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Le président du MSP, Boudjerra Soltani, compte récolter 30% des sièges à l’APN, le 17 mai prochain. Il a affiché son optimisme béat, jeudi, lors d’une émission radio de la Chaîne II. Son dernier score était à peine de 9,7% à l’issue du scrutin de 2002.
Le patron du MSP lâche son scoop: «Je peux vous dire, dés à présent, que nous allons modifier nos statuts pour limiter les mandats du président du parti à deux seulement parce que nous ne pouvons revendiquer l’alternance au pouvoir et la négliger dans nos structures internes».
Comme il rappelle qu’il avait donné une instruction, il y a un an, pour fixer les mandats des députés à deux. Mais cette annonce avait soulevé un tollé et avait été même rejetée par l’instance consultative du parti. Soltani indique, toutefois, qu’il n’y a que 5 ou 6 seulement qui se sont représentés.
Il estime que les critères de choix des listes ont été scrupuleusement respectés dans la mesure où les listes du MSP présentent de nouveaux visages. Mais il y a tout de même des ministres candidats. Il voit que Amar Ghoul relèverait le challenge à Alger si les autres décident d’aligner les grosses pointures.
Le PT a soulevé, récemment, la problématique des nantis qui viennent acheter des places sur les listes des partis politiques moyennant des sommes très alléchantes. Soltani n’y voit pas d’inconvénient, pourvu que les candidats nantis soient acceptés par les militants du parti. Il ne dit pas si quelques années de militantisme sont indispensables pour les faire admettre sur les listes. Il a évoqué, en outre, l’affaire Khalifa en se disant être à la disposition de la justice si elle veut encore l’écouter même s’il n’a pas grand-chose à ajouter, autre que ce qu’il a déjà dit.
Le MSP reste partie prenante dans l’Alliance présidentielle jusqu’à 2009. Après, on verra; il se peut que d’autres partis la rejoignent comme il se peut que le MSP la quitte, lâche-t-il.
Dans l’immédiat, il lance un appel solennel aux électeurs pour participer massivement au scrutin du 17 mai parce que «le vote est un moyen démocratique de changement».
Le MSP semble hésiter sur le thème des législatives. Son président sait que le score sera un indicateur sur le degré de représentativité de son parti. Il fait monter la barre plus haut en tablant sur 30% des suffrages, cherchant ainsi à donner du tonus à ses militants. Mais le prochain scrutin semble être porteur de surprises parce que les probabilités de truquage sont moindres.
Ce sera un test important pour l’ensemble de la classe politique. Mais il faudra attendre la soirée du 17 mai pour situer le poids de chacun. Après le scrutin, les nouveaux dispositifs seront mis en place. Il y aura une nouvelle Constitution, une nouvelle loi électorale, un nouveau code de l’information, etc. La refonte du dispositif se fera aussi sur la base des résultats du prochain scrutin. Le sort des partis, des petits partis sera définitivement scellé.
Par L'expression
Le patron du MSP lâche son scoop: «Je peux vous dire, dés à présent, que nous allons modifier nos statuts pour limiter les mandats du président du parti à deux seulement parce que nous ne pouvons revendiquer l’alternance au pouvoir et la négliger dans nos structures internes».
Comme il rappelle qu’il avait donné une instruction, il y a un an, pour fixer les mandats des députés à deux. Mais cette annonce avait soulevé un tollé et avait été même rejetée par l’instance consultative du parti. Soltani indique, toutefois, qu’il n’y a que 5 ou 6 seulement qui se sont représentés.
Il estime que les critères de choix des listes ont été scrupuleusement respectés dans la mesure où les listes du MSP présentent de nouveaux visages. Mais il y a tout de même des ministres candidats. Il voit que Amar Ghoul relèverait le challenge à Alger si les autres décident d’aligner les grosses pointures.
Le PT a soulevé, récemment, la problématique des nantis qui viennent acheter des places sur les listes des partis politiques moyennant des sommes très alléchantes. Soltani n’y voit pas d’inconvénient, pourvu que les candidats nantis soient acceptés par les militants du parti. Il ne dit pas si quelques années de militantisme sont indispensables pour les faire admettre sur les listes. Il a évoqué, en outre, l’affaire Khalifa en se disant être à la disposition de la justice si elle veut encore l’écouter même s’il n’a pas grand-chose à ajouter, autre que ce qu’il a déjà dit.
Le MSP reste partie prenante dans l’Alliance présidentielle jusqu’à 2009. Après, on verra; il se peut que d’autres partis la rejoignent comme il se peut que le MSP la quitte, lâche-t-il.
Dans l’immédiat, il lance un appel solennel aux électeurs pour participer massivement au scrutin du 17 mai parce que «le vote est un moyen démocratique de changement».
Le MSP semble hésiter sur le thème des législatives. Son président sait que le score sera un indicateur sur le degré de représentativité de son parti. Il fait monter la barre plus haut en tablant sur 30% des suffrages, cherchant ainsi à donner du tonus à ses militants. Mais le prochain scrutin semble être porteur de surprises parce que les probabilités de truquage sont moindres.
Ce sera un test important pour l’ensemble de la classe politique. Mais il faudra attendre la soirée du 17 mai pour situer le poids de chacun. Après le scrutin, les nouveaux dispositifs seront mis en place. Il y aura une nouvelle Constitution, une nouvelle loi électorale, un nouveau code de l’information, etc. La refonte du dispositif se fera aussi sur la base des résultats du prochain scrutin. Le sort des partis, des petits partis sera définitivement scellé.
Par L'expression