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Un milliard d'euros levés. Franc succès de la sortie du maroc sur le marché international

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  • Un milliard d'euros levés. Franc succès de la sortie du maroc sur le marché international

    Dans un communiqué, le ministère des Finances revient en détail sur l'emprunt international lancé par le Maroc, jeudi 21 novembre, pour un montant de 1 milliard d’euros, assorti d’une maturité de 12 ans et d’un spread de 139,7 pb, soit un taux d’intérêt de 1,5%.

    Cette émission qui a marqué le retour du Maroc sur le marché financier international après une absence de 5 ans a connu un succès remarquable auprès des investisseurs internationaux, se réjouit le ministère des Finances dans son communiqué.



    Outre le rendement qui constitue le niveau le plus bas jamais obtenu par le Maroc sur le marché international, cette émission a bénéficié du carnet d’ordre le plus important par sa taille pour une transaction en euro du Maroc: il a dépassé 5,3 milliards d’euros au cours de la transaction avec plus de 285 investisseurs impliqués. "Ce succès confirme la confiance dont jouit le Maroc auprès des grandes institutions financières internationales et des agences de notation" se félicite-t-on.



    A noter que cette émission fait suite à un roadshow qui aura duré une semaine, mené par le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaaboun, accompagné d’une délégation de la direction du Trésor, dans les principales places européenne. La délégation a ainsi visité Paris, Zurich, Londres, Francfort et Amsterdam/La Haye et a tenu une trentaine de réunions avec plus de soixante investisseurs dont des gestionnaires de fonds, des assureurs et des fonds de pension, est-il précisé.

    Moody’s note à son tour l’emprunt international du Maroc


    Au cours de ce roadshow, poursuit la même source, les investisseurs ont apprécié en particulier la stabilité politique dont jouit le royaume, la résilience de son cadre macroéconomique confirmée par le maintien de la notation Investment Grade depuis plus d’une décennie, ainsi que la portée des réformes menées sous la conduite éclairée du souverain, qui augure d’un renforcement des perspectives économiques du Maroc.



    Cette émission a été réalisée au format 144A/RegS afin de permettre la participation des investisseurs aussi bien européens et américains, conclut le communiqué du ministère des Finances.

  • #2
    Un super taux !

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    • #3
      Quels enseignements tirer des résultats de l’eurobond du maroc?

      Fort du succès de l’Eurobond, le ministère des Finances a entamé une réflexion sur la possibilité de continuer à profiter des conditions favorables à l’international et mobiliser les financements nécessaires à la réalisation de certains projets structurants pour l’avenir du Maroc.

      Le 21 novembre est une date à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire de la dette publique au Maroc. Le gouvernement a décidé ce jour-là de lancer un emprunt international, pour un montant de 1 milliard d’euros, d’une maturité de 12 ans.



      Le Maroc, un bon risque à prendre


      Au siège du ministère des Finances à Rabat comme dans les salles des marchés des banques, l’émotion était grande à l’annonce des résultats de l’opération: un taux d’intérêt limité à 1,5% (soit le niveau le plus bas jamais obtenu par le Maroc), couplé à un engouement sans précédent des investisseurs internationaux. L’émission de l’eurobond a été sursouscrite plus de 5 fois, ce qui veut dire que le Maroc aurait pu mobiliser en absolu jusqu’à 5,3 milliards d’euros, sachant que la loi de finances 2019 avait fixé un plafond d’endettement à ne pas dépasser.


      Outre l’impact direct sur les réserves de change et, par conséquent, sur la liquidité des banques, la nouvelle sortie du Trésor servira surtout à établir un benchmark pour la signature «Morocco», ouvrant ainsi la voie à d’autres émetteurs (entreprises publiques) souhaitant se financer sur le marché international.



      Réussir à convaincre plus de 285 investisseurs, et pas n’importe lesquels (gestionnaires de fonds, compagnies d’assurances, fonds de pension, etc), à prêter 1 milliard d’euros et à accepter à se faire rembourser d’ici 2031 contre une simple rémunération de 1,5%, voilà un exploit historique qui mérite bien d’être souligné.


      L’opération de ce jeudi 21 novembre marque ainsi le retour du Maroc sur le marché financier international après une absence de 5 ans. En effet, le royaume est déjà engagé dans quatre emprunts internationaux dont deux libellés en euros, lesquels expirent respectivement en 2020 (1 milliard) et en 2024 (1 milliard). Les deux autres ayant été émis en dollars, leur échéance est prévue respectivement pour 2022 (1 milliard) et 2042 (500 millions).



      La nouvelle ligne ouverte, jeudi, sur le marché de la dette souveraine a la particularité d’être assortie à une prime de risque (spread) de 139,7 points de base, soit le niveau le plus bas jamais obtenu par le Maroc. «Les primes de risque associées aux anciennes émissions pouvaient atteindre 200 voire 275 points de base mais concordaient avec celles d’autres pays comparables. La baisse significative du spread ces dernières années reflète l’engouement pour les titres émis par le Maroc, surtout que les sorties du royaume se font très rares. La signature du Maroc est très prisée par les investisseurs internationaux», explique un responsable de salle de marché d’une grande banque de la place.



