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Israël: Benyamin Nétanyahou mis en examen pour corruption, fraude et abus de confiance

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  • Israël: Benyamin Nétanyahou mis en examen pour corruption, fraude et abus de confiance

    Israël se dirige vers de nouvelles élections législatives en mars, les troisièmes en moins d’un an, alors que le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, a été inculpé jeudi soir par le procureur général d’Israël, Avichaï Mandelblit, dans plusieurs *affaires judiciaires qui pourraient sonner le glas de son parcours politique. Le leader de centre gauche, Benny Gantz, avait auparavant annoncé, mercredi soir, qu’il avait échoué à former un gouvernement. Une situation inédite depuis la création de l’État hébreu en 1948.

    Les 21 prochains jours détermineront si les Israéliens vont retourner aux urnes. Durant cette période, les députés vont chercher parmi les membres de la Knesset un candidat miracle susceptible de trouver une majorité au parlement. Ce dernier devra bénéficier d’une pétition signée par 61 élus sur 120. Il aura alors quatorze jours pour former une coalition. Mais après des semaines de pourparlers infructueux, les chances que l’un d’eux y parvienne apparaissent faibles. L’impasse institutionnelle atteint son paroxysme avec un système dans l’incapacité de dégager des véritables mécanismes de sortie de crise.

    L’équation à résoudre est compliquée par le rôle central qu’entend continuer à tenir Benyamin Nétanyahou, malgré l’effritement de sa marge de manœuvre, et son obligation de rendre des comptes à la justice. Le premier ministre, qui clame son innocence, est sur la sellette dans trois dossiers. Il n’a pas pour autant l’obligation légale de démissionner, mais il pourrait y être contraint par une décision de la Cour suprême. Les querelles sur sa personne clivent les positions. Ses adversaires lui reprochent de ne pas vouloir passer la main à une personnalité de consensus issue de son parti pour diriger en alternance un gouvernement d’unité nationale. Sur le fond, les divergences idéologiques entre les uns et les autres sont minimes. La droite, le centre gauche et les ultranationalistes paraissent convaincus que l’Iran représente une menace existentielle pour Israël, qu’un véritable retrait des colonies de Cisjordanie est inenvisageable, et qu’il faut répondre en priorité par la force aux islamo-nationalistes, qui tiennent l’enclave palestinienne de Gaza et tirent des roquettes sur le sud du pays.

    Benny Gantz n’est pas parvenu à s’entendre avec son rival pour mettre en place une rotation pour le poste de chef de gouvernement. Il n’a pas réussi non plus à dégager une solution de substitution. Il pouvait espérer diriger une coalition minoritaire, avec le soutien sans participation des députés arabes, mais il n’a pas réussi à convaincre Avigdor Lieberman, le chef russophone du parti ultranationaliste Israel Beytenou, de le rejoindre. Déterminé à ne pas gouverner avec les ultraorthodoxes, ni avec l’appui des partis arabes, Avigdor Lieberman, qui a précipité cette longue période électorale il y a plus d’un an en démissionnant de son poste de ministre de la Défense, est devenu le défaiseur de rois.

    Scène politique fragmentée
    Le verdict des urnes de septembre, qui faisait suite à celui d’avril, n’a pas permis de départager clairement le Likoud du parti Bleu et Blanc. Tous deux n’ont pas obtenu les appuis nécessaires pour revendiquer la victoire dans un jeu réglé par une proportionnelle qui gonfle le poids des petits partis. Il est peu probable, d’après les sondages, qu’un nouveau scrutin change fondamentalement la donne. Aucun parti, qu’il s’agisse de celui de la droite traditionnelle ou de celui créé ex nihilo par Benny Gantz, ne domine une scène politique fragmentée. Les sociaux-démocrates du Parti travailliste ont perdu leur influence, les ultraorthodoxes sont divisés en chapelles, tout comme les ultranationalistes religieux ou ceux se réclamant de la laïcité.

