Algérie – Omar Rebrab, ancien concessionnaire de la marque coréenne Hyundai, a fait aujourd’hui des révélations fracassantes sur la réalité du montage automobile en Algérie.
Constitué comme partie civile dans le dossier du montage automobile, Omar Rebrab a été interrogé ce samedi par le juge du tribunal de Sidi M’hamed où se déroule l’un des procès les plus importants depuis l’indépendance de l’Algérie.
D’emblée, le fils du patron du Groupe Cevital affirme que tous leurs projets en matière d’assemblage de véhicules ont été bloqués par les autorités. « Les Coréens ont dit que c’était un problème politique : ‘Essayez de régler votre problème d’abord avec votre gouvernement, nous, nous n’avons aucun problème avec vous’. Cela faisait plus de 20 ans qu’on travaillait avec les Coréens », témoigne-t-il.
« Les Coréens ont ensuite, poursuit M.Rebrab, reçu une lettre du ministère selon laquelle un pré-agrément a été donné à Messieurs Arbaoui, Tahkout et Dziri ».
CKD ou DKD
Pour Omar Rebrab, en Algérie,il y a peu de marques qui font de la vraie intégration. « Vous avez la société SNVI qui fait du CKD et vous avez Renault qui fait du SKD. Tout le reste des marques font du DKD, qui veut dire : Les voitures sortent de l’usine montées, ils emmènent dans un autre hangar et ils les redémonte ; les pneus, les pare-chocs et de temps en temps quelques pièces », révèle-t-il.
« Les seuls véhicules que vous pouvez considérer ‘made in Algeria’ sont les ceux à qui on a donné des numéros de châssis. Malheureusement, dans le cahier des charges qu’ils ont fait, ils ont sauté le mot ‘DKD’. Aujourd’hui, il n’y a aucun intérêt pour l’Algérie de faire du boulonnage ; tout le monde fait du boulonnage aujourd’hui ! », martèle-t-il.
M. Rebrab conclut en rappelant que « le Groupe (Cevital) a été marginalisé, a été bloqué dans différents projets, entre autres dans les projets automobiles ».
alg 24
Constitué comme partie civile dans le dossier du montage automobile, Omar Rebrab a été interrogé ce samedi par le juge du tribunal de Sidi M’hamed où se déroule l’un des procès les plus importants depuis l’indépendance de l’Algérie.
D’emblée, le fils du patron du Groupe Cevital affirme que tous leurs projets en matière d’assemblage de véhicules ont été bloqués par les autorités. « Les Coréens ont dit que c’était un problème politique : ‘Essayez de régler votre problème d’abord avec votre gouvernement, nous, nous n’avons aucun problème avec vous’. Cela faisait plus de 20 ans qu’on travaillait avec les Coréens », témoigne-t-il.
« Les Coréens ont ensuite, poursuit M.Rebrab, reçu une lettre du ministère selon laquelle un pré-agrément a été donné à Messieurs Arbaoui, Tahkout et Dziri ».
CKD ou DKD
Pour Omar Rebrab, en Algérie,il y a peu de marques qui font de la vraie intégration. « Vous avez la société SNVI qui fait du CKD et vous avez Renault qui fait du SKD. Tout le reste des marques font du DKD, qui veut dire : Les voitures sortent de l’usine montées, ils emmènent dans un autre hangar et ils les redémonte ; les pneus, les pare-chocs et de temps en temps quelques pièces », révèle-t-il.
« Les seuls véhicules que vous pouvez considérer ‘made in Algeria’ sont les ceux à qui on a donné des numéros de châssis. Malheureusement, dans le cahier des charges qu’ils ont fait, ils ont sauté le mot ‘DKD’. Aujourd’hui, il n’y a aucun intérêt pour l’Algérie de faire du boulonnage ; tout le monde fait du boulonnage aujourd’hui ! », martèle-t-il.
M. Rebrab conclut en rappelant que « le Groupe (Cevital) a été marginalisé, a été bloqué dans différents projets, entre autres dans les projets automobiles ».
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