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Présidentielle en Algérie : « Le peuple a dit son mot »

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  • Présidentielle en Algérie : « Le peuple a dit son mot »

    Malgré la tenue du scrutin, des milliers de personnes ont pu faire entendre leur voix dans la rue. Et elle disait encore et toujours « non » au « système
    Ce jeudi 12 décembre, si l'élection s'est tenue, le « système » a pu mesurer la détermination des manifestants à en finir avec lui.

    « Makach initikhabat maa issabat (Il n'y a pas d'élection avec les bandes). » Ce slogan a résonné tout au long de ce jeudi 12 décembre dans plusieurs villes en Algérie, où un scrutin « décisif » pour le pouvoir s'est tenu malgré le rejet d'une grande partie de la population. La mobilisation des Algériens a surpassé les pronostics des observateurs les plus aguerris. Personne ne s'attendait à un déferlement aussi impressionnant défiant l'impressionnant dispositif de sécurité mis en place pour l'occasion. Dans la capitale, des milliers de personnes ont manifesté pour exprimer leur refus d'une élection présidentielle qui s'est déroulée dans des bureaux presque vides. Que faut-il retenir de cette journée inédite dans l'histoire du pays ?

    Bureaux de vote fermés en Kabylie
    Les premières tensions sont signalées dès les premières heures de la matinée en Kabylie. Sans surprise. Les habitants de cette région où aucun candidat n'a pu tenir un meeting électoral ont pris d'assaut des bureaux de vote que les autorités locales ont pu ouvrir en ville pour les fermer. L'un des centres a même été saccagé à Bejaïa. Dans la ville de Bouira, c'est le siège de l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie) qui a été incendié. À Tizi-Ouzou, l'opération a été suspendue pour « des raisons sécuritaires », selon un délégué de l'Anie cité par l'APS. Bilan : le taux de participation jusqu'à 15 heures dans au moins deux wilayas de cette région était des plus bas : 0.4 % à Tizi-Ouzou et 0.14 % à Bejaïa.

    Dans la capitale, les premiers groupes de protestataires autour d'un bureau de vote situé au centre-ville sont frappés et dispersés peu avant neuf heures par la police antiémeute, fortement déployée. Des interpellations sont effectuées systématiquement. Avant 11 heures, des manifestants se rassemblent à la rue Didouche-Mourad, d'autres à la place Maurice-Audin. Les forces de la police font encore alors usage de leur matraque pour les disperser. Sans succès. Les manifestants empruntent les ruelles parallèles avant de revenir sur les grandes artères et de défier le dispositif de sécurité.

    La tension monte. Les commerçants qui avaient choisi d'ouvrir décident pour la plupart de baisser le rideau. Des routes sont fermées à la circulation pour empêcher les groupes de manifestants affluant de plusieurs quartiers populaires de se rassembler. Peine perdue. Dans l'après-midi, les milliers d'Algériens venus dénoncer une opération visant, pour eux, à maintenir le système ont repris la place de la Grande Poste. Des rassemblements et des marches sont également organisés à Bordj Bou Arreridj, Constantine, Jijel et dans d'autres villes. Les images qui font le tour des réseaux sociaux et des médias internationaux sont complètement occultées par les médias publics et une bonne partie des chaînes de télévision privées.

    Dans le pays, les médias proches du système diffusent tout au long de la journée les images des électeurs devant ou dans les bureaux de vote notamment à l'intérieur du pays. Mais pas seulement. Ce sont également eux qui ont diffusé des images que les Algériens retiendront sans doute durant les jours à venir. Celles du frère du président déchu, Abdelghani Bouteflika, par exemple, en train de voter dans un centre électoral ou celles de la carte de vote d'Abdelaziz Bouteflika qui a fait une procuration à son frère. Autres clichés qui ont marqué les esprits aujourd'hui, ceux de Madani Mezrag, ex-chef de l'Armée islamique du Salut (AIS), qui fait une déclaration à un journaliste après avoir voté.

