciser l'alternative à ce choix.
    Etre contre sans proposer d'autres solutions, d'autres issues signifie aussi donner des arguments pour que le système se perpétue.

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    • #3
      Bonne question

      Pour moi, le mieux aurait été un présidium dont les membres feraient consensus qui mettrait à plat tout le système et proposerait un autre au peuple.
      Tôt ou tard, je crois: on devra passer par cette étape.

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      • #4
        Effectivement, cette période de transition avec des institutions ad'hoc sont inévitables. Sa réussite dépend de deux facteurs:

        1. Fixer des objectifs réalistes (Nouvelle constitution qui fixe le rôle des institutions et consolider la séparation des pouvoirs et la préparation et l'organisation d'élections présidentielles) et réalisable dans un laps de temps suffisant et correct (pas très long pour ne pas donner l'impression au peuple qu'on fait jouer le temps pour enterrer ses revendications et pas très court pour éviter les pièges de la précipitation).

        2. Faire adhérer le maximum de personnes à cette démarche sans en exclure aucune partie.

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        • #5
          Bachi,

          Galek, En Chine, on bouffe les chiens...
          - Mais non, ce n'est pas vrai. Beaucoup de nos dirigeants y sont allés et sont revenus indemnes.


          (Les chinois sont raffinés et craignent la viande avariée.)

          Nous avons toujours vécu sous dictature, nous aimons tellement notre pays que nous n'avons jamais perdu l'espoir d'un changement. Et le moment semble venu, on découvre avec un bonheur intense que nous sommes un peuple extraordinaire, plus fort que la fatalité, intelligent et doté d'une force tranquille mais déterminante.
          Un peuple qui gagne à tous les coups.
          Pacifiquement, il empêchera les élections et imposera une solution pour l'avènement d'une 2 ème république véritablement démocratique.
          L'Algérie de demain, débarrassée des dictateurs, sera en mesure de relever tous les défis.

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          • #6
            Je n'ai jamais voté pour un président , encore moins pour boutef .

            Je ne voterai pas cette fois-ci aussi, pour une simple raison:

            un militaire s'est accaparé de tous les pouvoirs qui sont l'apanage des civils, comme donner l'ordre de fermer les routes menant à Alger, arrêter tous les porteurs de l'emblême amazigh, menacer de la foudre militaires tout algerien qui n'est pas d'accord avec sa politique,.

            Il n'est que vice- ministre de la défense, nommé par un président qui était uniquement chargé de l'intérim pendant 45 jours et qui se maintient , ou plutot qui est maintenant au pouvoir lui et son gouvernement par ce même militaire ......ETC........
            " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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            • #7
              Le noeud gordien du système c'est d'abord la mainmise du commandement militaire sur les rouages de l'Etat et les décisions politiques majeures qui engagent les destinées du pays. Tant que cette question n'est pas réglée, tout le reste est accessoire.

              Ce n'est d'ailleurs pas par hasard que des milliers de gorges scandent hebdomadairement : "Les généraux à la poubelle, wel djazaïr teddi listiqlal". Ce terme de Istiqlal est très fort, au regard de la charge historique et symbolique qu'il véhicule...
              Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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              • #8
                Si on commence par exclure une certaine catégories de personnes, on ne pourra pas construire l'Algérie sur des bases solides. Le sentiment de vengeance sera présents et les esprits ne seront jamais apaisés.

                Le rôle de l'armée sera cantonné à celui que lui confère la constitution actuelle et celle à venir. Elle ne doit avoir aucun rôle politique.

                La politique doit être aux mains des civils ou bess.

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                • #9
                  C'est exactement ce que pensent les contestataires, même si la vox populi le dit de manière un peu brutale, un langage qui sied aux bidasses.

