Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Algérie: des journalistes d'un quotidien soutenant le pouvoir suspendus

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Algérie: des journalistes d'un quotidien soutenant le pouvoir suspendus

    Quatre journalistes du quotidien Le Temps d'Algérie, favorable au pouvoir, ont été suspendus après que l'un d'eux a critiqué sur les réseaux sociaux la couverture «honteuse» par le journal du processus électoral et la «censure», a indiqué mercredi l'intéressé à une agence de presse française. Ce quotidien francophone appartient au Groupe Médias Temps nouveaux, propriété de l'homme d'affaires Ali Haddad. Aujourd'hui inculpé de corruption et incarcéré, Ali Haddad a longtemps été proche de l'entourage du président Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir pendant 20 ans et contraint à la démission en avril par un mouvement inédit de contestation. Lundi, sur sa page Facebook, Aïssa Moussi, journaliste au Temps a critiqué la une du jour, titrant «Unanimité sur la nécessité de voter en masse» lors de la présidentielle du 12 décembre, dont une importante partie de la population rejette la tenue. Le journaliste a dénoncé «une honteuse orientation dictée» par la direction du journal. Évoquant «des semaines d'une intenable situation au sein de (la) rédaction», il affirme lui-même avoir «subi pendant des semaines la censure».

    Intimidations et menaces
    Interrogé mercredi par l'AFP, Aïssa Moussi a raconté avoir été informé la veille de sa «suspension» et avoir été invité à quitter immédiatement son lieu de travail. Trois de ses collègues dont le rédacteur en chef Saïd Mekla, ont été à leur tour suspendus plus tard, après s'être opposés à son départ, a-t-il poursuivi. Une note de la direction du journal, publiée mercredi sur les réseaux sociaux, informe les salariés de la suspension des quatre journalistes «jusqu'à un conseil de discipline», notamment pour avoir «porté sérieusement préjudice à l'image» du journal «avec leurs publications sur les réseaux sociaux».

    Le Temps n'est pas paru mercredi et ses journalistes, ainsi que leurs collègues des autres médias du groupe (le quotidien arabophone Waqt El Djazair et la chaîne Dzaïr TV) observent mercredi un sit-in devant les locaux à Alger, selon Aïssa Moussi. «Même du temps d'Ali Haddad, il n'y avait pas un tel musellement. On n'a jamais subi la censure qu'on subit aujourd'hui», a affirmé le journaliste à l'AFP.

    Dimanche, une journaliste de la radio nationale a démissionné de son poste de présentatrice du journal en raison des «pressions subies au quotidien», ont rapporté des médias algériens. Plus de 300 journalistes de médias privés et publics ont récemment dénoncé des «intimidations» et des «menaces» à leur encontre. Le Figaro.

  • #2
    La Chape de plomb tombe sur tous ceux qui dénoncent cette dictature militaire qui veut forcer le passage de sa nouvelle Façade Civile.

    Ce pouvoir illégitime est encore pire que l’ancien Gouvernement Maffieux Imposteur de Bouteflika

    Le peuple n'a plus aucun autre choix maintenant : Il faut dégager cette dictature militaire maffieuse
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

    Commentaire


    • #3
      Le séisme Hirak n'a pas fini de faire encore des dégâts désormais dans les deux camps des anti et pro pouvoir. L'effondrement de la bâtisse Algérie est prévu le 12 décembre prochain.

      Commentaire


      • #4
        J'ai cru comprendre "des journalistes soutenant le pouvoir ont été suspendus", j'allais dire "bien fait pour leurs..."

        Commentaire


        • #5
          Laari
          J'ai cru comprendre "des journalistes soutenant le pouvoir ont été suspendus", j'allais dire "bien fait pour leurs..."
          Oui

          Le journal "Le Temps" est pro-pouvoir et pro-élection d'EL GAID SALAH.
          Même s'il appartient à son "ennemi" HADDAD en prison.

          En gros HADDAD est l'ami d''EL GAID qui l'a lui-même (soit-disant) emprisonné.
          Allez-y comprendre quelques choses !

          L'article sur les journalistes qui ont dénoncé la censure de leur direction

          Des journalistes suspendus pour avoir dénoncé la censure au Temps d’Algérie

          Le nouveau directeur du groupe média « Temps nouveaux », Mouloud Louali, appartenant à l’homme d’affaire Ali Haddad, vient de sanctionner plusieurs journalistes du journal "Le Temps".

