Le Conseil des ministres a adopté mardi, lors d'une réunion, présidée par le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, un projet de loi visant à ériger les dix (10) circonscriptions administratives créées dans le sud algérien, et réparties sur huit (8) wilayas, en wilayas dotées de pleines prérogatives, a indiqué le conseil dans un communiqué.
Le Conseil des ministres a entamé ses travaux par l'adoption d'un projet de loi modifiant et complétant la loi 84-09 du 4 février 1984 relative à l'organisation territoriale du pays, présenté par le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, précise le communiqué.
Ce projet de loi "vise à ériger les dix (10) circonscriptions administratives créées dans le sud algérien, et réparties sur huit (8) wilayas, en wilayas dotées de pleines prérogatives, quatre (4) ans après leur création, et ce, au regard de la maturité de leur cadre institutionnel et opérationnel qui leur permet d'accomplir pleinement leurs missions, en toute autonomie", selon le même communiqué.
Ce découpage vise "à renforcer la décentralisation, à assurer une répartition équilibrée du territoire, à améliorer son attractivité de manière à répondre aux exigences du développement socio-économique au profit des citoyens, notamment dans les régions frontalières, et à rapprocher les services publics de ces régions".
Il vise également "à faire des wilayas du sud, qui passeront de 9 wilayas actuellement à 19 wilayas, un catalyseur du développement national, capable de prendre en charge les citoyens et de créer la dynamique économique escomptée qui érigera cette région en pôle régional par excellence".
A ce titre, le texte de loi prévoit la création de dix (10) nouvelles wilayas au sud du pays, à savoir: Timimoune, Bordj Badji Mokhtar, Ouled Djellal, Beni Abbès, In Salah, In Guezzam, Touggourt, Djanet, El-Meghaier et El-Menia. Le territoire national comptera ainsi 58 wilayas alors que le nombre de commune demeurera inchangé, soit 1.541 communes.
"Les nouvelles circonscriptions administratives au niveau des Hauts Plateaux ont été proposées sur la base de critères objectifs répondant au principe de décentralisation, à travers le rapprochement de l'administration du citoyen, ainsi qu'aux exigences du développement durable escompté au profit du citoyen et en réponse à ses aspirations exprimées, car étant la clé de voute du développement national, ce qui les habilitera à réaliser un véritable décollage en matière de développement et renforcera leur attractivité dans tous les domaines pour créer, ainsi, une dynamique au niveau de la bande des Hauts plateaux et contribuer à relier entre les régions du sud et celles du nord, conformément aux objectifs du Schéma national de l'aménagement du territoire (SNAT) pour 2030", ajoute le communiqué.
Ainsi, le projet de décret présidentiel prévoit la création de quarante-quatre (44) nouvelles circonscriptions administratives réparties sur dix- neuf (19) wilaya, à savoir: Laghouat (Aflou), Oum El Bouaghi (Ain Beida et Ain Mlila), Batna (Barika, Arris et Merouana), Bouira (Sour El
Ghozlane et Ain Bessem), Tébessa (Bir El Ater, Chéria et Ouenza), Tlemcen (Maghnia et Sebdou), Tiaret (Frenda et Ksar Chellala), Djelfa (Messâd et Ain Oussara), Setif (El Eulma, Bougaa et Ain Oulmene), Sidi Bel Abbes (Télagh, Sfisef, Ben Badis et Ras El Ma), Médéa (Ksar El Boukhari, Berrouaghia, Beni Slimane et Tablat), M'Sila (Bousaâda, Magra et Sidi Aissa), El Bayadh (El Abiodh Sidi Cheikh), Bordj Bou Arreridj (Ras El Oued), Tissemsilt (Theniet El Had), Khenchela (Chechar, Kaïs et Ouled Rechache), Souk Ahras (Sédrata et Taoura), Mila (Fardjiouan, Chelghuom Laïd et Tadjenanet) et Naâma (Mecheria et Ain Sefra).
Après l'adoption du projet du décret présidentiel, le Chef de l'Etat a chargé le chef du gouvernement de suivre "une méthodologie rationnelle en matière d'accompagnement de l'opération de création de ces nouvelles circonscriptions administratives, en tirant profit de l'expérience de création des circonscriptions administratives du sud du pays, et d'oeuvrer à la mobilisation de toutes les ressources humaines et matérielles nécessaires, à condition de traduire cette mesure, étape par étape, sur le terrain en vue d'impulser une forte dynamique au développement local, dans ces régions, et hisser le niveau des services publics prodigués aux citoyen.
