Bonjour
Quelle politique gazière pour l’Algérie face aux mutations mondiales ? J’ai eu l’honneur de présider une importante rencontre avec bon nombre d’experts nationaux et internationaux dont le Professeur Jacques Percebois,
Expert international à la Communauté Economique Européenne et Président et la Commission transport gaz à l’EDF (France) le 11 mars 2007 à l’initiative de la faculté des sciences de gestion, des sciences commerciales et des sciences économiques de l’Université d’Es-Sénia Oran, sur la problématique des enjeux économiques et géopolitiques du gaz. Je me permets d’en faire la synthèse sur ce sujet fondamental, les recettes d’exportation constituées des hydrocarbures dont une part importante du gaz - représentant plus de 98% en 2006 pour l’Algérie (1).
J’ai eu l’honneur de présider une importante rencontre avec bon nombre d’experts nationaux et internationaux dont le Professeur Jacques Percebois, Expert international à la Communauté Economique Européenne et Président et la Commission transport gaz à l’EDF (France) le 11 mars 2007 à l’initiative de la faculté des sciences de gestion, des sciences commerciales et des sciences économiques de l’Université d’Es-Sénia Oran, sur la problématique des enjeux économiques et géopolitiques du gaz. Je me permets d’en faire la synthèse sur ce sujet fondamental, les recettes d’exportation constituées des hydrocarbures dont une part importante du gaz - représentant plus de 98% en 2006 pour l’Algérie (1).
Note introductive
Comme j’ai eu à le démontrer dans deux articles parus au niveau international, dans les revues mondiales « gaz d’aujourd’hui » (édition Paris France novembre 2002) et « pétrole et gaz arabe » (PGA du 06 avril 2003 Paris France) simultanément en anglais, français, arabe, sous le titre « Sonatrach renforcée dans un cadre concurrentiel », l’énergie restera au centre de notre développement en encourageant le partenariat, l’investissement privé national et international. Mais la rente pétrolière doit être utilisée à bon escient pour le développement, tout en préservant les générations futures, à l’instar de la Norvège. Grâce à une gestion rationnelle des ressources humaines, préoccupation centrale de tout processus de développement, les hommes resteront les garants de cette réussite.
Le positionnement stratégique du pays, aussi bien dans le cadre d’association avec l’Union européenne que dans l’UMA, devrait découler du poids que représente cet atout dans nos négociations. Le dernier forum euro-méditerranéen a d’ailleurs bien formalisé les priorités, à savoir intégrer les réseaux, favoriser les échanges énergétiques et promouvoir les énergies renouvelables. Encore une fois, le gaz va être un facteur important dans la formulation de notre stratégie économique. Par ailleurs, le gaz est un important input dans le dessalement d’eau de mer afin de desserrer les contraintes pesées par la pénurie d’eau, action menée par l’Algerian Energy Company (A.E.C.).
Comme le redéploiement international de Sonatrach rentre dans le cadre de l’adaptation de l’Algérie aux nouvelles mutations mondiales et notamment celles au niveau de la sphère énergétique. En effet, pour s’adapter aux nouvelles données du marché énergétique, Sonatrach a initié de grands projets structurants reconnus « d’intérêt régional prioritaire » par l’Union européenne. Elle s’attache à diversifier son portefeuille afin de consolider son cash-flow et minimiser les risques liés à ses activités. Aux deux gazoducs reliant respectivement l’Algérie à l’Espagne via le Maroc et l’Italie via la Tunisie, et dont la capacité sera renforcée, vont s’ajouter deux autres ouvrages sous-marins reliant directement notre pays à ces deux partenaires européens pour permettre environ 85/100 milliards de mètres cubes exportés horizon 2010 sans compter le projet de gazoduc (NIGAL), entre le Nigeria et la côte méditerranéenne, qui s’inscrit dans l’esprit de la nouvelle initiative pour le développement durable en Afrique (NEPAD).
Quant à la participation financière européenne qui nécessitera une mobilisation minimum de 7 milliards de dollars US, cela est toujours à l’étude par la partie européenne. En vue d’un éventuel épuisement des ressources, des actions sont menées au niveau international par des prises de participation en Espagne, au Pérou, au Niger et en Libye et à l’avenir pourquoi pas avec d’autres groupes aux USA, en Chine et en Europe par Sonatrach à l’international, afin, qu’à l’horizon 2015/2020 les recettes provenant de l’étranger puissent représenter environ 15 à 20% des recettes en devises issues des hydrocarbures. Car il existe une prise de conscience générale, que les hydrocarbures sont une ressource éphémère, qu’environ 36 milliards de dollars US, soit au cours de 72 dinars un dollar 2.600 milliards de dinars seulement pour la période 1991/2006 pour l’assainissement des entreprises publiques qui sont revenues à la case de départ, ont été déversés pour l’assainissement des entreprises publiques durant cette dernière décennie grâce à cette rente, de quoi créer plus d’un million d’emplois utiles et environ 2 millions de logements F3 pour un coût moyen unitaire de 2 millions de dinars et que si l’on continue dans cette voie c’est le suicide économique et social de l’Algérie. A ce titre les réserves de change de plus de 78 milliards de dollars US en ce mois de mars 2007 sont dues essentiellement aux recettes des hydrocarbures.
