Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Travail au noir à Montréal

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Travail au noir à Montréal

    Karim jeune de 30 ans, immigrant depuis 6 mois rencontra Habib, un jeune tunisien de 35 ans, immigrant lui depuis 1 an et demi.. tout deux se sont rencontré par les pures coïncidence dans ce café de centre ville de la Métropole Montréalaise.. différents sujets ont été élaboré, mais une fois que le sujet du travail entre en jeu, on aurait dit une porte d'armoire qu'on ouvre et ou derrière étaient classé des tas de trucs mal placé.. puis plouff .. tout se déballe par terre.

    Tous deux ayant un Diplôme chacun de son pays, bien coté et non pas le moindre, avec une multitude de postes de responsabilités, et ayant postulé pour des postes bien abaissés de leur profile, pour se faire une place mais en vain.. le chemin est encore plus rude qu'ils ne le croyaient...
    Habib demanda quand même à Karim si il sera intéressé par un simple travail de journalier ... « sûrement que oui » sursauta Karim qui pensa que peut importe quoi faire tant que cela permettra de rentrer au marché Québécois... mais Habib lui faisait savoir que c'est un job un peu spécial... ... non pas de drogue ou un truc de ce genre... mais plutot "une activité légale non-déclaré au fisc"

    Une petite discussion s'enchaina, ou chacun défendait l'idée ... mais Karim décida quand même de s'aventurer, puisque tout est nouveau pour lui dans ce nouveau monde et puis il pensa "qui ne tente rien n'a rien.." il fait quand même remarquer à Habib qu’il est doté d’une malchance et que ça se peut que ça marche pas.. Habib ne prêta pas intention à ces propos.
    Le lendemain il se réveilla tôt, comme toute personne qui travaille, pris le bus comme tout le monde qui va à son boulot ou à ses études, et rencontra Habib à une station... tous 2 ils se dirigèrent vers une agence "fantôme" comme l'a surnommais Habib. Là un bon nombre de futur employé sont assis sur des chaises en train d'attendre, des Marocains, Haïtiens, Algériens, Vietnamiens, et les seuls représentant de l’Europe c’étaient des Romains .. et Karim s'arrêta brusquement "mais c'est la photo que j'ai vu sur le journal de montréal 1 mois auparavant sur ce journaliste qui évoqua un sujet sur le marché noir au québec???ces chaises noires là?? donc c'est réel .. ça existe bel et bien..." il se le confirma en s'adressant au guichet (comme celui des banques) pour écrire son nom sur une liste (sorte de liste d'attente) .. la même photo qu'il a vu sur le journal de Montréal de ces guichets.

    Karim était quand même stupéfait de la manière avec laquelle il a été accepté: pas de CV, pas d'attente, pas d'entrevue... une seule visite de présence et hop au boulot.. Il ressentit une sorte de boule de frustration qui commença de son estomac et monta à sa gorge lorsqu'il compara les rudes obstacles pour avoir une jobine en blanc par rapport à un job en noir.

    7h tapante, un gars sortit d'un bureau avec une liste, appela les noms sur la liste, plusieurs individus se levèrent et suivaient ce gars… puis disparaissaient .. Karim et Habib furent appelé un quart d’heure plus tard.. ils descendirent les escaliers, un taxi (travaillant avec l’agence) les emmena à une société de cartons dans un quartier industrielle..