Le Midi libre
Le Conseil des ministres a entamé ses travaux par l'adoption d'un projet de loi modifiant et complétant la loi 84-09 du 4 février 1984 relative à l'organisation territoriale du pays, présenté par le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, précise le communiqué.
Ce projet de loi "vise à ériger les dix (10) circonscriptions administratives créées dans le sud algérien, et réparties sur huit (8) wilayas, en wilayas dotées de pleines prérogatives, quatre (4) ans après leur création, et ce, au regard de la maturité de leur cadre institutionnel et opérationnel qui leur permet d'accomplir pleinement leurs missions, en toute autonomie", selon le même communiqué.
Ce découpage vise "à renforcer la décentralisation, à assurer une répartition équilibrée du territoire, à améliorer son attractivité de manière à répondre aux exigences du développement socio-économique au profit des citoyens, notamment dans les régions frontalières, et à rapprocher les services publics de ces régions".
Il vise également "à faire des wilayas du sud, qui passeront de 9 wilayas actuellement à 19 wilayas, un catalyseur du développement national, capable de prendre en charge les citoyens et de créer la dynamique économique escomptée qui érigera cette région en pôle régional par excellence".
A ce titre, le texte de loi prévoit la création de dix (10) nouvelles wilayas au sud du pays, à savoir: Timimoune, Bordj Badji Mokhtar, Ouled Djellal, Beni Abbès, In Salah, In Guezzam, Touggourt, Djanet, El-Meghaier et El-Menia. Le territoire national comptera ainsi 58 wilayas alors que le nombre de commune demeurera inchangé, soit 1.541 communes.
"Les nouvelles circonscriptions administratives au niveau des Hauts Plateaux ont été proposées sur la base de critères objectifs répondant au principe de décentralisation, à travers le rapprochement de l'administration du citoyen, ainsi qu'aux exigences du développement durable escompté au profit du citoyen et en réponse à ses aspirations exprimées, car étant la clé de voute du développement national, ce qui les habilitera à réaliser un véritable décollage en matière de développement et renforcera leur attractivité dans tous les domaines pour créer, ainsi, une dynamique au niveau de la bande des Hauts plateaux et contribuer à relier entre les régions du sud et celles du nord, conformément aux objectifs du Schéma national de l'aménagement du territoire (SNAT) pour 2030", ajoute le communiqué.
Ainsi, le projet de décret présidentiel prévoit la création de quarante-quatre (44) nouvelles circonscriptions administratives réparties sur dix- neuf (19) wilaya, à savoir: Laghouat (Aflou), Oum El Bouaghi (Ain Beida et Ain Mlila), Batna (Barika, Arris et Merouana), Bouira (Sour El
Ghozlane et Ain Bessem), Tébessa (Bir El Ater, Chéria et Ouenza), Tlemcen (Maghnia et Sebdou), Tiaret (Frenda et Ksar Chellala), Djelfa (Messâd et Ain Oussara), Setif (El Eulma, Bougaa et Ain Oulmene), Sidi Bel Abbes (Télagh, Sfisef, Ben Badis et Ras El Ma), Médéa (Ksar El Boukhari, Berrouaghia, Beni Slimane et Tablat), M'Sila (Bousaâda, Magra et Sidi Aissa), El Bayadh (El Abiodh Sidi Cheikh), Bordj Bou Arreridj (Ras El Oued), Tissemsilt (Theniet El Had), Khenchela (Chechar, Kaïs et Ouled Rechache), Souk Ahras (Sédrata et Taoura), Mila (Fardjiouan, Chelghuom Laïd et Tadjenanet) et Naâma (Mecheria et Ain Sefra).
Après l'adoption du projet du décret présidentiel, le Chef de l'Etat a chargé le chef du gouvernement de suivre "une méthodologie rationnelle en matière d'accompagnement de l'opération de création de ces nouvelles circonscriptions administratives, en tirant profit de l'expérience de création des circonscriptions administratives du sud du pays, et d'oeuvrer à la mobilisation de toutes les ressources humaines et matérielles nécessaires, à condition de traduire cette mesure, étape par étape, sur le terrain en vue d'impulser une forte dynamique au développement local, dans ces régions, et hisser le niveau des services publics prodigués aux citoyen.
Le Midi libre
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