      Les résultats de l’opération du 21 novembre donnent au Maroc une place de choix sur le marché de la dette souveraine. «Nous ne comparons plus avec l’Afrique ou bien le monde arabe. Les conditions obtenues par le Maroc sont bien meilleures que celles accordées à un certain nombre de pays européens. Mieux, le coût [taux d’intérêt] négocié lors de cette sortie est pratiquement quatre fois inférieur à celui supporté par certains pays de la région», ajoute ce haut responsable au ministère des Finances. Ce dernier, également membre de la délégation marocaine qui a sillonné l’Europe (Paris, Zurich, Londres, Francfort et Amsterdam/La Haye) à la rencontre des investisseurs, se dit profondément marqué par le degré de confiance des zinzins internationaux envers le royaume.


      La vérité des marchés


      Les marchés, dit-on, ont toujours raison. Le fait qu’un fond de pension vient placer l’épargne collectée auprès de la population japonaise, chinoise ou autres, en misant sur les titres de dette émis par le Maroc pour une durée de 12 ans, le choix n’est assurément pas vide de sens.



      Le verdict des marchés sonne comme une douche froide pour certains commentateurs, y compris dans le milieu des affaires, qui broient du noir en dressant souvent un tableau apocalyptique de la situation économique du pays.


      Trois facteurs clés ont joué en faveur du Maroc, nous confie ce membre de la délégation marocaine qui a pris part au road show précédant l’émission d’eurobonds:


      -Un, la stabilité du pays tend à renforcer la confiance dans son économie. Le leadership du roi Mohammed VI a d’ailleurs été salué par tous les investisseurs rencontrés lors du road show.



      -Deux, les réformes entreprises par le Maroc dans le cadre de la modernisation de son économie ont été payantes. Toutes les agences internationales de notation (Standard & Poor’s, Fitch, Moody’s) s’accordent à applaudir les efforts menés dans ce sens.



      -Trois, la maîtrise des équilibres macro-économiques et la résilience dont a fait preuve l’économie malgré la succession de plusieurs chocs externes (printemps arabe, hausse des prix du pétrole, etc).



      Le Maroc a toujours réussi à préserver son déficit budgétaire autour de 3,5% du PIB. Même dans les pires moments, l’on parvient toujours à préserver un stock d’avoirs en devises assez suffisant pour combler les besoins de 5 à 6 mois d’importations. Un pays comme la Tunisie, qui affiche 4,8% de déficit en 2018, a dû payer cher un emprunt similaire lancé en juillet dernier, en s’attribuant un coupon de 6,37% pour un eurobond de 700 millions d’euros et une maturité de 7 ans.




      Il convient de noter que le taux négocié par le Maroc pour son eurobond (1,5%) est plus intéressant que celui que proposent les institutionnels marocains sur le marché secondaire local (le taux à 10 ans sur les bons du Trésor est à 2,90%).



      Autrement dit, les conditions de financement proposées par les marchés internationaux sont nettement plus favorables que celles disponibles sur le marché intérieur. Mieux encore, le taux de 1,5% correspond au même niveau obtenu par le Maroc dans le cadre des financements dits concessionnels, généralement adossés à des exigences plus strictes (emprunts mobilisés auprès de la Banque mondiale, la BAD, l’Agence française de développement, etc).



      Face à cette nouvelle configuration du marché monétaire, l’arbitrage du gouvernement devrait tourner davantage vers la dette extérieure, après avoir misé pendant de longues années sur le marché intérieur. Au sein du ministère des Finances, plusieurs responsables estiment que le contexte actuel, appuyé par un déficit minutieusement maîtrisé, pousse à examiner d’autres possibilités d’endettement. «Il y a de la marge pour aller s’endetter sur le marché international si on veut financer deux ou trois projets structurants pour l’avenir du Maroc. Il faut savoir que pour un emprunt de 1 milliard d’euros, l’écart entre 1,5% et 6% de taux d’intérêt se chiffre en plusieurs centaines de millions de dirhams au titre des charges et intérêts», soutient un cadre de la direction du Trésor et des financements extérieurs.



      En tout cas, l’idée donne déjà quelques pistes de réflexion et rien n’exclut de nouvelles sorties du Trésor sur le marché international avec l’objectif de mobiliser les financements de mégaprojets, tels que la LGV Marrakech -Agadir ou encore la voie-express Agadir-Dakhla, pour ne citer que ces deux-là, qui ont fait l’objet d’une attention particulière du souverain dans son dernier discours prononcé à l’occasion de la fête de l’Indépendance.

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      • #4
        Il y a de la marge pour aller s’endetter sur le marché international si on veut financer deux ou trois projets structurants pour l’avenir du Maroc.
        le maroc a besoin d'investir massivement dans les infrastructures. moins de 2% de taux d’intérêts, pour moi, c'est de l'argent gratuit. il faut en profiter tant que c'est possible.

        le port de dakhla, kenitra...une ligne de chemin de fer de Marrakech à Laayoune...le tunnel de tichka... tous ces projets ne devraient pas couter plus de 5 milliards $, et le gvt s'est vu offert cette somme à 1.5%, incroyable, il faut foncer.