                  Pour moi, l'expression "généraux à la poubelle" est simplement une façon de renvoyer ces derniers à leurs casernes pour s'occuper uniquement de ce qui les regarde. Je ne vois aucun sentiment de vengeance là-dedans...
                  Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                  • #10
                    @Boubibtis

                    Il manque juste de préciser l'alternative à ce choix.
                    Etre contre sans proposer d'autres solutions, d'autres issues signifie aussi donner des arguments pour que le système se perpétue.
                    Ce n'est pas au peuple de définir une alternative ou un processus. Ce n'est pas son rôle.

                    Le peuple a dit ce qu'il voulait:
                    -Un état civil et non militaire
                    -Un état de droit garantie par l'indépendance de la justice
                    -Un état démocratique garanti par des élections libres et transparentes
                    -Le respect des libertés individuelles et collectives garanti par la constitution et la loi.
                    -La fin de l'impunité, des passe-droits, de la corruption.

                    Le système actuel ne remplissant pas ces critères il n'est pas représentatif de ce que veut le peuple.

                    Maintenant on a une mafia qui a très bien compris ce que veut le peuple, qui veut passer en force, qui louvoie. Qui se prend pour le tuteur du peuple.

                    La priorité est de mettre cette mafia dehors après le peuple saura s'organiser.

                    Poser la question quelle est l'alternative n'a pas de sens car il n y a pas d'autres choix pour l'avenir du pays et du peuple que la fin de ce système.
                    Dernière modification par babeloued, 18 novembre 2019, 19h25.

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                    • #11
                      Pour moi, l'expression "généraux à la poubelle" est simplement une façon de renvoyer ces derniers à leurs casernes pour s'occuper uniquement de ce qui les regarde
                      Pour moi l'expression "généraux à la poubelle" est le prolongement de
                      "pouvoir assassin", une maniere de definir de plus pres ce pouvoir tantôt appelé à la rescousse et tantot prié de faire profil bas sinon disparaitre.

                      Décimer l'armée n'est pas dans les moyens des foules qui le réclament.

                      Ce slogan est contre productif, nous assistons à la reaction d'une partir de
                      la population qui crie son attachement à l'armée et son commandement.

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                      • #12
                        "pouvoir assassin", une maniere de definir de plus pres ce pouvoir tantôt appelé à la rescousse et tantot prié de faire profil bas sinon disparaitre.
                        Qui a appelé l'armée à la rescousse ? à part ceux qui craignait le FIS et les hordes des GIA,je ne vois personne d'autres..
                        j'exclus évidemment,ceux qui ont toujours adorés chadli,boumédienne,bouteflika et ben bella ...,l'armée quoi.
                        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                        • #13
                          Babeloued,

                          Si poser la question de l'alternative est un non sens, que pourrais-je dire d'affirmer que le choix du peuple passe par la fin du système?
                          Pourrais-je te poser deux petites questions?
                          Quel est ce système?
                          Il est composé de qui?

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                          • #14
                            Qui a appelé l'armée à la rescousse ? à part ceux qui craignait le FIS et les hordes des GIA,
                            une bonne partie de ceux qui disait apres pouvoir assassin.
                            sinon le GIA existait en 91 quand le RCD et co appelaient l'armée a intervenir ? :22:

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                            • #15
                              @Boubibtis

                              Il n y a pas d'alternative au retour de la souveraineté au peuple.

                              Le système c'est une dictature militaire avec une vitrine civile, ce système a échoué depuis 57 ans.

                              Le peuple n'est pas un parti politique pour définir le processus, le peuple est le détenteur de la souveraineté et il a défini clairement ce qu'il veut, pour le gouverner il faut répondre à ce qu'il veut.

                              Aujourd'hui on a deux forces politiques celle qui est en prison et qui est dans le tempo de ce que veut le peuple, et une force qui représente la dictature militaire qui veut garder ces privilèges et qui ne reconnait pas la souveraineté populaire.

                              La sortie de crise c'est l'armée qui reconnait réellement la souveraineté populaire, à ce moment là il y a eu beaucoup d'exemple dans différents pays de transfert de pouvoir du militaire vers le peuple.

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