Toujours ausi de mauvaise foi les journaux marocais ainsi que l'ex-diplomate alaouite Khalil Haddaoui.
- Le Royaume du Maroc, un des fondateurs de l’Organisation continentale, est aujourd’hui une puissance africaine incontestable et reconnue comme telle. Si la décision royale a été prise de rejoindre l’Union Africaine, afin de permettre au Royaume de "retrouver sa famille institutionnelle", il faut admettre que le processus de cette adhésion a été géré d’une façon marquée par un manque de vigilance de la part de nos diplomates, face à un adversaire coriace.
Sans vouloir revenir sur les péripéties de cette adhésion, marquée par des conditions imposées au Maroc en violation de l’Acte Constitutif de l’Union Africaine, il est cependant utile de rappeler ce qu’a déclaré le Conseiller juridique de l’Organisation, que le Commissaire (algérien) au CPS a voulu instrumentaliser.
En effet, dans son avis juridique du 12 août 2016, il a déclaré : "Puisque l’Acte est entré en vigueur en 2002, tout Etat africain candidat peut adhérer à l’Union par le processus d’adhésion prévu par l’article 29. L’adhésion à l’Acte Constitutif a le même effet légal que la ratification." En fait, c’était une perche tendue par le conseiller juridique que nos diplomates n’ont pas su saisir.
Mais il y a un fait indéniable aujourd’hui, à savoir que l’Union africaine est en défaut avec son propre Acte Constitutif. En effet, ses membres doivent être des Etats, et l’Etat en droit international se définit comme "une entité possédant un territoire, une population, un gouvernement, et qui est en plus souveraine et indépendante en tant qu’elle n’est subordonnée à aucun autre Etat et aucune organisation internationale, tout en dépendant directement du droit international coutumier et conventionnel."
Nous avons déjà écrit que le contenu de ce message n’a pas été suffisamment mis en œuvre par ceux qui sont en charge de la diplomatie. L’action à mener doit être offensive et contester constamment la présence illégale, au sein de l’UA, de cette entité qui ne remplit pas les conditions prévues par son propre Acte Constitutif.
Il faut rappeler certaines vérités pour déconstruire la propagande du pouvoir algérien et de ses affidés :
1) La prétendue «rasd» a été imposée par un coup de force du Secrétaire Général de l’époque, en violation des articles 4 et 28 de la Charte, - qui exigeaient pour l’adhésion d’être un Etat africain indépendant et souverain-.
2) En violation aussi d’une décision de la Conférence des Chefs d’Etat qui avait suspendu l’admission de cette entité de même que la question préjudicielle soumise par le Maroc.
3) Il n’y a jamais eu de vote pour l’admission de la prétendue «rasd».
4) Contrairement à la propagande des séparatistes, la prétendue «rasd» n’est pas un membre fondateur de l’UA. Les membres fondateurs de l’Organisation africaine sont les 32 pays qui ont signé la Charte de l’OUA le 25 mai 1963 à Addis Abeba. C’est pourquoi l’Union Africaine elle-même a célébré le 50ème anniversaire de l’Organisation le 25 mai 2013, et que le 25 mai de chaque année est fêté comme journée de l’Afrique.
5) La prétendue république se réclame d’un territoire inscrit sur la liste des territoires non-autonomes des Nations Unies comme Sahara-Occidental. Un territoire non-autonome n’est pas un Etat.
6) Les adversaires du Maroc réclament l’application du droit à l’autodétermination, c'est-à-dire permettre aux populations d’exprimer leur volonté devant le choix proposé par l’ONU entre l’indépendance et l’intégration au Maroc. Préjuger de la volonté des populations est une violation du droit à l’autodétermination.
La minorité agissante, qui impose sa loi au sein de l’UA en prétendant défendre le droit à l’autodétermination, ne fait en réalité que patauger dans ses contradictions. D’ailleurs l’objectif des adversaires du Maroc n’a jamais été l’organisation d’un référendum. Celui-ci a toujours été sabordé par la diplomatie algérienne.
(…).
Même si les trois quarts des membres retirent ou gèlent leur reconnaissance de cette entité, ne pas contester sa présence, c’est accepter la normalisation de l’illégalité. Il faut au contraire, que le Maroc entame une diplomatie offensive en prenant l’initiative de faire sortir la majorité silencieuse de sa léthargie, de briser cette espèce d’omerta qui prévaut actuellement au sein de l’Organisation africaine, et mettre la Conférence des Chefs d’Etat devant sa responsabilité, et cela, non pour créer un problème au sein de l’Organisation ou entraver sa marche, mais au contraire pour lui rétablir sa crédibilité internationale.
La présence de cette entité est une nuisance permanente. Il suffit de voir les problèmes qui se posent à chaque conférence internationale où doit participer l’Afrique en tant que telle.
Les réunions périodiques entre l’Afrique et l’Union Européenne en sont un exemple significatif. Avant l’adhésion du Maroc à l’Union Africaine, la «rasd» était bannie de ces réunions. Aussi paradoxale que cela puisse paraître, et par manque de vigilance de la part de la diplomatie, depuis l’adhésion du Maroc, cette prétendue «rasd» participe aux réunions et ses dirigeants ne manquent pas de s’en prévaloir dans leur propagande.
Tant que cette entité ne sera pas éradiquée de l’Union Africaine, c’est se leurrer que de croire que le Maroc pourra pleinement affirmer le rôle de leadership qui doit être le sien, et que lui imposent et lui garantissent sa position géostratégique et son poids au sein du Continent.
