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Les candidats promettent tous de récupérer les fonds détournés vers l’étranger A l’assaut d’un trésor caché

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  • Les candidats promettent tous de récupérer les fonds détournés vers l’étranger A l’assaut d’un trésor caché

    La récupération de l’argent illicitement transféré à l’étranger reste une question intéressante, dès lors qu’elle restitue le sentiment partagé par la majorité des Algériens.
    Demain sera bouclée la première semaine de la campagne électorale et les candidats sont toujours à la recherche du mot qui accroche, la phrase qui mobilise, l’idée qui harangue les foules, la proposition qui braque l’opinion et l’action qui fait le buzz. Cependant, sur le piano où se jouent les harmonies électorales, ils s’accordent sur une même symphonie, mais qu’ils exécutent différemment : la récupération de l’argent illicitement transféré à l’étranger. Estimé à plusieurs dizaines, voire des centaines de milliards de dollars, ce trésor fait baver en ces temps de crise. Du pain bénit pour les cinq prétendants à la présidentielle, qui ne trouveront pas mieux que cette cagnotte pour faire des promesses et donner ainsi du rêve comme l’exige exactement la pratique politique. Tous ont juré de récupérer cet argent qui dort quelque part dans des paradis fiscaux. La grande question est comment y parvenir? Jusque-là, seul le candidat Ali Benflis en donne quelques éléments de réponse. Pour le candidat de Talaïe El Hourriyete, il existe cinq procédures pour contribuer à la récupération de l’argent volé. Pour ce faire, il compte sur les accords internationaux de lutte contre la corruption en s’appuyant sur l’action de la diplomatie algérienne. Cette dernière, explique-t-il, doit s’adresser officiellement aux pays concernés pour soulever la question du recouvrement de ces fonds. En juriste avisé, Benflis compte «blinder» son action, en s’adressant aux cabinets d’avocats spécialisés dans la récupération de ces fonds. Abdelaziz Belaïd, tout comme Bengrina ne s’aventurent pas dans le monde de la finance internationale et des systèmes bancaires qu’ils ne semblent pas maîtriser. Cela ne les empêche pas de promettre à œuvrer à «la récupération des fonds détournés vers l’étranger». Plus audacieux, Abdelmadjid Tebboune dit récupérer cet argent car il sait «où le trouver». Une belle manière d’épicer une promesse électorale. Mais à force de rajouter des condiments, cette promesse risque de devenir trop piquante. En affirmant qu’il sait où se trouve cet argent tout en gardant secrète cette information, en dépit des lois en vigueur, l’ancien Premier ministre ne s’expose-t-il pas à d’éventuels tracas judiciaires ? Cacher des informations ou des pièces à conviction pouvant contribuer à la manifestation de la vérité est passible de poursuites judiciaires. Cette fantaisie de Tebboune, n’a pas échappé à Azzedine Mihoubi qui, lui aussi, promet de «récupérer l’argent public dilapidé par la bande», s’il venait à gagner le scrutin présidentiel du 12 décembre prochain ajoutant en guise d’allusion indirecte à son rival Tebboune que «ceux qui connaissent le montant exact de l’argent volé, ce sont eux qui l’ont volé et personne d’autre».
    La première difficulté que soulève Hind Benmiloud, l’avocate à la Cour suprême et au Conseil d’Etat, est de faire une évaluation précise des sommes transférées à l’étranger. Ce que nous ignorons pour le moment. La même appréhension est soulevée par Mohamed Boukhari, expert financier, affirmant qu’il faut avoir des structures adéquates pour pouvoir revenir sur la traçabilité des opérations de transfert d’argent suspectées. Enfin, pour l’ancien gouverneur de la Banque d’Algérie, Abderrahmane Hadj Nacer, le combat est perdu d’avance. Il y a quelques semaines il a affirmé sur les ondes de la radio publique, Chaîne 3, que «l’argent détourné ne pourra jamais être récupéré». On est loin dans cette première semaine de campagne électorale des grands coups de sabre des batailles présidentielles où le sens du verbe et le goût des postures martiales sont de rigueur. Cela étant, la récupération de l’argent illicitement transféré à l’étranger reste une question par ailleurs très intéressante, dès lors qu’elle restitue le sentiment partagé par la majorité des Algériens. Sauf que nous sommes dans un contexte de promesses à la fois politiques et électoralistes. La réalité du terrain est tout autre. L'Expression.

  • #2
    "yaw mergou", que ces 5 guignoles commencent par rendre l'argent qu'ils ont volé au peuple Algérien :22:

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    • #3
      Ces argent sont dans les paradis fiscaux ..les dirigeants de ces pays veulent continuer leurs ingérences dans le pays alors c’est la carotte qu on donne au peuple

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      • #4
        Il est difficile pour ne pas dire impossible de récupérer l'argent public dilapidé qui dorment dans les banques des paradis fiscaux car les procédures juridiques sont compliquées et peuvent durer des années. Les banques sont particulièrement rétives a restituer l'argent détourné car considéré propriété privée. L'Algérie n'a signée aucune convention avec des pays concernés relative aux restitutions des biens publics détournés et les Etats demandeurs pourront ne pas voir d'aucun centime retourné dans ses caisses.

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