    C’est une grande société, apparemment elle investit un max, car elle vient d’acquérir le grand local de la société d’à coté, donc un investissement en immobilisation ..signe de bonne santé financière… Habib présenta la lettre de l’agence à la secrétaire. celle-ci les conduisit à l’intérieur de l’usine, et en chemin demanda à Habib « je vous connais vous? » « Vous me confondez sûrement avec quelqu’un M’dame » « ça se peut tu »… une fois arrivé en place pour le job la secrétaire les laissa sur place, Habib marmona «et vous croyez que je vous oublierais ma grande »..
    Par curiosité karim demanda ce qui se passe…
    Habib : « je suis venu 3 fois pour les relancer pour un poste de technicien que j’ai vu sur un journal d’annonce.. et cette connasse m’a fait baladé à chaque reprise… alors à mon tour je fais comme si je la connaissais pas »…
    Karim : « oui mais il se peut que tu es tombé sur une mauvaise période d’embauche »
    Habib : ah ouais et aujourd’hui on m’accepte pour un job en noir .. tu trouves que c’est logique ça toi? Que maintenant c’est une période d’embauche là?»
    Karim : « pas sure que de ce que je vais dire mais qui te dis que cette boite sait que nous travaillons en noir?il se peut qu’il paient leur cotisation mais l’agence empoche le reste »
    Habib : « hey mais t’es avec moi ou avec le lion? » ils rigolaient tous les 2 (car c’est une phrase issue d’une blague qui raconte qu’un chasseur se venta de la manière avec laquelle il pourra chasser un Lion, avec sa nouvelle carabine de chasse, son interlocuteur lui demanda « et si ça marche pas? » Alors il lui montra son nouveau petit pistolet, l’interlocuteur réponda « et si ça marche pas non plus » le chasseur réplique «bahh.. euh… je ferais le nécessaire avec ce couteau à la Rambo »,, encore une fois l’interlocuteur répondit « et si ça marche pas? »,.. là le chasseur lui cria : « Hey t’es avec moi ou avec le lion? » )

    12h midi, c’est le dîner.. ils engagèrent une conversation dans laquelle Karim évoqua son désaccord sur le fait d’accepter de travailler en noir.. et Habib répliqua que ce qu’ils font c’est une activité légal mais non déclaré, donc de prendre les choses cool.. Karim reprend encore plus vif que ça permettra d’avoir du pognon mais pas de l’expérience .. et Habib repris avec encore plus de détermination que les personnes, qui le font possèdent un niveau de scolarisation relativement élevé et que par conséquent il n'y a pas de lien entre la sous-qualification professionnelle et le travail au noir .. le comble c’est que seul le marché en noir acceptent cette catégorie .. et qu’en général l'économie souterraine fait une place privilégiée aux personnes relativement bien qualifiées… Karim allait reprendre quant la sonnette les avertis que le moment de reprendre a sonné

    le travail n’était pas trop fatiguant, peut être un coup de chance, mais la monotonie des tâches fait oublié à Karim ce désaccord qui persistait dans sa tête ..

    7h de l’après midi (12 heure de travail) on venait leur annoncer que malheureusement y aura pas de travail pour demain.. s’ils veulent ils peuvent rester travailler jusqu’à 11h du soir et partir après.. ils acceptèrent car tant que les heures passent tant que le compteur tourne…

    à 11h (16heure de travail) ils sortirent, un peu épuisé .. et là Karim observe un spectacle phénoménale : tout le tiers monde dans sa splendeur .. les seuls personnes qui attendent le bus du retour sortent de la même usine et ils sont tous issue d’une certaine catégorie de pays : le Maroc, l’Algérie, Haïti, Salvador, Guatemala, Congo, Roumanie… bizarrement y a pas de Suisses, de Luxembourgeois, d’Allemands se demanda Karim…. Peut être que ceux là n’acceptent pas , pour le moindre du monde ce genre de travail, ou tout simplement que la difficulté d’en trouver un légal est moindre ..

    Source: "l'Alternative"

  • #2
    merci pour l article interessant louali

    ca nous fait sortir de la monotonie de tes sujets toujours lies au sahara

    oui j ai connu des amis qui faisaient ce genre de boulot. c est fatiguant mais ca aide a payer le loyer pour certais etudiants.

    Commentaire


    • #3
      je suis stupefais!

      decicement tout est une entreprise la bas!

      Commentaire


      • #4
        Observayeur: "merci pour l article interessant louali"
        De rien mon frére.

        Commentaire

        Chargement...
        X