    Un président d'ores et déjà contesté
    Quel que soit celui qui sera élu au bout du premier ou du deuxième tour, le futur président de la République est d'ores et déjà contesté par une bonne partie des Algériens, déterminés à poursuivre les manifestations pour exiger un véritable changement de système. Un changement qui doit passer selon eux par une période de transition à l'issue de laquelle des élections libres et transparentes doivent être organisées. « Peu importe le taux de participation annoncé demain et quel que soit le nom du candidat « vainqueur », ces élections sont sans légitimité morale et politique car le peuple algérien a dit son mot aujourd'hui », écrit le sociologue Nacer Djabi.
    Le Point
    Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

  • #2
    J'allais poster l'article.

    Alors Chouan comment ça s'est passé à Charleville Mézières dans la salle prêtée par la France au pouvoir algérien pour la mascarade d'élections?


    La presse française commence à respirer. Face au tsunami d'hier, très belles images montrant le peuple repoussant pacifiquement les barrages de policiers mis sous pression, face aux nombreux témoins étrangers et articles de la presse internationale, le pouvoir mafieux a subit sa plus grosse défaite dans ce très long duel après 57 années de vol.

    L'entv a même diffusé une vieille vidéo de 2014 montrant une personne âgée entrain de voter alors qu'elle est décédée en 2015.
    Dernière modification par panshir, 13 décembre 2019, 10h37.

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    • #3
      Tu sais à Charleville Mézières, ce sont des Kabyles donc tout c'est passé dans le calme, il n'y avait personne!
      Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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      • #4
        Après cette mascarade d'élection à lalegerienne ou seulement une seule et unique région à su imposer ses valeurs de liberté face à un état militaire. Les Kabyles algérianistes prennent toujours pas que tant qu’ils ne seront pas assimilés a la sous culture bédouine arabe hilalienne ils ne pourront jamais être admis comme des citoyens a part entière. Le Chanteur Idir l’avait dit plusieurs fois dans ces interviews a travers la presse national . Dés qu’on lui posait la question sur l’amazighité. Mais, hélas, nos amis du FFS et du RCD croient toujours que les Arabes algériens ou arabophones allaient se transformer comme par miracle en democrate, tolérant et surtout laïcs et combattre comme des hommes la mafia militaro-islamiste . Mais, ces Arabes ou arabes de langue ont une vision de l’Algérie qui est la leur et n’ont aucunement l’intention de changer de cape. Il veulent un pays islamique, arabe de langue et de mentalité qui ressemblerait point par point au pays de l’Orient arabe. Ce ne sont pas quand même nous Kabyles qui ont fait adhérer ce pays au monde dit arabe, au monde des pays islamiques. Ce n’est pas aussi nous Kabyles qui ont importé des enseignants syriens, palestiniens, égyptiens, « leurs frères » pour arabiser le pays. Mais que les Kabyles algérienaistes comprennent une fois pour toute, on ne pourra jamais transformer un âne en mulet ou en cheval. L’Arabe est arabe et il ne tient pas à être changer en democrate et encore en laïc qu’ils détestaient plus que tout. Traçons notre route et laissons les Arabes maghrébins sur leur voie se débrouiller entre eux.

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        • #5
          tunisie

          L’Arabe est arabe et il ne tient pas à être changer en democrate
          Buffalo

          Pourtant les arabes tunisiens ont instauré la démocratie chez eux

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          • #6
            La condition féminine y est relativement avancée par rapport aux autres pays du Maghreb....Il est clair que la Tunisie a beaucoup bénéficié des acquis de la période de Bourguiba, qui avait aboli la polygamie, encouragé l’instruction des femmes, et amélioré le statut juridique de la femme tunisienne.

            La femme Algérienne est laminé avec le fameux "code de la famille". Leurs libertés sont sous tutelles patriarcale....
            L'éducation des enfants c'est les femmes avant tout qui leurs transmet et non l'éducation nationale ou l'intégrisme à pris place grâce à la transmission des acquis venus de vos enciens instituteur importé d'Égypte.

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            • #7
              Buffalo,

              Qu'est-ce que tu connais à la condition féminine en Tunisie?
              Les lois algériennes et les lois tunisiennes sont presque identiques.
              En Algérie, nous avons eu candidates aux présidentielles mais pas en Tunisie?
              Nous avons eu plus de députés femmes qu'en Tunisie?

              Pourquoi tu dis que les Tunisiennes ont plus de droits que les algériennes?

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              • #8
                arrêtez de faire la division les Algériens sont dans la rue ET ON arrête de parler ethnie,le peuple ne s’arrête pas

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