Aussi, si l’on veut éviter le gaspillage de cette ressource rare, la politique énergétique algérienne doit être intimement liée à l’avancée de la réforme globale. Car il est utile de rappeler que la consommation d’énergie a connu une évolution depuis que le monde est monde et surtout depuis la révolution industrielle à nos jours et que les différentes sources d’énergie sont en concurrence : charbon, pétrole, gaz, nucléaire, les énergies renouvelables, dont le solaire, éolienne, géothermique avec à l’avenir les perspectives du charbon (dont les réserves aux USA sont estimées en termes d’efficacité énergétique - plus du double des réserves de pétrole prouvées de l’Arabie Saoudite avec le retour du charbon propre horizon 2020/2025) et accessoirement de l’hydrogène en cas d’épuisement dans 40 à 50 ans des réserves de pétrole et de gaz. Actuellement, l’Algérie étant à la 10ème position avec 2,5 à 3% des réserves mondiales contre 30% pour la Russie et 15% pour l’Iran.
A ce titre, rappelons que l’Algérie vient de signer un important contrat avec les Espagnols pour l’utilisation du solaire combiné avec l’utilisation du gaz grâce à la société NEAL (New Energy Algeria) qui a été créée en février 2002 et ouverte aux sociétés nationales ou étrangères. L’Algérie négocie également l’installation de centrales nucléaires à des fins pacifiques en relation avec l’AIE. Il est entendu que la consommation énergétique est fonction :
a.- de la structure des prix relatifs : un gisement peut être non rentable à 20 dollars le baril et rentable à 40 dollars devant tenir compte dans le prix à la pompe des taxes sur les huiles qui dans les pays développés varient entre 40 à 70%, la rente n’étant pas donc totalement captée par les pays producteurs ;
b.- de l’évolution de la croissance de l’économie mondiale et notamment de la stratégie énergétique des USA et de l’Europe qui dépendent actuellement de plus de 50% de leur approvisionnement de l’extérieur (plus de 70% horizon 2020) et surtout des pays émergents comme la Chine et l’Inde, le Brésil ayant misé sur l’éthanol ;
c.- de la stratégie des transnationales du fait de la globalisation de ce secteur ;
d.- des actions pour économiser l’énergie notamment dans le domaine du chauffage (renvoyant au mode de construction), du transport, de l’agriculture et de l’industrie qui sont les plus gros consommateurs ;
e.- et enfin de la prise en compte d’une nouvelle politique écologique pour protéger notre environnement avec le réchauffement climatique à travers les effets de serre (accord de Kyoto que les USA n’ont pas ratifié alors qu’ils sont les plus grands pollueurs).
Et l’on va vers le risque de la destruction de notre planète si demain la Chine, devenant la première puissance économique mondiale suivie de l’Inde horizon 2025, devient le plus gros consommateur d’énergie.
Cependant, il faut éviter la sinistrose, car l’évaluation des réserves rentables doivent tenir compte de la révolution technologique dans ce domaine (ne prédisait-on pas en Algérie en 1974 que l’on deviendrait importateur de pétrole horizon 2000 ?). Notamment les techniques des 3 D et récemment des 4 D qui permettent de visualiser certaines structures géologiques, de révéler des réservoirs dans des structures connues accroissant les succès des forages qui représentent entre 50 et 60% des coûts d’exploration.
Ces techniques, avec l’usage croissant des satellites dans des bandes d’infrarouge, permettent de balayer rapidement de vastes zones à potentiel géologique, et d’élever de deux à cinq la productivité alors que les coûts n’augmenteraient que de 20 à 40% par rapport au forage classique et d’augmenter les taux de récupération de 30 à 40% pour certains gisements. Rappelons également qu’avant 1979 le niveau d’exploration « offshore » était d’environ 500 mètres de profondeur d’eau et on a pu dans le golfe du Mexique aller jusqu’à 1.500 mètres de profondeur. Mais si l’effet quantité est important, pour les pays pétroliers et gaziers comme l’Algérie, le revenu monétaire dépend également des fluctuations du dollar et de l’euro.
Avec la baisse du dollar d’environ 30% ces 5 dernières années, le pouvoir d’achat a été amoindri d’autant pour l’Algérie dont la majorité des transactions des exportations en hydrocarbures se fait en dollars et les 2/3 de ses importations se font en euros, encore que récemment l’effet prix (le prix du gaz étant indexé sur le cours du pétrole) avec 50/60 dollars le baril a contrebalancé l’effet quantité.
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Quelle politique gazière pour l’Algérie face aux mutations mondiales ? J’ai eu l’honneur de présider une importante rencontre avec bon nombre d’experts nationaux et internationaux dont le Professeur Jacques Percebois,
Expert international à la Communauté Economique Européenne et Président et la Commission transport gaz à l’EDF (France) le 11 mars 2007 à l’initiative de la faculté des sciences de gestion, des sciences commerciales et des sciences économiques de l’Université d’Es-Sénia Oran, sur la problématique des enjeux économiques et géopolitiques du gaz. Je me permets d’en faire la synthèse sur ce sujet fondamental, les recettes d’exportation constituées des hydrocarbures dont une part importante du gaz - représentant plus de 98% en 2006 pour l’Algérie (1).
