Manifeste pour le rejet d'une farce électorale du 12.12.2019 organisée par le régime en Algérie
Nous, citoyens algériens, avons assisté à un carnage électoral organisé le 12.12.2019 par le régime Algérien qui fait suite au nième coup de force du régime en place, et refusons catégoriquement les résultats frauduleux de cette élection présidentielle.
Le processus électoral qui a produit un président illégitime, un hold-up électoral, a été biaisé dès son départ à travers un faux panel du dialogue créé dans l'urgence par un régime avec une lettre de mission dictée par le secrétaire général de la présidence, celle d'organiser l'élection présidentielle. Ce panel a accouché d'une loi électorale en contradiction avec la constitution dans son article 194, votée et validée par des instances législatives illégitimes dont les députés demis n'ont même pas été remplacés, dans un temps record à inscrire dans le monde comme la loi rédigée et votée le plus précipitamment de l'histoire législative, et dont le conseil constitutionnel a énuméré les irrégularités juridiques. L'instance d’organisation des élections désignée par le régime ne possède aucune qualité de neutralité démocratique trans-partisane, dont le simulacre de vote de son président a été fait à main levée avant que le nom du candidat ne soit publiquement annoncé, tellement la cooptation est inscrite dans les gènes de ce régime. Il s'en est suivi une campagne électorale chaotique avec des meetings contestés, qui a vu le rejet massif des algériens qui ont protesté contre un simulacre d’élections vécues au rythme de la répression, des arrestations arbitraires, de l’intimidation et du matraquage médiatique. Une farce électorale qui a vu une poignée d’Algériens, transformés en un taux de participation virtuel dont la seule progression officielle le jour du 12 recèle les éléments de sa virtualité.
Nous citoyens algériens aspirons à reconstruire nos institutions nationales, refonder notre état sur des bases légales, légitimes et modernes, considérons que toute acceptation des résultats de cette fraude électorale est un acte hostile contre la volonté du peuple algérien et un soutien au régime. Le président illégitime qui en est issu est persona non grata du peuple algérien et n'en est pas représentatif.
Tout échange officiel ou officieux, tout accord, tout traité qui sera conclu avec une instance illégitime et illégale sera considéré comme nul et non avenu par le peuple algérien. Le soutien international à ce régime doit cesser pour permettre aux algériens de se réapproprier leurs destins et de reconstruire ses institutions nationales, meilleurs garants de sa stabilité, conditions sine qua none de son développement et de sa prospérité.
L’Algérie se trouve à la croisée des chemins, et saura compter sur ses amis qui ont toujours manifesté de par son histoire prestigieuse soutiens et solidarité.
Nous, citoyens algériens, avons assisté à un carnage électoral organisé le 12.12.2019 par le régime Algérien qui fait suite au nième coup de force du régime en place, et refusons catégoriquement les résultats frauduleux de cette élection présidentielle.
Le processus électoral qui a produit un président illégitime, un hold-up électoral, a été biaisé dès son départ à travers un faux panel du dialogue créé dans l'urgence par un régime avec une lettre de mission dictée par le secrétaire général de la présidence, celle d'organiser l'élection présidentielle. Ce panel a accouché d'une loi électorale en contradiction avec la constitution dans son article 194, votée et validée par des instances législatives illégitimes dont les députés demis n'ont même pas été remplacés, dans un temps record à inscrire dans le monde comme la loi rédigée et votée le plus précipitamment de l'histoire législative, et dont le conseil constitutionnel a énuméré les irrégularités juridiques. L'instance d’organisation des élections désignée par le régime ne possède aucune qualité de neutralité démocratique trans-partisane, dont le simulacre de vote de son président a été fait à main levée avant que le nom du candidat ne soit publiquement annoncé, tellement la cooptation est inscrite dans les gènes de ce régime. Il s'en est suivi une campagne électorale chaotique avec des meetings contestés, qui a vu le rejet massif des algériens qui ont protesté contre un simulacre d’élections vécues au rythme de la répression, des arrestations arbitraires, de l’intimidation et du matraquage médiatique. Une farce électorale qui a vu une poignée d’Algériens, transformés en un taux de participation virtuel dont la seule progression officielle le jour du 12 recèle les éléments de sa virtualité.
Nous citoyens algériens aspirons à reconstruire nos institutions nationales, refonder notre état sur des bases légales, légitimes et modernes, considérons que toute acceptation des résultats de cette fraude électorale est un acte hostile contre la volonté du peuple algérien et un soutien au régime. Le président illégitime qui en est issu est persona non grata du peuple algérien et n'en est pas représentatif.
Tout échange officiel ou officieux, tout accord, tout traité qui sera conclu avec une instance illégitime et illégale sera considéré comme nul et non avenu par le peuple algérien. Le soutien international à ce régime doit cesser pour permettre aux algériens de se réapproprier leurs destins et de reconstruire ses institutions nationales, meilleurs garants de sa stabilité, conditions sine qua none de son développement et de sa prospérité.
L’Algérie se trouve à la croisée des chemins, et saura compter sur ses amis qui ont toujours manifesté de par son histoire prestigieuse soutiens et solidarité.
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