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Ingérences du Parlement européen : la main de la France

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  • Ingérences du Parlement européen : la main de la France

    Ingérences du Parlement européen : la main de la France


    Algerie 1 - Par Khidr Ali| 23 Novembre 2019 | 18:04

    Ce qui n’était, jusqu’à récemment, qu’une suspicion légitime, est devenu une certitude documentée et bien établie.

    Le Parlement européen a, en effet, décidé d’inscrire à l’ordre du jour de sa prochaine session plénière, du 28 novembre 2019 à Strasbourg, le vote d’une résolution d’urgence sur l’« emprisonnement des défenseurs des droits de l'homme et la liberté religieuse en Algérie ». Un titre fourre-tout, accouché au forceps par ses deux initiateurs français, dans le cadre de la poursuite de leur agenda commun d’ingérence dans les affaires intérieures algériennes.

    Il n’est guère étonnant de constater que cette rupture dans l’attitude de l’Union européenne, qui jusqu’à récemment, réitérait une énième fois son strict « respect de la souveraineté algérienne », soit l’œuvre d’eurodéputés français, en les personnes de Raphaël Glucksmann et de Bernard Guetta, qui, comble de l’ironie, appartiennent à deux groupes politiques aux orientations programmatiques différentes, mais les deux compères ayant en commun, un ressentiment haineux et partagé à l’égard de l’Etat et du peuple algériens.

    Une aubaine inespérée pour un certain Bernard Guetta, eurodéputé élu sur la liste européenne du Président Emmanuel Macron et naguère journaliste et chroniqueur besogneux sur une radio nationale française, qui se fera un malin plaisir pour remettre en service sa plume fielleuse pour s’adonner à son sport favori de l’algerian bashing. Il répète d’ailleurs, à l’envi, que l’Algérie est un pays sclérosé parce que le pouvoir militaire a succédé à la France coloniale et que les algériens se réjouissent du retour des militaires français à leur frontière sud (sic)

    Mais c’est surtout le vaniteux et narcissique, Raphaël Glucksmann, eurodéputé socialiste, qui est l’inspirateur et l’artisan de cette forfaiture au parlement européen.

    Ce pur produit de la chapelle néo-conservatrice, atlantiste à ses heures perdues, a d’ailleurs fait ses premières armes dans le complotisme anti-russe en mode «BHL stagiaire» dans certaines républiques de l’Europe orientale, pour soutenir fougueusement ces fameuses « révolutions colorées » en Géorgie et en Ukraine, dont on connait, aujourd’hui, les laboratoires patentés qui les ont fabriquées. L’intéressé a été le gérant, peu glorieux, dans les années 2000, d’une société occulte de lobbying (Noé Conseil) qui a fait des soulèvements nationaux un fonds de commerce lucratif.

    Benoitement donc, notre preux et blanc chevalier, pourfendeur des Etats souverains, s’est fendu d’une lettre puérile sur son compte twitter pour revendiquer la paternité et s’attribuer ce « haut fait d’armes ». Le tout, enrobé de ces concepts attrape-nigauds, teintés d’un sentimentalisme condescendant et de sollicitude généreuse et complaisante, pour tenter (vainement) de duper l’opinion publique algérienne. Ainsi, On a droit à un enfantin « 1,2,3 Viva la démocratie », « mes amis algériens », « votre incroyable révolution », voire même à un « clin d’œil » à Total , histoire de bidonner, à la va vite, un semblant de crédibilité pour mieux laisser accroire à la prétendue « indépendance » de son initiative.

