Le candidat à la présidentielle contestée du 12 décembre, Abdelkader Bengrina veut se plaindre de certains dépassements présumés. Pas auprès de la justice ni auprès l’instance indépendante des élections, mais auprès du chef d’état-major de l’armée, Ahmed Gaïd Salah.
Lors d’un meeting tenu mercredi 27 novembre à Médéa, l’ancien ministre du Tourisme au début du premier mandat de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika a parlé d’une “certaine administration” qui aurait donné des instructions pour “favoriser et faire la promotion” d’un autre candidat, à Barraki (Alger) et Chlef.
Sans donner plus de précisions, M. Bengrina a annoncé qu’il allait se plaindre...auprès du général du corps d’armée. “S’ils ne s’arrêtent pas, je vais envoyer une lettre au chef d’état-major de l’armée nationale populaire”.
″[Je lui dirai] Monsieur le général de corps d’armée, il y a des institutions qui ont donné des instructions hier pour favoriser un candidat dans les wilayas que j’ai mentionné”, a-t-il affirmé.
“Je vais dénoncer les noms, les postes et mêmes les grades s’ils en ont, de tous ceux qui font ces pratiques contraires aux décisions du chef d’état-major”, a-t-il ajouté.
La déclaration, insolite, du candidat intervient au moment où le mouvement populaire du 22 février se poursuit et exprime son refus à la tenue de la présidentielle du 12 décembre, considérée comme une opération de recyclage du pouvoir en place. Les manifestants réclament le départ des figures associées à l’ancien président et la mise en place des conditions nécessaires à une élection transparente.
Ahmed Gaïd Salah, tenant du pouvoir effectif depuis l’éviction de Abdelaziz Bouteflika, a pour rappel affirmé à plusieurs reprises et parfois avec véhémence que l’état-major de l’armée n’accepterait que l’élection présidentielle du 12 décembre comme solution.
Source: huffpostmaghreb
Lors d’un meeting tenu mercredi 27 novembre à Médéa, l’ancien ministre du Tourisme au début du premier mandat de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika a parlé d’une “certaine administration” qui aurait donné des instructions pour “favoriser et faire la promotion” d’un autre candidat, à Barraki (Alger) et Chlef.
Sans donner plus de précisions, M. Bengrina a annoncé qu’il allait se plaindre...auprès du général du corps d’armée. “S’ils ne s’arrêtent pas, je vais envoyer une lettre au chef d’état-major de l’armée nationale populaire”.
″[Je lui dirai] Monsieur le général de corps d’armée, il y a des institutions qui ont donné des instructions hier pour favoriser un candidat dans les wilayas que j’ai mentionné”, a-t-il affirmé.
“Je vais dénoncer les noms, les postes et mêmes les grades s’ils en ont, de tous ceux qui font ces pratiques contraires aux décisions du chef d’état-major”, a-t-il ajouté.
La déclaration, insolite, du candidat intervient au moment où le mouvement populaire du 22 février se poursuit et exprime son refus à la tenue de la présidentielle du 12 décembre, considérée comme une opération de recyclage du pouvoir en place. Les manifestants réclament le départ des figures associées à l’ancien président et la mise en place des conditions nécessaires à une élection transparente.
Ahmed Gaïd Salah, tenant du pouvoir effectif depuis l’éviction de Abdelaziz Bouteflika, a pour rappel affirmé à plusieurs reprises et parfois avec véhémence que l’état-major de l’armée n’accepterait que l’élection présidentielle du 12 décembre comme solution.
Source: huffpostmaghreb
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