Medias24- par Khalil Haddaoui (extraits).
- Le Royaume du Maroc, un des fondateurs de l’Organisation continentale, est aujourd’hui une puissance africaine incontestable et reconnue comme telle. Si la décision royale a été prise de rejoindre l’Union Africaine, afin de permettre au Royaume de "retrouver sa famille institutionnelle", il faut admettre que le processus de cette adhésion a été géré d’une façon marquée par un manque de vigilance de la part de nos diplomates, face à un adversaire coriace.
Sans vouloir revenir sur les péripéties de cette adhésion, marquée par des conditions imposées au Maroc en violation de l’Acte Constitutif de l’Union Africaine, il est cependant utile de rappeler ce qu’a déclaré le Conseiller juridique de l’Organisation, que le Commissaire (algérien) au CPS a voulu instrumentaliser.
En effet, dans son avis juridique du 12 août 2016, il a déclaré : "Puisque l’Acte est entré en vigueur en 2002, tout Etat africain candidat peut adhérer à l’Union par le processus d’adhésion prévu par l’article 29. L’adhésion à l’Acte Constitutif a le même effet légal que la ratification." En fait, c’était une perche tendue par le conseiller juridique que nos diplomates n’ont pas su saisir.
Mais il y a un fait indéniable aujourd’hui, à savoir que l’Union africaine est en défaut avec son propre Acte Constitutif. En effet, ses membres doivent être des Etats, et l’Etat en droit international se définit comme "une entité possédant un territoire, une population, un gouvernement, et qui est en plus souveraine et indépendante en tant qu’elle n’est subordonnée à aucun autre Etat et aucune organisation internationale, tout en dépendant directement du droit international coutumier et conventionnel."
Nous avons déjà écrit que le contenu de ce message n’a pas été suffisamment mis en œuvre par ceux qui sont en charge de la diplomatie. L’action à mener doit être offensive et contester constamment la présence illégale, au sein de l’UA, de cette entité qui ne remplit pas les conditions prévues par son propre Acte Constitutif.
Il faut rappeler certaines vérités pour déconstruire la propagande du pouvoir algérien et de ses affidés :
1) La prétendue «rasd» a été imposée par un coup de force du Secrétaire Général de l’époque, en violation des articles 4 et 28 de la Charte, - qui exigeaient pour l’adhésion d’être un Etat africain indépendant et souverain-.
2) En violation aussi d’une décision de la Conférence des Chefs d’Etat qui avait suspendu l’admission de cette entité de même que la question préjudicielle soumise par le Maroc.
3) Il n’y a jamais eu de vote pour l’admission de la prétendue «rasd».
4) Contrairement à la propagande des séparatistes, la prétendue «rasd» n’est pas un membre fondateur de l’UA. Les membres fondateurs de l’Organisation africaine sont les 32 pays qui ont signé la Charte de l’OUA le 25 mai 1963 à Addis Abeba. C’est pourquoi l’Union Africaine elle-même a célébré le 50ème anniversaire de l’Organisation le 25 mai 2013, et que le 25 mai de chaque année est fêté comme journée de l’Afrique.
5) La prétendue république se réclame d’un territoire inscrit sur la liste des territoires non-autonomes des Nations Unies comme Sahara-Occidental. Un territoire non-autonome n’est pas un Etat.
6) Les adversaires du Maroc réclament l’application du droit à l’autodétermination, c'est-à-dire permettre aux populations d’exprimer leur volonté devant le choix proposé par l’ONU entre l’indépendance et l’intégration au Maroc. Préjuger de la volonté des populations est une violation du droit à l’autodétermination.
La minorité agissante, qui impose sa loi au sein de l’UA en prétendant défendre le droit à l’autodétermination, ne fait en réalité que patauger dans ses contradictions. D’ailleurs l’objectif des adversaires du Maroc n’a jamais été l’organisation d’un référendum. Celui-ci a toujours été sabordé par la diplomatie algérienne.
(…).
Même si les trois quarts des membres retirent ou gèlent leur reconnaissance de cette entité, ne pas contester sa présence, c’est accepter la normalisation de l’illégalité. Il faut au contraire, que le Maroc entame une diplomatie offensive en prenant l’initiative de faire sortir la majorité silencieuse de sa léthargie, de briser cette espèce d’omerta qui prévaut actuellement au sein de l’Organisation africaine, et mettre la Conférence des Chefs d’Etat devant sa responsabilité, et cela, non pour créer un problème au sein de l’Organisation ou entraver sa marche, mais au contraire pour lui rétablir sa crédibilité internationale.
La présence de cette entité est une nuisance permanente. Il suffit de voir les problèmes qui se posent à chaque conférence internationale où doit participer l’Afrique en tant que telle.
Les réunions périodiques entre l’Afrique et l’Union Européenne en sont un exemple significatif. Avant l’adhésion du Maroc à l’Union Africaine, la «rasd» était bannie de ces réunions. Aussi paradoxale que cela puisse paraître, et par manque de vigilance de la part de la diplomatie, depuis l’adhésion du Maroc, cette prétendue «rasd» participe aux réunions et ses dirigeants ne manquent pas de s’en prévaloir dans leur propagande.
Tant que cette entité ne sera pas éradiquée de l’Union Africaine, c’est se leurrer que de croire que le Maroc pourra pleinement affirmer le rôle de leadership qui doit être le sien, et que lui imposent et lui garantissent sa position géostratégique et son poids au sein du Continent.
Medias24- par Khalil Haddaoui (extraits).
Commentaire