    Pourtant, le nouvel « ami » de l’Algérie au Parlement européen aurait été plus convaincant et certainement mieux inspiré de porter les préoccupations de son peuple, qui a lancé une véritable révolte sociale et citoyenne (mouvement des gilets jaunes) et qui souffre dans sa chair, chaque semaine, depuis maintenant plus d’une année, de l’usage disproportionné de la force avec l’emploi massif de matériels classés armes de guerre (grenades explosives GLI-F4, grenades de désencerclement à effet de souffle et contenant de la TNT, de lanceurs de balles LBD40, techniques de nasse pour mieux réprimer…)

    La myopie du Sieur Glucksmann à l’égard d’un mouvement social inédit dans son pays, avec son bilan catastrophique (11 décès, 24 éborgnés, 5 mains arrachées, 4300 blessés, 10 852 gardes à vue, 3 163 condamnations), n’a d’égal que son indifférence complice vis-à-vis de la situation de ses trois collègues catalans, Carles Puigdemont, Toni Comín et Oriol Junqueras Vies, dont la qualité de députés européens leur a été refusée, illégalement, selon l’avis juridique de l’Avocat Général de la Cour de Justice de l’Union européenne.

    Mais, là aussi, circulez, il n’y a rien à voir car l’acte de sédition qui est refusé sous d’autres latitudes est bien cautionné, sans état d’âme, lorsqu’il s’agit d’un Etat membre de l’Union européenne. Le fameux deux poids deux mesures si cher aux donneurs de lecons; les responsables des institutions européennes, si prompts à se mêler des affaires intérieures d’autres États, répètent inlassablement, s’agissant de la Catalogne où les violences policières étaient choquantes, qu’il s’agit là, «d’une affaire intérieure à l’Espagne » et qu’il n’est surtout pas question d’empiéter sur la souveraineté de ce pays.

    L’imposture est autrement plus parlante dans le cas des pertes tragiques en vies humaines que connaissent des mouvements de contestations un peu partout dans le monde, Irak (319 morts), Bolivie (23 morts), Iran (12 morts), Colombie (03 morts), Chili (22 morts), Hong Kong (01 mort), y compris au Liban (01 mort), pays natal de sa compagne, mais à propos duquel Raphaël Glucksmann ne peut, bien entendu, piper mot. On ne l’entend pas, non plus, sur la Palestine et les affreux massacres qui se perpétuent impunément à Gaza, lui dont le géniteur et directeur de conscience disait : « je regrette que l’offensive israélienne dans la bande de Gaza soit qualifiée de « disproportionnée » » car pour lui, le Hamas, « utilise la population de Gaza comme bouclier humain sans souscrire aux scrupules moraux et impératifs diplomatiques de son adversaire ». Tout simplement affligeant de cynisme froid et immoral.

    Enfin, si cette ingérence caractérisée constitue un précédent fâcheux dans les annales du Parlement européen, puisque la pratique et l’usage en cours dans cet hémicycle est de ne jamais interférer dans les situations nationales lorsque le pays en question est engagé dans un processus électoral, il faudrait surtout voir, dans cette initiative, malveillante et volontairement clivante, portée par deux apprentis-sorciers français, une tentative de polariser la société algérienne, pour essayer d’affaiblir et lézarder notre front interne qui est, et restera le bouclier et le rempart inexpugnable de notre souveraineté nationale.

    Nul doute, que cette énième entreprise sera vouée à l’échec face à la clairvoyance et à la vigilance du peuple algérien, qui connait fort bien ses ennemis d’hier et leurs serviteurs d’aujourd’hui.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Voilà que certains cercles très bien connus dans leurs positions internationales donnent un coup de main au régime Algerien, en lui permettant de brandir le chiffon de l'intervention étrangère et la main de la France. Souvenons nous ces mêmes cercles, qui avait envoyé une délégation dirigée par BHL et Jacques Lang en 1996, pour soutenir le régime militaire algérien, meilleur rempart contre l'avènement d'une démocratie et la pacification politique de l'Algerie.

    Rien d'étonnant de voir ces cercles s'agiter à la veille d'un tournant historique pour protéger leurs amis les rois dans cette partie du monde, passant de MBS, MBZ à M6, les meilleurs garants de certains intérêts régionaux...
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      Voici l'incarnation du deal scellé avec le régime honnis. Ce deal avec les puissances mondiales sera le tombeau de ce régime qui a tourné le dos au peuple algerien pour se partager les restes...

