CHAPITRE XVII : L’ILLUSION DU VOTE ET DE LA
DEMOCRATIE PARLEMENTAIRE
« Voter, c’est abdiquer. »
Élisée Reclus
Pourtant, les esclaves modernes se pensent toujours citoyens. Ils
croient voter et décider librement qui doit conduire leurs affaires.
Comme s’ils avaient encore le choix. Ils n’en ont conservé que
l’illusion. Croyez-vous encore qu’il existe une différence
fondamentale quant au choix de société dans laquelle nous voulons
vivre entre le PS et l’UMP en France, entre les démocrates et les
républicains aux États-Unis, entre les travaillistes et les conservateurs
au Royaume-Uni ? Il n’existe pas d’opposition car les partis politiques
dominants sont d’accord sur l’essentiel qui est la conservation de la
présente société marchande. Il n’existe pas de partis politiques
susceptibles d’accéder au pouvoir qui remette en cause le dogme du
marché. Et ce sont ces partis qui avec la complicité médiatique
monopolise l’apparence. Ils se chamaillent sur des points de détails
pourvu que tout reste en place. Ils se disputent pour savoir qui
occupera les places que leur offre le parlementarisme marchand. Ces
pauvres chamailleries sont relayées par tous les médias dans le but
d’occulter un véritable débat sur le choix de société dans laquelle nous
souhaitons vivre. L’apparence et la futilité dominent sur la profondeur
de l’affrontement des idées. Tout cela ne ressemble en rien, de près ou
de loin à une démocratie.
La démocratie réelle se définit d’abord et avant tout par la
participation massive des citoyens à la gestion des affaires de la cité.
Elle est directe et participative. Elle trouve son expression la plus
authentique dans l’assemblée populaire et le dialogue permanent sur
l’organisation de la vie en commun. La forme représentative et
parlementaire qui usurpe le nom de démocratie limite le pouvoir des
citoyens au simple droit de vote, c'est-à-dire au néant, tant il est vrai
que le choix entre gris clair et gris foncé n’est pas un choix véritable.
Les sièges parlementaires sont occupés dans leur immense majorité
par la classe économiquement dominante, qu’elle soit de droite ou de
la prétendue gauche social-démocrate.
Le pouvoir n’est pas à conquérir, il est à détruire. Il est tyrannique par
nature, qu’il soit exercé par un roi, un dictateur ou un président élu. La
seule différence dans le cas de la « démocratie » parlementaire, c’est
que les esclaves ont l’illusion de choisir eux-mêmes le maitre qu’ils
devront servir. Le vote a fait d’eux les complices de la tyrannie qui les
opprime. Ils ne sont pas esclaves parce qu’il existe des maitres mais il
existe des maitres parce qu’ils ont choisi de demeurer esclaves.
DEMOCRATIE PARLEMENTAIRE
« Voter, c’est abdiquer. »
Élisée Reclus
Pourtant, les esclaves modernes se pensent toujours citoyens. Ils
croient voter et décider librement qui doit conduire leurs affaires.
Comme s’ils avaient encore le choix. Ils n’en ont conservé que
l’illusion. Croyez-vous encore qu’il existe une différence
fondamentale quant au choix de société dans laquelle nous voulons
vivre entre le PS et l’UMP en France, entre les démocrates et les
républicains aux États-Unis, entre les travaillistes et les conservateurs
au Royaume-Uni ? Il n’existe pas d’opposition car les partis politiques
dominants sont d’accord sur l’essentiel qui est la conservation de la
présente société marchande. Il n’existe pas de partis politiques
susceptibles d’accéder au pouvoir qui remette en cause le dogme du
marché. Et ce sont ces partis qui avec la complicité médiatique
monopolise l’apparence. Ils se chamaillent sur des points de détails
pourvu que tout reste en place. Ils se disputent pour savoir qui
occupera les places que leur offre le parlementarisme marchand. Ces
pauvres chamailleries sont relayées par tous les médias dans le but
d’occulter un véritable débat sur le choix de société dans laquelle nous
souhaitons vivre. L’apparence et la futilité dominent sur la profondeur
de l’affrontement des idées. Tout cela ne ressemble en rien, de près ou
de loin à une démocratie.
La démocratie réelle se définit d’abord et avant tout par la
participation massive des citoyens à la gestion des affaires de la cité.
Elle est directe et participative. Elle trouve son expression la plus
authentique dans l’assemblée populaire et le dialogue permanent sur
l’organisation de la vie en commun. La forme représentative et
parlementaire qui usurpe le nom de démocratie limite le pouvoir des
citoyens au simple droit de vote, c'est-à-dire au néant, tant il est vrai
que le choix entre gris clair et gris foncé n’est pas un choix véritable.
Les sièges parlementaires sont occupés dans leur immense majorité
par la classe économiquement dominante, qu’elle soit de droite ou de
la prétendue gauche social-démocrate.
Le pouvoir n’est pas à conquérir, il est à détruire. Il est tyrannique par
nature, qu’il soit exercé par un roi, un dictateur ou un président élu. La
seule différence dans le cas de la « démocratie » parlementaire, c’est
que les esclaves ont l’illusion de choisir eux-mêmes le maitre qu’ils
devront servir. Le vote a fait d’eux les complices de la tyrannie qui les
opprime. Ils ne sont pas esclaves parce qu’il existe des maitres mais il
existe des maitres parce qu’ils ont choisi de demeurer esclaves.
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