Le ministre de l’Economie a fortement critiqué la fabrication de best-sellers comme les Peugeot 208 et Renault Clio hors de France.
"Ce modèle de développement est un échec". Ce lundi, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire n’a pas mâché ses mots sur la stratégie de Renault et PSA. Devant l’ensemble des professionnels de la filière automobile, Bruno Le Maire a tancé les deux groupes français qui ne produisent plus en France leurs best-sellers, la Peugeot 208 et la Renault Clio. La première est fabriquée dans l’usine de Kenitra au Maroc et en Slovénie, à Trnava. La seconde est assemblée à Bursa, en Turquie.
"Qu’est-ce que cela veut dire? Nous produisons et nous assemblons au Maroc, en Slovaquie en Turquie pour réimporter en France à des fins commerciales. Je ne me satisfais pas d’un modèle où les deux véhicules les plus vendus en France – la Clio et la 208 – ne sont plus produits en France. Ce modèle de développement est un échec", a lancé le ministre.
Les constructeurs justifient en partie cette politique pour des raisons de coûts de production. Bruno Le Maire y voit lui un double échec: "Un échec économique, car il a conduit à délocaliser notre production et à détruire des emplois. La France est le pays d’Europe qui a le plus délocalisé son industrie automobile durant la dernière décennie. Un échec écologique, car il a conduit à l’augmentation des émissions de CO2".
Avant de conclure: "Nous ne voulons plus de ce modèle".
Une mission pour évaluer d'éventuelles relocalisations
Pour trouver un modèle alternatif, Bruno Le Maire lance un comité piloté par Hervé Guyot, "la mission d'évaluer dans les mois qui viennent avec les constructeurs les conditions pour maintenir et relocaliser l'activité en France (...) et améliorer les relations entre donneurs d'ordre et sous-traitants". Les premières conclusions devront être rendues en début d’année prochaine.
Le but est surtout de passer l’an prochain, d’aider les sous-traitants, touchés par cette baisse de production sur les best-sellers des deux marques, des baisses de production qui ne sont pas compensées par celles des modèles électriques par exemple. Reste à savoir si l’Etat actionnaire des deux groupes pourra influer durablement sur une relocalisation. Début août, Les Echos annonçaient que seulement 1,7 million de voitures seront produits dans l’Hexagone l’an prochain soit 22% de moins que cette année.
bfmtv
"Ce modèle de développement est un échec". Ce lundi, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire n’a pas mâché ses mots sur la stratégie de Renault et PSA. Devant l’ensemble des professionnels de la filière automobile, Bruno Le Maire a tancé les deux groupes français qui ne produisent plus en France leurs best-sellers, la Peugeot 208 et la Renault Clio. La première est fabriquée dans l’usine de Kenitra au Maroc et en Slovénie, à Trnava. La seconde est assemblée à Bursa, en Turquie.
"Qu’est-ce que cela veut dire? Nous produisons et nous assemblons au Maroc, en Slovaquie en Turquie pour réimporter en France à des fins commerciales. Je ne me satisfais pas d’un modèle où les deux véhicules les plus vendus en France – la Clio et la 208 – ne sont plus produits en France. Ce modèle de développement est un échec", a lancé le ministre.
Les constructeurs justifient en partie cette politique pour des raisons de coûts de production. Bruno Le Maire y voit lui un double échec: "Un échec économique, car il a conduit à délocaliser notre production et à détruire des emplois. La France est le pays d’Europe qui a le plus délocalisé son industrie automobile durant la dernière décennie. Un échec écologique, car il a conduit à l’augmentation des émissions de CO2".
Avant de conclure: "Nous ne voulons plus de ce modèle".
Une mission pour évaluer d'éventuelles relocalisations
Pour trouver un modèle alternatif, Bruno Le Maire lance un comité piloté par Hervé Guyot, "la mission d'évaluer dans les mois qui viennent avec les constructeurs les conditions pour maintenir et relocaliser l'activité en France (...) et améliorer les relations entre donneurs d'ordre et sous-traitants". Les premières conclusions devront être rendues en début d’année prochaine.
Le but est surtout de passer l’an prochain, d’aider les sous-traitants, touchés par cette baisse de production sur les best-sellers des deux marques, des baisses de production qui ne sont pas compensées par celles des modèles électriques par exemple. Reste à savoir si l’Etat actionnaire des deux groupes pourra influer durablement sur une relocalisation. Début août, Les Echos annonçaient que seulement 1,7 million de voitures seront produits dans l’Hexagone l’an prochain soit 22% de moins que cette année.
bfmtv
Commentaire