      Le porte-parole de la junte, Midouni, qui fait copain copine avec la présidente de la sous-commission des droits de l'homme, Arena, que c'est mignon...
      Dernière modification par ott, 25 novembre 2019, 06h49.
      Othmane BENZAGHOU

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      • #4
        le retours des pompier du régime Algériens ....
        dz(0000/1111)dz

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        • #5
          Madame arena est dans la retenue la plus complète, malgré l'insistance de la journaliste qui a fait son travail.

          Elle a clairement été briefée, et l'a laissé gérer sa propagande tranquillement.

          Il lui demande d'ailleurs son approbation à plusieurs reprises comme pour rappeler le bon comportement à avoir.
          “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
          Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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          • #6
            Bouteflika khalatha general wa hrab ... wahed ma ye friha
            “Time takes it all, whether you want it to or not.” —Stephen King

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            • #7
              La main de la France comme toujours !!! Alors qu'ils ont tous des comptes bancaires bourrés en France. Sans parler des villas, appâts etc...
              "Para alcanzar lo imposible, uno debe intentar lo más absurdo".
              Miguel de Cervantes.

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              • #8
                Procès d'intention.
                Si quelqu'un a compris, qu'il m'explique.
                Attendons au moins cette résolution d'urgence pour lancer les insultes contre l'Europe en général et notre ennemie préférée, La France.
                Mais surtout, ne perdons pas de vue notre Hirak, car c'est le plus important.

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                • #9
                  @Chif

                  Sa retenue face à une journaliste connue par ses accointances proche orientales et l'un des porte-paroles de l'armée est l'incarnation du deal scellé par les majors européens et américains avec ce régime... ils ont actionné leurs franges droits de l'hommistes, pour passer de la pommade au hirak, comme les yankees l'ont fait avec Sofiane Djilali primé comme le grand démocrate algérien par l'ONG POMED, connue pour être une antenne de la CIA, après avoir obtenu une loi sur mesure et des contrats pétroliers...
                  Othmane BENZAGHOU

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                  • #10
                    " Si quelqu'un a compris, qu'il m'explique.
                    Attendons au moins cette résolution d'urgence pour lancer les insultes contre l'Europe en général et notre ennemie préférée, La France
                    " laari1

                    Je corrobore totalement votre prose.

                    Wait and see.

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                    • #11
                      Interdiction de résidences et enquêtes sur les biens des politiques algériens : La résolution de l’UE qui fait trembler le pouvoir .
                      L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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                      • #12
                        Nul doute, que cette énième entreprise sera vouée à l’échec face à la clairvoyance et à la vigilance du peuple algérien, qui connait fort bien ses ennemis d’hier et leurs serviteurs d’aujourd’hui.
                        La majorité du peuple algérien connait son ennemi, c'est ceux qui ont dilapidé l'argent du peuple pendant un demi siècle et assassinés tous ceux qui n’étaient pas d'accord avec eux, ils continuent a menacer et à emprisonner ceux qui veulent se libérer de leur joug liberticide...qui sont -ils ? question pour un champion!

                        L'astuce aujourd'hui pour se maintenir au pouvoir, ils utilisent bourourou franssa, les terros, les mazabs, les kabyles...la meilleur de tous est que aujourd'hui ils essayent pour la énième fois de mobiliser les simples d'esprits contre les chiites, a cause des jeunes qui ont scandé " ya Ali ba3ouha!" en attribuant cette phrase a un complot chiite LOOOL contre l'Algerie Bialdou atawhid halilouya!!!! comme quoi tous les moyens sont bons pour débiliter les algériens!


                        Il n y a pas pire ennemi du peuple que ceux qui sont au pouvoir!
                        البعره تدل على البعير

                        Quand l’injustice devient la loi, la Résistance est un Devoir !✊🏼DZ

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                        • #13
                          du gnagnagna sans aucune consistance.
                          Il croit argumenter mais c'est vide.

