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**Bulughin** · 02 avril 2007, 12h01

Qui est Rachid Ali Yahya ?

Mohand Cid Ali-Yahia (dit Rachid)

En vert, c'est propre commentaire.Voir également la note 1

Né en Grande Kabylie, Mohand Cid Ali-Yahia est issu d'une famille de statut français[ façon implicite, peut être, de dire qu’il est converti au christianisme, mais Llah aâlam](1). II est étudiant à Ben-Aknoun qu'il quitte très tôt pour adhérer en 1946 au MTLD. Il collabore, durant la même année, avec Bennaï, Ould-Hamouda et Laïmèche, à la formation d'une cellule de réflexion sur la question identitaire. II participe en mai 1946 à une campagne d'inscriptions nocturnes, appelant au boycott des élections de la deuxième assemblée constituante. Elle est, selon Ait- Ahmed, sa première action au sein du PPA.
Très proche de Bennaï et d'Ould-Hamouda(2), il prend part à la réunion des berbéro-nationalistes d'Arcus de juillet 1948. II est envoyé à Paris à la fin du mois d'août 1948 par Bennaï. Il y entreprend des études de droit. Il est élu au Comité fédéral de la Fédération de France du MTLD par le congrès de novembre 1948. Il fait voter par le comité fédéral, à la même époque, une motion défendant la notion de "l'Algérie algérienne" et dénonçant le mythe d'une Algérie arabo-islamique. Elle obtient la majorité de 28 voix sur 32. Il s'oppose à une souscription pour la Palestine, ouverte par le PPA/MTLD. Ces deux actes ouvrent la crise dite "berbériste" au sein de la Fédération de France du MTLD. Responsable du journal "L'Etoile Algérienne", il écrit dans un texte cité par Janet D. Zagoria que "l'Algérie n'est pas arabe, mais algérienne. II faut former une union de tous les Algériens musulmans qui veulent lutter pour la libération nationale, sans distinguer entre Arabe et Berbère (...) Nous dépassons résolument la question raciale (...) Nous lisons depuis un certain temps dans les journaux et certains leaders l'ont dit, que l'Algérie est arabe. Non seulement ces propos sont faux, mais l'idée qu'ils expriment est clairement raciste, voire impérialiste...". Il est exclu du MTLD en 1949.
Mohand Cid Ali-Yahia crée en juin 1976 un parti d'opposition au régime de Boumediene, le Front Uni de l'Algérie Algérienne (FU.A.A.) où il reprend ses idées berbéristes exprimées en 1948! (2)

note :

1- je ne veux pas jeter de discrédit ( s’il y a matière à discrédit), sur cet honorable Monsieur. Mais, l’information doit être totalement honnête pour les visiteurs de ce message.

2- sur Ouali bennaï, voir la suite
Cette biographie est tirée de ce livre :

Ali Guenoun, Chronologie du mouvement berbère- Edition Casbah

**Bulughin** · 02 avril 2007, 12h10

O. BENNAI :1 gde figure nationaliste et du combat pour l'idendité Amazigh

Ouali BENNAI : Un révolutionnaire et leader berbéro-nationaliste

Ouali Bennaï, communément appelé Si Ouali N'Sénior (fils de Sénior), est le fils d'un petit cultivateur de Djemaa n’Saharidj. Il quitte très tôt sa Kabylie natale, comme la plupart de ses semblables, pour la Mitidja et Alger, pour devenir vannier puis maraîcher. Très tôtconvaincu par l'idée nationaliste, il adhère au parti du Peuple Algérien ( P.A A.) au début des années 1940 et devient l'un des responsables de la Grande Kabylie.Militant très dynamique, il fait partie à Alger en 1944, avec Mustapha Abdelhamid, Mustapha Dahmoune, Ahmed Haddanou dit "El-Kaba", Abdellcader Bouda... d'une organisation de choc du P.P.A. Cette organisation, citée par Benyoucef Benkhedda, avait pour mission de "défendre les responsables du parti'". Limitée à la capitale, cette organisation armée était dirigée par Ahmed Bouda, secondé par Mohamed Belouizdad.
Durant la même année il est désigné par la direction du P.P.A. comme agent de liaison pour les organisations estudiantines d'Alger. L'occasion lui est alors donnée d'entrer en relation avec les étudiants et lycéens de Ben-Aknoun dont Amar Ould-Hamouda, Omar Oussedik, Ali Laïmèche, Hocine Aït-Ahmed, Saïd Aïch, Sadek Hadjeres, Mohand Idir Aït-Amrane, tous originaires de Grande Kabylie. Ceux-ci constitueront très vite le groupe dit "berbéro-nationaliste". Bennaï va devenir le chef politique, le guide et surtout l'ami, le frère aîné, le conseiller de ces jeunes étudiants encore novices dans le domaine du politique. Il va les organiser dans le cadre du parti. " Chaque dimanche, écrit Aït Amrane, il (Bennaï) nous fixait rendez-vous dans un petit café de la rue Boulin, en Basse Casbah, pas très loin de la mosquée Ketchaoua. (...) Avec Si Omar, Laïmèche, Ould-Hamouda,Ahmed et Si Ouali, nous passions de longues heures à commenter les événements et à discuter politique, histoire et linguistique. C'est au cours de ces discussions que la question identitaire prend forme. C'est aussi . l'époque, janvier 1945, où Aït-Amrane compose le premier chant patriotique en berbère moderne, Ekker a mmis umazigh(debout, fils d'Amazigh)".
Très petit extrait de l'excelent livre de Ali Guenoun : Chronologie du mouvement berbère Ed. Casbah 1999

*Son grand ami, Amar Ould Hammouda est le cousin de Amirouche.

**Bulughin** · 09 avril 2007, 09h47

Né en Grande Kabylie, Mohand Cid Ali-Yahia est issu d'une famille de statut français[ façon implicite, peut être, de dire qu’il est converti au christianisme, mais Llah aâlam]

Bonjour à tous,

Ceci est complètement faux.
Rachid Ali Yahia est le frère de Abdennour Ali Yahi,l'avocat.

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conférence à Paris:question amazigh ds le mouvemt national

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