ALGERIE : Ils appellent cela des élections...
Le candidat de l'ancienne garde bouteflikienne a gagné. Lui qui, il y a deux ans déjà, assurait au gouvernement français qu'il avait le soutien de l'armée... En somme, les deux piliers du vrai pouvoir en Algérie : d'une part, un clan quasi mafieux et, d'autre part, la France-qui-sans-rire-respecte-la-volonté-du-peuple (de tous les peuples d'Afrique s'entend, sans rire). Ainsi, par le plus grand miracle de cette "transparente démocratie nord-africaine", où les peuples répondent toujours positivement aux "attentes généreuses et désintéressées" de leur armée et de la France, le "bon" candidat a gagné...
Dans les rues, le peuple se sent évidemment floué et dans les prisons les opposants à cette mascarade croupissent. Quoi que l'on pense de Rachid Nekkaz, on doit reconnaître que son diagnostique sur l'état politique de l'Algérie est pertinent. Je ne connais ni l'homme, ni ses activités, ni ses objectifs, mais je sais qu'il paie injustement aujourd'hui ses critiques d'un système corrompu et sous contrôle. Lui, et des centaines d'autres qui refusent cette mascarade avec son lot de mensonges et de corruption, doivent être libérés.
L'Algérie mérite mieux que cela. Ce pays fut le flambeau de la lutte anticoloniale pendant des décennies et ce pour l'ensemble des pays du Sud. Cette lutte n'est pas finie. Trop de décisions concernant Alger se prennent à Paris ou/et dans les casernes bureaux militaires de ceux qui ont beaucoup d'amis et de partenaires commerciaux à... Paris. Entre deux verres de vins et quelques commissions.
Notre coeur est avec les Algériens qui disent non à la mainmise de l'armée, de la France et des corrompus de toutes espèces sur les richesses el'économie du pays. Il ne faut rien leur lâcher... avec patience et courage. Tariq Ramadan
Le candidat de l'ancienne garde bouteflikienne a gagné. Lui qui, il y a deux ans déjà, assurait au gouvernement français qu'il avait le soutien de l'armée... En somme, les deux piliers du vrai pouvoir en Algérie : d'une part, un clan quasi mafieux et, d'autre part, la France-qui-sans-rire-respecte-la-volonté-du-peuple (de tous les peuples d'Afrique s'entend, sans rire). Ainsi, par le plus grand miracle de cette "transparente démocratie nord-africaine", où les peuples répondent toujours positivement aux "attentes généreuses et désintéressées" de leur armée et de la France, le "bon" candidat a gagné...
Dans les rues, le peuple se sent évidemment floué et dans les prisons les opposants à cette mascarade croupissent. Quoi que l'on pense de Rachid Nekkaz, on doit reconnaître que son diagnostique sur l'état politique de l'Algérie est pertinent. Je ne connais ni l'homme, ni ses activités, ni ses objectifs, mais je sais qu'il paie injustement aujourd'hui ses critiques d'un système corrompu et sous contrôle. Lui, et des centaines d'autres qui refusent cette mascarade avec son lot de mensonges et de corruption, doivent être libérés.
L'Algérie mérite mieux que cela. Ce pays fut le flambeau de la lutte anticoloniale pendant des décennies et ce pour l'ensemble des pays du Sud. Cette lutte n'est pas finie. Trop de décisions concernant Alger se prennent à Paris ou/et dans les casernes bureaux militaires de ceux qui ont beaucoup d'amis et de partenaires commerciaux à... Paris. Entre deux verres de vins et quelques commissions.
Notre coeur est avec les Algériens qui disent non à la mainmise de l'armée, de la France et des corrompus de toutes espèces sur les richesses el'économie du pays. Il ne faut rien leur lâcher... avec patience et courage. Tariq Ramadan
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