Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Rocambolesque fin de campagne électorale par...... Abdelkrim Zerzouri

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Rocambolesque fin de campagne électorale par...... Abdelkrim Zerzouri

    Rocambolesque fin de campagne électorale


    par Abdelkrim Zerzouri


    Autant la campagne électorale s'est déroulée dans un calme presque plat, dans le respect de la charte de l'éthique signée par les candidats et les patrons des médias, sa fin a enregistré d'énormes rebondissements, préjudiciables par ricochet à un candidat en particulier et tous les cinq dans leur ensemble, en leur faisant de l'ombre, au bas mot, et par extension à l'élection présidentielle elle-même. A commencer par ces verdicts rendus dans le procès contre des symboles du système à deux jours de la tenue de l'élection présidentielle, qui ont été accueillis par des avis mitigés de l'opinion. Le juge, sur la base de la loi, des preuves en sa possession et en son âme et conscience, a rendu des verdicts allant de 20 à 3 ans de prison ferme à l'encontre des ex-responsables investis de pouvoirs publics et des homme d'affaires qui ont défilé ces trois derniers jours à la barre des accusés, dont la plus sévère peine, 20 ans, accouplée du lancement d'un mandat d'arrêt international, a été prononcée contre l'ex-ministre Abdesselem Bouchouareb, puis Ahmed Ouyahia, 15 ans et Sellal qui a écopé de 12 ans de prison ferme, alors que deux autres ex-ministres, Youcef Yousfi et Mahdjoub Bedda, ont écopé chacun de 10 ans de prison ferme. D'autres accusés parmi les hommes d'affaires ont écopé de 10, 7, 5 et 3 ans, dont Ali Haddad qui a écopé de 7 ans de prison ferme.

    On voulait, peut être, bien faire en jugeant et en condamnant ces accusés à la veille de l'élection présidentielle, pour montrer aux citoyens sceptiques, avec le son et l'image, de hauts responsables dans les box des accusés, mais le résultat n'est pas du tout probant. Même si la population est soulagée de voir les membres de la « Issaba » (gang) défiler devant le juge, les citoyens s'attendaient à des peines plus sévères et la récupération de l'argent public détourné. Et, l'on sait, grâce à la vulgarisation judiciaire sur les réseaux sociaux, pas très sainte, d'ailleurs, que le cumul des peines n'est pas en vigueur en Algérie, et que les accusés écoperont uniquement, donc, de la plus sévère des peines dans les affaires qui les attendent encore devant le tribunal. Pourtant, il faudrait savoir que c'est la loi qui est appliquée et qu'il faudrait la changer, dans l'avenir, si on veut durcir les peines contre quiconque toucherait de ses mains sales aux deniers publics. Cela ne diminue en rien le fait que le procès en question reste « une leçon » pour tout responsable qui prendrait en main, à l'avenir, les destinées des affaires publiques. Sur autre plan, on a enregistré à la fin de la campagne électorale cet épisode d'espionnage avec l'arrestation et le placement en détention provisoire d'un individu qui a perpétré « des actes d'intelligence avec un Etat étranger auquel il transmettait des rapports réguliers sur la situation en Algérie en général, et sur les conditions de préparation de la présidentielle, en particulier ».

    Une affaire d'espionnage sans aucune incidence sur l'élection présidentielle, si ce n'est qu'il faut hausser le degré de vigilance à la veille de cet important rendez-vous. Mais, ce n'est pas uniquement l'effet recherché, car il y a des précisions qui bousculent la charte de l'éthique en orientant cette information comme une flèche vers un candidat à l'élection présidentielle. Ces précisions qui signalent que le suspect en question faisait partie du staff électoral du candidat à la présidentielle Ali Benflis et qu'il a déclaré avoir fait la connaissance du candidat en 2003 et qu'il lui a rendu ainsi qu'à sa famille plusieurs services, dont le règlement d'un problème de compte bancaire ouvert dans le pays étranger en question, en son nom et au nom de son épouse.

    Cela a, en toute logique, a fait réagir le candidat Ali Benflis, qui a considéré qu'on veut « nuire et porter atteinte à son image » en divulguant cette information, à 72 heures du scrutin présidentiel. Tout en soutenant qu'il est, lui-même, victime dans cette affaire d'intelligence avec un pays étranger, et que cet individu ne fait pas partie de son directoire de campagne électorale hormis qu'il était chargé de la sonorisation pendant ses meetings.

    Reste que le mal est fait et on mesurera son degré à l'issue du scrutin.


    Le Quotidien d'ORAN
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    A lire par ceux qui croient encore que l'élection est propre et que le candidat n'est pas connu .
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

    Commentaire


    • #3
      Iska
      A lire par ceux qui croient encore que l'élection est propre et que le candidat n'est pas connu .
      Ce n'est pas à toi de decider qui devrait lire cet article
      "L' Algérie c'est le seul pays, où quand les gens me tendaient la main c'était pour m'offir quelque chose alors que dans les autres pays c'était pour m' en demander " Yann Arthus Bertrand

      Commentaire


      • #4
        Ce n'est pas à toi de decider qui devrait lire cet article
        __________________
        Ne prend pas la mouche .
        Tu l'as lu , tu ne le trouves pas à ton gout ( loin de là).

        Commente l'article et c'est tout , ou passe ton chemin .
        " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

        Commentaire

        Chargement...
        X