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A la veille d'une rencontre de la chancelière allemande avec le président Mahmoud Abbas, les Palestiniens ont exhorté samedi Angela Merkel à mettre un terme au gel de l'aide internationale à leur gouvernement et à faire pression sur Israël pour relancer le processus de paix au Proche-Orient.
Angela Merkel a entamé samedi une visite de trois jours au Moyen-Orient. Elle doit arriver en Israël en fin de journée, après une rencontre avec le roi Abdallah de Jordanie. Dimanche, elle s'entretiendra séparément avec le Premier ministre israélien Ehoud Olmert et le président palestinien Mahmoud Abbas.
Lors de sa rencontre avec ce dernier, la chancelière allemande a l'intention de demander au nouveau gouvernement d'union nationale de se plier aux exigences de la communauté internationale (reconnaissance officielle de l'Etat hébreu et renonciation à la violence).
En Allemagne, les ministres européens des Affaires étrangères se sont engagés samedi à travailler avec Mahmoud Abbas et les ministres palestiniens non issus du Hamas. Ils n'ont pas reconnu le nouveau gouvernement, et n'ont pas davantage promis de rétablir l'aide directe au gouvernement. Cette aide a été suspendue l'an dernier après la victoire du Hamas aux élections générales.
Mahmoud Abbas va demander à Angela Merkel de faire pression sur les pays européens pour qu'ils reconnaissent le nouveau gouvernement palestinien. "Nous voulons tenter de convaincre Merkel de travailler avec le nouveau gouvernement", a fait savoir le ministre palestinien de l'Information, Mustafa Barghouti. "Nous espérons que l'UE prendra des mesures pour (...) atténuer l'impact négatif de l'embargo".
La visite de la chancelière allemande, dont le pays assure la présidence tournante de l'Union européenne, survient après la relance de l'initiative arabe de paix cette semaine lors du sommet de la Ligue arabe à Riyad. C'est une "bonne base pour initier un processus de paix", a souligné M. Barghouti. "Nous voulons qu'ils (les Allemands, NDLR) persuadent Israël d'avancer vers le processus de paix final".
Par AP
Angela Merkel a entamé samedi une visite de trois jours au Moyen-Orient. Elle doit arriver en Israël en fin de journée, après une rencontre avec le roi Abdallah de Jordanie. Dimanche, elle s'entretiendra séparément avec le Premier ministre israélien Ehoud Olmert et le président palestinien Mahmoud Abbas.
Lors de sa rencontre avec ce dernier, la chancelière allemande a l'intention de demander au nouveau gouvernement d'union nationale de se plier aux exigences de la communauté internationale (reconnaissance officielle de l'Etat hébreu et renonciation à la violence).
En Allemagne, les ministres européens des Affaires étrangères se sont engagés samedi à travailler avec Mahmoud Abbas et les ministres palestiniens non issus du Hamas. Ils n'ont pas reconnu le nouveau gouvernement, et n'ont pas davantage promis de rétablir l'aide directe au gouvernement. Cette aide a été suspendue l'an dernier après la victoire du Hamas aux élections générales.
Mahmoud Abbas va demander à Angela Merkel de faire pression sur les pays européens pour qu'ils reconnaissent le nouveau gouvernement palestinien. "Nous voulons tenter de convaincre Merkel de travailler avec le nouveau gouvernement", a fait savoir le ministre palestinien de l'Information, Mustafa Barghouti. "Nous espérons que l'UE prendra des mesures pour (...) atténuer l'impact négatif de l'embargo".
La visite de la chancelière allemande, dont le pays assure la présidence tournante de l'Union européenne, survient après la relance de l'initiative arabe de paix cette semaine lors du sommet de la Ligue arabe à Riyad. C'est une "bonne base pour initier un processus de paix", a souligné M. Barghouti. "Nous voulons qu'ils (les Allemands, NDLR) persuadent Israël d'avancer vers le processus de paix final".
Par AP