    L’ex-chef d’état-major de l’armée, Benny Gantz, a, dans un discours télévisé, rejeté sur Benyamin Nétanyahou la responsabilité de l’impasse politique. « J’ai soulevé chaque pierre pour tenter de former un gouvernement d’union nationale », a-t-il déclaré. Il a affirmé que le bloc de droite du Likoud, rassemblant 55 députés, « ne travaillait que pour un seul homme », en faisant référence sans le citer au premier ministre, au pouvoir depuis dix ans.

    Dans un éditorial grinçant, dénonçant la paralysie, depuis un an, de la Knesset et l’« hypocrisie » de la classe politique, le quotidien de gauche Haaretz en arrive à citer Michel Houellebecq. « Tout peut arriver dans la vie, surtout rien », écrit-il. « Pendant les trois semaines qui précèdent la dissolution de l’éphémère 22e Knesset, tout peut arriver, mais surtout rien. »

    ________________________________________

    Une affaire de corruption et deux affaires de fraude et d’abus de confiance
    Benyamin Nétanyahou est le premier chef de gouvernement israélien à être inculpé de corruption durant l’exercice de son mandat. Il risque à l’issue d’un long processus judiciaire jusqu’à dix ans de prison pour le chef d’accusation de corruption, et trois ans pour chacun des deux chefs d’inculpation de fraude et d’abus de confiance. Il est mis en cause pour corruption dans l’affaire Bezeq, la plus sensible, appelée aussi dossier 4000. La justice le soupçonne d’avoir accordé des faveurs gouvernementales qui auraient rapporté des millions de dollars - des « sommes énormes », selon le procureur général d’Israël, Avichaï Mandelblit, qui qualifie les faits d’«extrêmement grave » - au patron du géant de la télécommunication et de l’internet, en échange d’une couverture médiatique favorable d’un des médias du groupe, le site Walla!.

    Dans le dossier 1000, il est accusé de fraude et d’abus de confiance pour avoir accepté de façon illicite quelque 250.000 euros de cadeaux sous forme notamment de bijoux, de cigares et de champagne, remis par des milliardaires en échange de service. Dans le dossier 2000, il lui est reproché d’avoir proposé des avantages divers à un patron de presse contre une couverture plus favorable de son journal. Benyamin Nétanyahou nie avoir commis la moindre infraction et dénonce de «fausses accusations motivées politiquement» et un «coup d'État» contre lui.

    Son rival politique, Benny Gantz, a quant à lui jugé que l'inculpation de Benyamin Netanyahou constituait «un jour très triste pour l'État d'Israël».

    LE FIGARO

  • #2
    On dirait que le système mondialiste essaye de se débarrasser des populistes car trop nocif pour les affaires.

    Netanyahu chez l'entité sioniste.
    Procédure d'impechment contre Trump.
    J'aime surfer sur la vague du chaos.

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    • #3
      On dirait que le système mondialiste essaye de se débarrasser des populistes car trop nocif pour les affaires.



      je ne pense pas , c'est juste un jeu de contre-pouvoirs et d'independance des pouvoirs .......... meme si Bibi finit dans une cellule , son remplacant suivra exactmenet la politique extérieure .




      donc non ,l' inculpation de netanyahou n'est pas une bonne nouvelle pour les palestiniens .
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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      • #4
        Le fait qu'un magistrat puisse inculper un premier ministre en exercice est un bon indice de démocratie dans un pays.
        Combien de pays, de par le monde, ont un système qui permet à la justice d'atteindre les dirigeants au sommet de l'état ?

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        • #5
          Disons que l'état ségrégationniste israélien ne peut pas se permettre de couvrir les corrompus. en effet, Israël se trouve dans un environnement hostile, si en plus elle est rangée par la corruption (minée de l’intérieur), c'est la mort assurée..il s'agit d'une nécessité vitale en fait. ils peuvent pas se permettre ce ''luxe'' (qui est notre spécialité malheureusement).. donc il faut l'avouer, en terme de gouvernance ils sont quasiment aux standards européens.