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                          • #14
                            La "solution" par la Présidentielle forcée en passe de gêner les partenaires étrangers

                            Maghreb Emergent - Ihsane El Kadi - Journaliste et Editeur de presse Electronique

                            Les principales puissances partenaires de l’Algérie étaient prêtes à s’accommoder d’une façade civile restaurée au rabais pour reprendre une relation normale avec Alger. Elles avaient compté sans la détermination populaire et son pendant, une répression ascendante.

                            Les Américains et les principaux pays européens partenaires de l’Algérie sont mal à l’aise avec Ahmed Gaïd Salah, comme nouvel homme fort du pays depuis la chute du président Bouteflika. Son successeur par intérim Abdelkader Bensalah n’est pas un interlocuteur sérieux, et leur souhait est d’écourter la période de management brutal du pays par un chef militaire, scénario dont ils ont perdu l’habitude dans le cas de l’Algérie. Conséquence, la convocation du corps électoral le 15 septembre dernier pour une élection présidentielle avant la fin de l’année n’était pas une mauvaise nouvelle pour une majorité de chancelleries occidentales à Alger, à l’instar de celles de la Russie et de la Chine.

                            Des journalistes politiques ont pu entendre durant les mois de septembre et d’octobre, lors des fêtes nationales, ou des visites de personnalités étrangères à Alger, de nombreux diplomates américains ou européens, plaider poliment la nécessité de rétablir une « façade civile » du régime militaire qui « ne doit pas gouverner sous sa forme caricaturale actuelle ».

                            Les préoccupations classiques de « stabilité » et de relance du business » sont également les plus évoquées pour expliquer que des élections même loin d’être crédibles sont toujours une meilleure chose qu’une impasse politique totale. Cette perception d’un début d’issue possible à la « crise algérienne » s’est brouillée ces dernières semaines.

                            Changement de saison
                            La première expression remarquée d’une réserve vis-à-vis du rendez-vous « électoral » du 12 décembre est venue de Paris avec les vœux de Le Drian, le ministre français des Affaires étrangères, aux Algériens à l’occasion de leur « fête nationale » .

                            Aucune référence à la « reprise » du processus électoral décidé par le patron de l’armée algérienne. Le processus électoral n’a attiré depuis aucun commentaire officiel d’aucune capitale dans le monde, au moment même ou il est présenté par la propagande officielle à Alger comme l’issue inéluctable à « la crise politique ».

                            La gêne évidente qui monte chez les partenaires occidentaux de l’Algérie porte un visage. Celui du Hirak qui s’est redéployé en force depuis la convocation du corps électoral. Les marches populaires du 1er novembre ont été scrutées par les observateurs étrangers. Elles indiquent selon des analyses souvent convergentes que la lame de fond en faveur du changement conserve une énergie suffisante pour empêcher le retour au 21 février que suggère finalement l’élection présidentielle dans sa mouture du 12 décembre prochain.

                            La diversification des moyens de lutte du Hirak ces dernières semaines a compliqué le tableau et les pronostics en Algérie comme à l’étranger sur l’issue du bras de fer. Aux marches du vendredi et du mardi, se sont ajoutés les mouvements sociaux qui, combinent de fait un contenu corporatiste et une défiance politique, notamment la grève du 28 octobre à l’appel du CSA ; les protestas du Mahraz et des klaxons en soutien aux détenus d’opinion (les jeudis à 20 h) ; les rassemblements contre les projets de loi à l’APN à Alger, les marches nocturnes contre les élections (depuis cette semaine), les rassemblements systématiques contre les activités des candidats à la présidentielle, et l’extension à nouveau du mouvement à toutes les wilayas du pays, pour la première fois depuis plusieurs mois.

                            Les 48 wilayas ont connu ce vendredi 22 novembre des marches populaires en rejet des élections présidentielles du 12 décembre prochain. Il est possible d’ajouter à ce tableau les prémisses d’une autonomisation des corporations mises encore sous pression sous le management militaire de la transition version Gaid Salah : les magistrats ont fait grève et tentent de se dégager de la main de fer de l’exécutif, et les journalistes ont lancé « Sahafi Hor » (journaliste libre), pour s’organiser contre la censure imposée, souvent directement, par les services de sécurité et, par ricochet, par la plupart de leur éditeurs.

