Quatre journalistes du journal “Le Temps d’Algérie” ont été suspendus mardi 19 novembre pour avoir critiqué sur les réseaux sociaux la couverture “orientée” de la présidentielle du 12 décembre prochain.
Il s’agit du journaliste Aissa Moussi, du rédacteur en chef Saïd Mekla, ainsi que des journalistes Mohand Ameur Abdelkader et Fella Hamissi.
Selon une note de la direction publiée dans la rédaction du journal et qui a fuité sur les réseaux sociaux, les journalistes en question ont “porté atteinte et de façon dangereuse à l’image” du média. Ils ont été suspendus et interdits d’accès au siège du journal en attendant de comparaître devant “un conseil de discipline”.
Aissa Moussi avait dénoncé lundi sur son compte Facebook la ligne de son journal, qualifiant la situation d’“intenable”.
“Je me démarque d’une telle couverture voire même du contenu qui ne reflètent aucunement la réalité du terrain. Une honteuse orientation dictée par les nouveaux maîtres du moment au Groupe Média Temps Nouveaux”, a-t-il écrit dans un post accompagné d’une image de la Une du journal. “Unanimité sur la nécessité de “voter en masse”″, avait titré le canard ce jour-là.
Les autres journalistes ont exprimé du soutien à leur confrère. Le journal n’est pas apparu mercredi, la rédaction ayant décidé la veille de suspendre le travail en solidarité avec Aissa Moussi.
Le Temps d’Algérie fait partie du groupe de médias qui appartenaient à l’homme d’affaires Ali Haddad, aujourd’hui en prison. Beaucoup de médias, publics et privés, ont cessé de couvrir le mouvement populaire et les manifestations massives qui se poursuivent et refusent la tenue de l’élection du 12 décembre. Ils couvrent cependant généreusement les manifestations en soutien à l’armée et à l’élection ainsi que la campagne de l’élection contestée.
″Être journaliste, c’est savoir aussi faire preuve d’honnêteté avec soi-même et avec l’opinion en ces moments historiques de la vie de notre pays l’Algérie”, a indiqué M. Moussi dans sa publication, ajoutant qu’il a subi la censure “pendant des semaines”.
HuffPost Algérie
20/11/2019
Il s’agit du journaliste Aissa Moussi, du rédacteur en chef Saïd Mekla, ainsi que des journalistes Mohand Ameur Abdelkader et Fella Hamissi.
Selon une note de la direction publiée dans la rédaction du journal et qui a fuité sur les réseaux sociaux, les journalistes en question ont “porté atteinte et de façon dangereuse à l’image” du média. Ils ont été suspendus et interdits d’accès au siège du journal en attendant de comparaître devant “un conseil de discipline”.
Aissa Moussi avait dénoncé lundi sur son compte Facebook la ligne de son journal, qualifiant la situation d’“intenable”.
“Je me démarque d’une telle couverture voire même du contenu qui ne reflètent aucunement la réalité du terrain. Une honteuse orientation dictée par les nouveaux maîtres du moment au Groupe Média Temps Nouveaux”, a-t-il écrit dans un post accompagné d’une image de la Une du journal. “Unanimité sur la nécessité de “voter en masse”″, avait titré le canard ce jour-là.
Les autres journalistes ont exprimé du soutien à leur confrère. Le journal n’est pas apparu mercredi, la rédaction ayant décidé la veille de suspendre le travail en solidarité avec Aissa Moussi.
Le Temps d’Algérie fait partie du groupe de médias qui appartenaient à l’homme d’affaires Ali Haddad, aujourd’hui en prison. Beaucoup de médias, publics et privés, ont cessé de couvrir le mouvement populaire et les manifestations massives qui se poursuivent et refusent la tenue de l’élection du 12 décembre. Ils couvrent cependant généreusement les manifestations en soutien à l’armée et à l’élection ainsi que la campagne de l’élection contestée.
″Être journaliste, c’est savoir aussi faire preuve d’honnêteté avec soi-même et avec l’opinion en ces moments historiques de la vie de notre pays l’Algérie”, a indiqué M. Moussi dans sa publication, ajoutant qu’il a subi la censure “pendant des semaines”.
HuffPost Algérie
20/11/2019
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