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En Ile-de-France, le fléau "négligé" des agressions d'Asiatiques

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  • En Ile-de-France, le fléau "négligé" des agressions d'Asiatiques

    Parce qu'ils ont "toujours du cash" ou parce que "+se faire un Chinois+ permettra d'intégrer une bande: près de Paris, des Français d'origine asiatique sont régulièrement la cible d'agressions violentes. Un mal enraciné qui reste "négligé" par les autorités selon les associations.
    Deux fractures, 21 jours d'ITT et un choc post-traumatique: c'est le bilan de l'agression, en plein jour, qu'a vécue Ming*, 41 ans, il y a quelques mois à Vitry-sur-Seine, en banlieue parisienne.
    Alors qu'elle descend du bus, un homme, visage masqué, tente de lui arracher son sac à main. Elle résiste, est jetée au sol, rouée de coups, puis perd connaissance.
    Quand elle retrouve ses esprits, son agresseur a pris la fuite et emporté son sac qui contenait quelques dizaines d'euros et ses papiers d'identité.
    Colère, impuissance ... Ming n'arrive pas à tourner la page: "Pourquoi moi ? Je n'avais pas d'argent, pas de bijoux, rien. Pourquoi cette violence ?"
    "Les agressions de touristes asiatiques à Paris, on en parle entre nous au travail mais je n'aurais jamais cru que ça m'arriverait", poursuit cette modeste employée.
    Ces questions, Robert Na Champassak, 43 ans, se les est posées en 2017 après l'agression de sa mère de 64 ans, décédée 18 jours plus tard d'un accident vasculaire cérébral.
    Si les médecins n'ont pas lié l'agression de sa mère à son AVC, Robert en est convaincu: elle a précipité la dégradation de son état de santé.
    - Une agression tous les trois jours -
    "Ma mère, c'était quelqu'un qui aimait vivre. Mais après son agression elle ne voulait plus mettre le nez dehors (....). Ce n'était plus la même, relate-t-il la gorge nouée.
    Pour "libérer la parole" et lever "le tabou" autour de ces agressions, il a rejoint le comité Sécurité pour tous, qui recherche et accompagne des victimes dans leur parcours judiciaire.
    Par crainte d'hypothétiques représailles, par honte ou faute de carte de séjour, la plupart des personnes agressées ne portent pas plainte.
    "La première prise de contact n'est pas facile parce que les victimes se sentent isolées et n'ont pas conscience que d'autres personnes se font agresser", souligne Laetitia Chhiv, présidente de l'Association des jeunes Chinois de France (AJCF).
    En 2016, l'agression mortelle, à Aubervilliers, de Chaolin Zhang, un couturier chinois de 49 ans, avait libéré la parole de nombreux Français d'origine asiatique et révélé au grand jour ces agressions.
    "On a pris conscience du problème avec la mort de Chaolin mais pas de son ampleur", assure Sun-Lay Tan, porte-parole de Sécurité pour Tous dans le Val-de-Marne.
    Les statistiques ethniques étant interdites en France, il n'existe pas de données officielles sur ces agressions. Reste le chiffre, imparfait, du nombre de dépôt de plaintes.
    Selon une synthèse de la Préfecture de police de Paris, consultée par l'AFP, entre mai 2018 et mai 2019, 114 agressions ont été recensées principalement dans le Val-de-Marne. L'équivalent d'une agression tous les trois jours.
    A l’échelle de la région île-de-France, c'est une agression tous les deux jours, affirment les associations.
    Plusieurs villes de la banlieue sud sont concernées, notamment Vitry-sur-Seine et Ivry-sur-Seine, proches du 13e arrondissement de Paris où vit l'une des plus importantes communautés asiatiques d'Europe.
    Le modus operandi est souvent le même : la victime, généralement une femme ou une personne âgée, est "repérée" dans la rue puis suivie jusqu'à arriver dans une rue peu fréquentée où elle est attaquée.
    - Rite de passage -
    "On a des jeunes gonflés à bloc car ils sont convaincus que les Asiatiques ont toujours beaucoup d'argent sur eux", explique une source policière.
    Si l’appât du gain reste la motivation principale, une autre hypothèse est avancée pour expliquer ces agressions: celle d'un rite de passage.
    La consigne serait simple: "+se faire un Chinois+" garantirait son ticket d'entrée dans une bande. "Pour eux, c'est un jeu, un pari. D'où le niveau de violence souvent extrême", ajoute la source policière.
    Dans les deux cas, "les victimes sont ciblées parce qu'asiatiques", martèle Sun-Lay Tan, pour qui le caractère raciste de ces agressions "ne fait aucun doute".
    "+Ils sont faibles+, +Ils ont toujours du cash sur eux+, +ils ne savent pas se défendre+… Ce sont ces préjugés qui sont derrière ces attaques", résume-t-il.
    Un racisme encore "négligé" par les autorités selon les associations. Sollicitées, la préfecture du Val-de-Marne, les mairies et la police affirment suivre le sujet avec attention.
    Chiffres à l'appui, le parquet de Créteil explique, lui, prendre en compte "autant que possible" la circonstance aggravante de racisme, qui a ainsi été retenue dans 19 des 22 agressions élucidées en mai.
    Mais c'est au moment de la condamnation que le caractère raciste n'est presque jamais retenu, selon les associations qui se battent pour que la lutte antiraciste prenne davantage en compte les Asiatiques.
    "Les choses bougent aujourd'hui", salue Laetitia Chhiv.
    Un projet pilote, pensé avec SOS Racisme, de déconstruction de ces préjugés va voir le jour prochainement dans des établissements scolaires d'Ile-de-France afin faire de la prévention chez les adolescents. La plupart des agresseurs sont en effet mineurs, selon plusieurs sources proches du dossier.
    Pour les associations, la vidéosurveillance constituerait une autre réponse au problème mais certaines villes, comme Vitry-sur-Seine, ne sont "pas prêtes à sauter le pas".
    "Travailler en amont, c'est essentiel mais arrêter et juger les assaillants l'est tout autant pour les victimes", assure Sun-Lay Tan.
    Source : France Soir
    Dernière modification par alibigoud, 13 décembre 2019, 16h13.