                            Vers un Goulag « tranquille »
                            Si l’accommodement de Washington, de Londres, et dans une moindre mesures de Bruxelles (pour l’Europe) avec la « solution » de l’élection présidentielle forcée est mise à mal ces dernières semaines, ce n’est pas directement parce que les Algériens sont mobilisés à nouveau par millions en cumulés contre le diktat de Ahmed Gaïd Salah, le nom le plus cité dans les marches. Même si cette mobilisation, encore une fois mal évaluée dans les prospectives des « spécialistes » est sur le point de compromettre la moindre vraisemblance d’un processus électoral supposé remettre à pied les institutions noyées de la République.

                            Si la gêne s’installe, c’est parce que cette mobilisation a aggravé la politique de la répression engagée à la fin du printemps dernier. L’Algérie est en train de se transformer tranquillement en un goulag pour l’expression. Le nombre des détenus d’opinion (Hirak) a dépassé les 300 au dernier comptage du comité pour la libération des détenus qui tient un carré sur Didouche Mourad tous les vendredi.

                            Les comparutions immédiates se sont multipliées en référence à un article de la nouvelle loi électorale (supposée renforcer le contrôle citoyen sur les urnes), et qui criminalise les protestations contre le processus électoral. La cadence des procès iniques des prévenus du Hirak s’accélere au point où les avocats ont décidé de boycotter les procédures au tribubal de Sidi M’hamed, ce qui renseigne sur la rapide dégradation de la situation des droits humains dans le pays.

                            La caution, même par le silence, des élections présidentielles du 12 décembre prochain correspond de plus en plus, de fait, à un assentiment à la vague de répression qui lui est objectivement attachée. Sans arrestations de plus en plus massives, condamnations de plus en plus lourdes et intimidations de plus en plus directes, le processus électoral et les 5 candidats qui le portent auraient vite disparu sous le nombre.

                            Ce tryptique légitimation par la force- rejet populaire pacifique- répression ascendante n’est même pas certain de s’arrêter au soir du 12 décembre si le processus va jusque-là. Il est promis à l’escalade dans tous les cas de figure en dehors d’une négociation et « d’un accord politique global » sur la transition que souhaitent les Algériens, auquel vient d’appeler à nouveau Abdelaziz Rahabi, l’ancien coordinateur de la conférence des forces du changement le 06 juillet dernier, présent parmi les manifestants à Alger vendredi dernier.

                            Mauvais présage
                            Le parlement européen va sans doute devoir ouvrir la voie dans la délibération sur le cas de la dérive algérienne contre le droit et les libertés. Il consacrera la semaine prochaine une session à la situation chez l’un de ses plus importants partenaires de la rive sud Méditerranée et devra sans doute voter « une résolution d’urgence ». C’est un mauvais présage.

                            Ce traitement est consacré aux pays abritant une situation de conflit interne qui interpelle la communauté internationale, européenne dans ce cas. Les résolutions d’urgence du parlement européen en 2019 ont traité de la situation humanitaire à Hong Kong, ou au Venezuela. L’escalade de la répression en Algérie met le pays sur une voie où les interpellations à l’international, d’abord par les ONG, ensuite par les parlementaires, enfin sous une forme ou une autre, par les exécutifs, va suivre le même chemin. Il faudra donc s’y habituer pour les Algériens tant que l’Etat-major de l’armée continuera de refuser une solution globale négociée en attente de nouveaux revers politiques annoncés.
                            Othmane BENZAGHOU

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                            • #15
                              28 novembre 2019
                              C'est à dire à moins de deux semaines du jour des élections, je ne sais à quoi jouent ceux qui ont inscrit le truc a cette date mais je suis sûr que ça va rien pondre ce parlement, et on dit déjà que la montagne va accoucher d'une souris.

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