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          • #6
            Le fait qu'un magistrat puisse inculper un premier ministre en exercice est un bon indice de démocratie dans un pays.
            Combien de pays, de par le monde, ont un système qui permet à la justice d'atteindre les dirigeants au sommet de l'état ?
            franchement ? trés peu,même en France,les anciens présidents sont quasiment intouchables .
            ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
            On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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            • #7
              même en France,les anciens présidents sont quasiment intouchables
              Jacques Chirac avait été condamné à deux ans d'emprisonnement avec sursis.
              Nicolas Sarkozy vient d'être renvoyé devant un tribunal correctionnel pour une de ses affaires en cours d'instruction.

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              • #8
                c'est ce que je dis, ils sont intouchables dans les faits..
                ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                • #9
                  Alibigoud : Le fait qu'un magistrat puisse inculper un premier ministre en exercice est un bon indice de démocratie dans un pays.
                  Sérieusement, t'as pas froid aux yeux de faire la promotion de ces sanguinaires ! Faire une compagne électorale en massacrant des êtres humains (Gazaouis), oui c'est de la démocratie sauce isréalienne !
                  Sinon pour ces procès comique, on connait la chanson. Ils ont l'habitude de nous faire cette pièce théatrale qui se termine toujours par un pschitt. Le but étant juste d'impresionner la communauté internationale et il parait que ça marche chez certains crédules.
                  La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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                  • #10
                    Sinon pour ces procès comique, on connait la chanson. Ils ont l'habitude de nous faire cette pièce théatrale qui se termine toujours par un pschitt. Le but étant juste d'impresionner la communauté internationale et il parait que ça marche chez certains crédules.
                    Pas vraiment.

                    Moshe Katsav, président israélien de 2000 à 2007 a été reconnu coupable de viol en 2010, il a été condamné et incarcéré pendant cinq ans, de 2011 à 2016.

                    Ehud Olmert, premier ministre d’Israël de 2006 à 2009 a été reconnu coupable de corruption lorsqu'il était maire de Jérusalem (de 1993 à 2003), a dû démissionner de son poste de premier ministre et a été condamné et incarcéré pendant 16 mois.

                    Si Netanyahu est reconnu coupable, il ira en prison.

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                    • #11
                      Et combien de fois Netanyahu a été menacé par la justice sans aucune inculpation ?
                      Ce qui est ironique est qu'il n'y a que des tordus qui accèdent à des postes supérieurs. Plus t'es tordu, plus t'as des chances pour prendre les commandes ! "Grande démocratie" disent-ils oeilfermé
                      La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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                      • #12
                        Plus t'es tordu, plus t'as des chances pour prendre les commandes ! "Grande démocratie" disent-ils

                        Sa c'est dans tous les domaines, et partout dans le monde, les exemples ne manques pas.
                        Pour la precision berlusconi a etè virè par un juge aussi, et meme plus, privè de vote et de fonctions publique, l'independance de la justice sa existe dans certains pays
                        Les mains qui aident sont plus sacrées que les lèvres qui prient. - Sai Baba -

                        La libertè, c'est le droit de pouvoir dire aux autres ce qu'ils n'ont pas envie d'entendre -George Orwell-

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                        • #13
                          Combien de pays, de par le monde, ont un système qui permet à la justice d'atteindre les dirigeants au sommet de l'état ?
                          Très peu, Israël, un État petit en sa superficie, mais grand en sa démocratie (du moins en ce qui concerne son peuple) il faut en convenir ...

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                          • #14
                            Le fait qu'un magistrat puisse inculper un premier ministre en exercice est un bon indice de démocratie dans un pays.
                            T échappe t-il que la démocratie est fondamentalement antinomique avec la ségrégation que pratique Israel vis a vis de sa population palestinienne autochtone.
                            ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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                            • #15
                              crimes contre lespalestiniens

                              est-ce-que Netanyahou a été jugé par la très indépendante justice israelienne pour ses crimes contre les palestiniens à Gaza ou l'encouragement des implantations coloniales en cisjordanie en violation du droit international.

                              Non,il est poursuivi pour le détournement de quelques milliers de dollars,parce que c'est les israéliens qui sont concernés.

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