  • #2
    Le langage journalistique, la novlangue ou le politiquement correct font que les agresseurs sont désignés en tant que "jeunes" ou "bande de jeunes".

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    • #3
      Les victimes de vol-agressions sont de toutes origines que ce soit banlieue parisienne ou Paris ou ailleurs dont France profonde. Si 5 asiatiques ont été volés agressés, cela ne veut pas dire qu'ils sont plus visés que d'autres. Les asiatiques d'origine sont nombreux comme les touristes et ils ne sont pas les seules victimes de la délinquance. Il suffit de comptabiliser le nombres de victimes par jour en région parisienne et il y a de tout, toutes les origines.

      Les auteurs quelque soit le lieu, c'est un problème social qui n'a rien à voir avec leur origine culturelle comme certains veulent le sous entendre. Le problème social peut toucher une catégorie de population pauvre qui a été regroupée à tel endroit d'où les clichés. C'est comme dans toute grande agglomération dans les pays occidentaux par exemple. Un voleur agresseur quand il vise "un smartphone chinois", il ne regarde pas la couleur de la peau de sa proie.
      Parfois ce sont des bandes mafieuses organisées, souvent originaires d'Europe de l'est.

      Et en général, la délinquance touche toute les régions de France, ville ou campagne, vols agressions dans la rue ou à domicile. Par exemple, les vols dans les appartements maisons, ça touche toute la France.
      Dernière modification par panshir, 13 décembre 2019, 17h25.

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      • #4
        .
        Panshir tu viens de gacher le plaisir de Alibigoud. ou mets-tu donc le respect des anciens.
        ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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        • #5
          Je suis plus que persuadé que Ali bigoud veut mettre un nom sur les bandes de jeunes : musulmans ou à minima maghrébins si ce n’est les musulmans d’origine maghrébine

          Sinon c’est depuis quand cette compassion pour les asiatiques ?

          Incorrigible Éric.zemmour.FA alias alibig
          Votre ennemi c'est celui que vous n'avez pas encore invité à déjeuner Edgar Faure

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          • #6
            Envoyé par okhayyam
            Je suis plus que persuadé que Ali bigoud veut mettre un nom sur les bandes de jeunes : musulmans ou à minima maghrébins si ce n’est les musulmans d’origine maghrébine
            Pas du tout ! Je n'ai pas besoin de mettre un nom sur ces bandes, puisque vous aviez déjà compris de qui il s'agissait.

            Sinon c’est depuis quand cette compassion pour les asiatiques ?
            Depuis quand ? Depuis que je me suis marié avec une asiatique, il y a 43 ans.

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            • #7
              Ils font quoi ,les services de sécurité français ?

              Occupés à réprimer les gilets jaunes ?
              L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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              • #8
                Affaire familiale alors
                J’aime bien les asiatiques en général. Bizarrement ils sont plus cool que toi
                Votre ennemi c'est celui que vous n'avez pas encore invité à déjeuner Edgar Faure

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