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        • #5
          macha allah, macha allah !

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          • #6
            Le 21 novembre est une date à marquer d’une pierre blanche ...
            Ce sera désormais un jour férié au même titre que la fête du trône ou l'Aid !

            Sérieux, c'est juste un prêt qui s'ajoutera à la dette (pesante) et qu'il faudra rembourser. Rien de plus

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            • #7
              Comme d'habitude tu fais semblant de ne pas comprendre !

              Ce qui est à retenir ici c'est le faible taux d'emprunt qui démontre la confiance des marchés financiers dans les capacités de remboursement du Maroc !

              La demande a été sursouscrite 5.3 fois !
              Dernière modification par LockDown, 24 novembre 2019, 16h09.

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              • #8
                incroyable, il faut foncer.
                j'espère que c'est dans le mur

                Sérieusement, le gouvernement aurait du examiner ses dépenses
                il y a bcp de chose à revoir notamment
                le budget militaire,
                l'éducation (ah oui il faut optimiser ce budget au lieu de toujours dépenser en croyant que la solution est dans l'augmentation du budget par des programmes souvent foireux. Il y a énormément de gaspillage. Il faut responsabiliser les collectivités surtout pour les niveaux inférieurs
                Les dépenses courantes des ministres des élus des fonctionnaires ....
                etc....
                .
                .
                ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                Napoléon III

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                • #9
                  Un super taux !
                  Pour celui qui a prêté....... dans la mesure où aujourdhui les pays et banques des pays développés empruntent à des taux négatifs....... cest a dire quil remboursent moins que le montant qui a été emprunté
                  Dernière modification par Cell, 25 novembre 2019, 18h27.
                  " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                  • #10
                    Attention les taux négatifs sont appliqués par les banques centrales pour relancer l'économie au niveau local.

                    Explication: Pour stimuler l'investissement par l'emprunt les banques centrales ont baissés leur taux d'intérêt pour faire en sorte que l'argent frais sorte des circuits de la finance et qu'il puisse aller financer la "véritable économie" puise que la baisse des taux aura rendu l'investissement financier peu rentable voir déficitaire.

                    Certaines banques centrales sont même allées plus loin elles ont mis en place des taux négatifs ! C'est à dire qu'un prêt ne rapporte plus aux créanciers il rapporte à l'emprunteur.

                    Un taux positif fait qu'un prêt rapporte aux créanciers.

                    Un taux négatifs fait qu'un prêt rapporte aux emprunteurs.

                    Un tau nul ne rapporte ni à l'un ni à l'autre.

                    La mise en place d'un taux négatif est comme une sanction de la banque centrale qui de cette façon force les banques à financer l'économie.

                    Mais attention c'est une pratique qui s'opère sur le marché national, n'allons pas croire qu'un état va avec ses banques financer le développement d'un autre pays en lui proposant des taux negatifs

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                    • #11
                      Il y a des prets internationaux à des taux negatifs ?

                      Je ne pense pas.

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                      • #12
                        Aucun pays ne va en financer un autre à ses dépends ! Un pays peu faire grâce du remboursement des intérêts et dans certains cas faire grâce du reste à payer du prêt. Mais je n'ai jamais entendu parler d'un pays qui contracte un prêt avec un taux négatif hormis les banques centrales dans le cadre de leur marche bancaire intérieur

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                        • #13
                          Sérieux, c'est juste un prêt qui s'ajoutera à la dette (pesante) et qu'il faudra rembourser. Rien de plus
                          Et c'est bien en tenant compte de ce que tu écris que l'emprunt à été octroyé.
                          Celui de la capacité de rembourser par ses propres moyens en créant de la richesse
                          Alors,
                          Autant s'endetter de la manière la plus intelligente et rationnelle

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                          • #14
                            Envoyé par Cell
                            Pour celui qui a prêté....... dans la mesure où aujourdhui les pays et banques des pays développés empruntent à des taux négatifs....... cest a dire quil remboursent moins que le montant qui a été emprunté
                            en effet, les obligations d'états de la plupart des pays européens ont des rendements négatifs sur une maturité de 15 ans et moins, et c'est ce qui a aidé le gvt marocain dans sa dernière sortie à l'international. l'Allemagne à titre d'exemple, s'endette a des taux proches de -0.5% sur 10 ans, la France aussi. l'Espagne c'est a peu pres 0.5% sur 10 ans...la Grece et l'Italie ont eux des taux proches de ceux du Maroc. c'est pour ça que je dis qu'il faut saisir cette occasion pour prendre le max d'argent car cette situation ne va pas et ne peut pas durer longtemps. mais les notres sont lourds, ils ne réagiront que quand la fête sera terminée malheureusement.

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                            • #15
                              L' endettement est devenu un franc succès et une réussite économique å présent ...
                              ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                              On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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