          Tout a commencé quand le journaliste Aissa Moussi s’est démarqué, hier 18 novembre, sur son compte Facebook du contenu de la Une du journal qui l’emploie. «Par devoir de vérité, d’éthique et de conscience professionnelle, après des semaines d’une intenable situation au sein de notre rédaction, et malgré qu’il ne s’agisse pas de mes propres écrits, je ne peux continuer à rester de marbre » a-t-il écrit sur sa page Facebook, tout en précisant que « de ce fait, en tant que journaliste de ce média (Le temps d’Algérie Ndlr), je me démarque d’une telle couverture voire même du contenu qui ne reflète aucunement la réalité du terrain. Une honteuse orientation dictée par les nouveaux maîtres du moment au Groupe Média Temps Nouveaux » a-t-il dénoncé.

          Aujourd’hui, 19 novembre, le même journaliste a reçu un premier questionnaire de sa direction lui demandant de « justifier ce comportement ». Quelques minutes plus tard, c’est un agent de sécurité qui a été chargé par la direction de demander au journaliste de « quitter la salle de rédaction et de ne plus revenir jusqu’au prochain conseil de discipline », nous confie une source au sein de la rédaction.

          Quatre membres de la rédaction dont un rédacteur en chef « se sont opposés à cette décision et ont demandé à l’agent de quitter les lieux et de demander au directeur de venir les voir à la rédaction » précise la même source.

          Quelques minutes plus tard, un deuxième agent de sécurité revient et demande à Aissa Moussi de répondre à un autre questionnaire dans lequel « il lui est demandé de justifier sa publication sur Facebook concernant la Une de la veille », ajoute la même source.

          L’agent de sécurité remet également aux quatre journalistes, solidaires avec Aissa, des questionnaires et leur transmet un message du directeur, leur disant que « ceux qui sont solidaires peuvent aussi partir avec lui », ajoute la même source.

          Nous avons réussi à joindre le rédacteur en Chef, Said Mekla, qui nous a confirmé tous les faits. Le journaliste Aissa Moussi, a précisé sur sa page Facebook, hier, qu’« être journaliste, c’est aussi savoir faire preuve d’honnêteté avec soi-même et avec l’opinion en ces moments historiques de la vie de notre pays l’Algérie ». Nous avons essayé de joindre Mouloud Louali par téléphone, mais ce dernier n’a pas donné suite à nos appels.

          En signe de solidarité avec leur collègue, les journaliste du Temps d’Algérie ont décidé de ne pas participer dans la production du journal pour le lendemain.

          Cette censure intervient alors que des centaines de journalistes ont signé un texte dans le but de se démarquer des agissement et de la censure que pratiquent certaines patrons de presse.

          inter-lignes
          Dernière modification par Pomaria, 20 novembre 2019, 15h21.
          Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

          Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

          Commentaire


          • #6
            En gros HADDAD est l'ami d''EL GAID qui l'a lui-même (soit-disant) emprisonné.
            Pomaria, merci pour l'article.
            L'épée de Damoclès plane sur tout ce qui bouge.
            Pourtant, les choses sont claires. Malgré tous les abus et démonstrations de force, notre peuple complètement rénové, est à présent en mesure de décider et le pouvoir ne peut que reculer.
            Ras le bol de la main-mise, des usurpations et de la grande bouffe.
            Le pouvoir va continuer ses combines désespérées non pas pour pousser les gens à voter, il sait bien que c'est impossible, mais pour que les élections puissent se faire. Peu importe, le nombre ridicule de votants, car, comme à son habitude, il fixera lui-même un % imaginaire.
            Le pouvoir dira:" il n'y a eu que 40%, c'est peu car la Issaba a tenté de saboter les élections, mais c'est suffisant pour se féliciter de la réussite des élections. Vive le peuple libre et vive l'ANP qui le protège."
            Pour cela, le peuple a décidé qu'il n'y aura pas d'élections et il n'y aura pas d'élections.
            Car la veille du 12 décembre, il y aura un véritable tsunami humain dans toutes les villes et villages d'Algérie et nul n'aura la décence ni encore moins le courage de le contrer.
            Car ceux qui sortent le vendredi ne représentent qu'une petite partie de ceux qui ont le Hirak dans le cœur et dans les tripes.
            Dernière modification par Laari1, 20 novembre 2019, 17h41.

            Commentaire


            • #7
              Propos d'un journaliste du TEMPS empêché de reprendre son poste
              Sit-in des collègues avec ces journalistes suspendus


              Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

              Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

              Commentaire

              Chargement...
              X