27 TERRORISTES, DONT UN EMIR NATIONAL, Y AVAIENT DEJA ETE ELIMINES
Béjaïa : le GSPC frappé à la tête
L’offensive militaire déclenchée depuis depuis dimanche dernier s’est encore poursuivie avec une plus forte intensité, ce vendredi, dans un bastion de terroristes basé au lieudit Mardj Ouamane, sur les massifs forestiers surplombant la ville d’Amizour. Selon des sources sûres, le premier bilan de l’assaut donné vers 14 h hier vendredi, indique que trois autres terroristes du GSPC ont été éliminés et trois kalachnikovs récupérées, ce qui porterait le nombre de terroristes tués à 27 dont “l’émir” Soheib et 2 de ses lieutenants.
La population n’en croyait pas les images qui défilaient devant ses yeux. Des scènes de combats armés se déroulaient à quelques centaines de mètres seulement du village Mardj Ouamane. Un véritable spectacle pour nombre de citoyens de la région qui ont suivi pendant toutes ces journées l’offensive de l’armée nationale pour anéantir un groupe important du GSPC localisé dans les maquis d’Amizour. Durant toute l’opération, un véritable déluge de feu s’est abattu sur les maquis d’Ibakouren afin de détruire les abris du GSPC et faire exploser les mines afin de permettre l’assaut final vers les retranchements du groupe terroriste. L’opération a redoublé d’intensité depuis mercredi dernier. De très gros moyens matériels et humains ont été déployés sur les lieux des opérations pour anéantir les dernières poches de résistance dans la région. A 9h du matin, tout paraissait calme dans ce village de Mardj Ouamane, brutalement projeté sous les feux de la rampe. A notre arrivée sur les lieux, une foule immense s’est déjà formée à quelque 200 m à vol d’oiseau, juste en face de l’endroit où se terrait le groupe terroriste, un endroit fortement boisé, encerclé par de nombreux éléments de l’armée nationale. L’assaut paraissait imminent. Des grosses pièces, des canons, des chars pilonnaient les poches du groupe salafiste. Sur la RN75 reliant Amizour à Béjaïa, fermée à la circulation automobile pour les besoins de l’opération, les forces combinées y étaient postées. Le PC grouillait de militaires qui se préparaient à donner l’assaut. A 11h30, les engins des travaux publics, bulldozers entre autres, étaient en place avec les militaires qui s’apprêtaient à endosser des gilets pare-balles. S’ensuivirent d’intenses bombardements avec les feux allumés pour couper toute retraite aux terroristes. Quelques instants après, on ordonne l’arrêt des bombardements pour permettre aux troupes armées de progresser vers les lieux supposés abriter des casemates. Des hélicoptères de combat n’ont pas également cessé de pilonner les endroits supposés abriter des terroristes avec des moments de répit pour permettre aux soldats de progresser. Les détonations assourdissantes des chars ont provoqué une panique indescriptible parmi les villageois. Les bombardements se sont encore poursuivis avec une cadence soutenue pendant presque une demi-heure. On apprendra que des terroristes auraient tenté de s’échapper malgré l’étau autour des refuges. Des militaires seraient blessés alors que plusieurs terroristes furent tués. On avance le chiffre de trois terroristes tués retranchés dans une casemate dont l’émir Soheib et dix-sept auraient été déchiquetés par les bombes. Quatre autres terroristes ont été abattus au début de l’opération dimanche dernier. Le week-end passé, c’était la même ambiance de guerre observée sur les lieux de l’opération de ratissage. La curiosité des villageois et des citoyens de localités avoisinantes était la même. Les automobilistes qui empruntaient la RN12 à hauteur du sens unique, lieu où sont visibles les maquis qui servaient de refuge aux terroristes marquaient des haltes pour observer les combats qui s’y déroulaient. Dans la journée d’hier vers 14h, trois autres terroristes ont été tués, des casemates détruites et trois kalachnikovs récupérés, selon notre source qui précise que le bilan risque de s’alourdir dans les heures qui viennent. A l’heure où nous mettons sous presse, des hélicoptères pilonnaient toujours l’endroit où se terraient les sbires de Soheib.
A. K. et Kamel Gaci (le soir d'algérie)
Béjaïa : le GSPC frappé à la tête
L’offensive militaire déclenchée depuis depuis dimanche dernier s’est encore poursuivie avec une plus forte intensité, ce vendredi, dans un bastion de terroristes basé au lieudit Mardj Ouamane, sur les massifs forestiers surplombant la ville d’Amizour. Selon des sources sûres, le premier bilan de l’assaut donné vers 14 h hier vendredi, indique que trois autres terroristes du GSPC ont été éliminés et trois kalachnikovs récupérées, ce qui porterait le nombre de terroristes tués à 27 dont “l’émir” Soheib et 2 de ses lieutenants.
La population n’en croyait pas les images qui défilaient devant ses yeux. Des scènes de combats armés se déroulaient à quelques centaines de mètres seulement du village Mardj Ouamane. Un véritable spectacle pour nombre de citoyens de la région qui ont suivi pendant toutes ces journées l’offensive de l’armée nationale pour anéantir un groupe important du GSPC localisé dans les maquis d’Amizour. Durant toute l’opération, un véritable déluge de feu s’est abattu sur les maquis d’Ibakouren afin de détruire les abris du GSPC et faire exploser les mines afin de permettre l’assaut final vers les retranchements du groupe terroriste. L’opération a redoublé d’intensité depuis mercredi dernier. De très gros moyens matériels et humains ont été déployés sur les lieux des opérations pour anéantir les dernières poches de résistance dans la région. A 9h du matin, tout paraissait calme dans ce village de Mardj Ouamane, brutalement projeté sous les feux de la rampe. A notre arrivée sur les lieux, une foule immense s’est déjà formée à quelque 200 m à vol d’oiseau, juste en face de l’endroit où se terrait le groupe terroriste, un endroit fortement boisé, encerclé par de nombreux éléments de l’armée nationale. L’assaut paraissait imminent. Des grosses pièces, des canons, des chars pilonnaient les poches du groupe salafiste. Sur la RN75 reliant Amizour à Béjaïa, fermée à la circulation automobile pour les besoins de l’opération, les forces combinées y étaient postées. Le PC grouillait de militaires qui se préparaient à donner l’assaut. A 11h30, les engins des travaux publics, bulldozers entre autres, étaient en place avec les militaires qui s’apprêtaient à endosser des gilets pare-balles. S’ensuivirent d’intenses bombardements avec les feux allumés pour couper toute retraite aux terroristes. Quelques instants après, on ordonne l’arrêt des bombardements pour permettre aux troupes armées de progresser vers les lieux supposés abriter des casemates. Des hélicoptères de combat n’ont pas également cessé de pilonner les endroits supposés abriter des terroristes avec des moments de répit pour permettre aux soldats de progresser. Les détonations assourdissantes des chars ont provoqué une panique indescriptible parmi les villageois. Les bombardements se sont encore poursuivis avec une cadence soutenue pendant presque une demi-heure. On apprendra que des terroristes auraient tenté de s’échapper malgré l’étau autour des refuges. Des militaires seraient blessés alors que plusieurs terroristes furent tués. On avance le chiffre de trois terroristes tués retranchés dans une casemate dont l’émir Soheib et dix-sept auraient été déchiquetés par les bombes. Quatre autres terroristes ont été abattus au début de l’opération dimanche dernier. Le week-end passé, c’était la même ambiance de guerre observée sur les lieux de l’opération de ratissage. La curiosité des villageois et des citoyens de localités avoisinantes était la même. Les automobilistes qui empruntaient la RN12 à hauteur du sens unique, lieu où sont visibles les maquis qui servaient de refuge aux terroristes marquaient des haltes pour observer les combats qui s’y déroulaient. Dans la journée d’hier vers 14h, trois autres terroristes ont été tués, des casemates détruites et trois kalachnikovs récupérés, selon notre source qui précise que le bilan risque de s’alourdir dans les heures qui viennent. A l’heure où nous mettons sous presse, des hélicoptères pilonnaient toujours l’endroit où se terraient les sbires de Soheib.
A. K. et Kamel Gaci (le soir d'algérie)
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