J’ai eu l’honneur de présider une importante rencontre avec bon nombre d’experts nationaux et internationaux dont le Professeur Jacques Percebois, Expert international à la Communauté Economique Européenne et Président et la Commission transport gaz à l’EDF (France) le 11 mars 2007 à l’initiative de la faculté des sciences de gestion, des sciences commerciales et des sciences économiques de l’Université d’Es-Sénia Oran, sur la problématique des enjeux économiques et géopolitiques du gaz. Je me permets d’en faire la synthèse sur ce sujet fondamental, les recettes d’exportation constituées des hydrocarbures dont une part importante du gaz - représentant plus de 98% en 2006 pour l’Algérie (1).
Note introductive
Comme j’ai eu à le démontrer dans deux articles parus au niveau international, dans les revues mondiales « gaz d’aujourd’hui » (édition Paris France novembre 2002) et « pétrole et gaz arabe » (PGA du 06 avril 2003 Paris France) simultanément en anglais, français, arabe, sous le titre « Sonatrach renforcée dans un cadre concurrentiel », l’énergie restera au centre de notre développement en encourageant le partenariat, l’investissement privé national et international. Mais la rente pétrolière doit être utilisée à bon escient pour le développement, tout en préservant les générations futures, à l’instar de la Norvège. Grâce à une gestion rationnelle des ressources humaines, préoccupation centrale de tout processus de développement, les hommes resteront les garants de cette réussite.
Le positionnement stratégique du pays, aussi bien dans le cadre d’association avec l’Union européenne que dans l’UMA, devrait découler du poids que représente cet atout dans nos négociations. Le dernier forum euro-méditerranéen a d’ailleurs bien formalisé les priorités, à savoir intégrer les réseaux, favoriser les échanges énergétiques et promouvoir les énergies renouvelables. Encore une fois, le gaz va être un facteur important dans la formulation de notre stratégie économique. Par ailleurs, le gaz est un important input dans le dessalement d’eau de mer afin de desserrer les contraintes pesées par la pénurie d’eau, action menée par l’Algerian Energy Company (A.E.C.).
Comme le redéploiement international de Sonatrach rentre dans le cadre de l’adaptation de l’Algérie aux nouvelles mutations mondiales et notamment celles au niveau de la sphère énergétique. En effet, pour s’adapter aux nouvelles données du marché énergétique, Sonatrach a initié de grands projets structurants reconnus « d’intérêt régional prioritaire » par l’Union européenne. Elle s’attache à diversifier son portefeuille afin de consolider son cash-flow et minimiser les risques liés à ses activités. Aux deux gazoducs reliant respectivement l’Algérie à l’Espagne via le Maroc et l’Italie via la Tunisie, et dont la capacité sera renforcée, vont s’ajouter deux autres ouvrages sous-marins reliant directement notre pays à ces deux partenaires européens pour permettre environ 85/100 milliards de mètres cubes exportés horizon 2010 sans compter le projet de gazoduc (NIGAL), entre le Nigeria et la côte méditerranéenne, qui s’inscrit dans l’esprit de la nouvelle initiative pour le développement durable en Afrique (NEPAD).
Quant à la participation financière européenne qui nécessitera une mobilisation minimum de 7 milliards de dollars US, cela est toujours à l’étude par la partie européenne. En vue d’un éventuel épuisement des ressources, des actions sont menées au niveau international par des prises de participation en Espagne, au Pérou, au Niger et en Libye et à l’avenir pourquoi pas avec d’autres groupes aux USA, en Chine et en Europe par Sonatrach à l’international, afin, qu’à l’horizon 2015/2020 les recettes provenant de l’étranger puissent représenter environ 15 à 20% des recettes en devises issues des hydrocarbures. Car il existe une prise de conscience générale, que les hydrocarbures sont une ressource éphémère, qu’environ 36 milliards de dollars US, soit au cours de 72 dinars un dollar 2.600 milliards de dinars seulement pour la période 1991/2006 pour l’assainissement des entreprises publiques qui sont revenues à la case de départ, ont été déversés pour l’assainissement des entreprises publiques durant cette dernière décennie grâce à cette rente, de quoi créer plus d’un million d’emplois utiles et environ 2 millions de logements F3 pour un coût moyen unitaire de 2 millions de dinars et que si l’on continue dans cette voie c’est le suicide économique et social de l’Algérie. A ce titre les réserves de change de plus de 78 milliards de dollars US en ce mois de mars 2007 sont dues essentiellement aux recettes des hydrocarbures.
Aussi, si l’on veut éviter le gaspillage de cette ressource rare, la politique énergétique algérienne doit être intimement liée à l’avancée de la réforme globale. Car il est utile de rappeler que la consommation d’énergie a connu une évolution depuis que le monde est monde et surtout depuis la révolution industrielle à nos jours et que les différentes sources d’énergie sont en concurrence : charbon, pétrole, gaz, nucléaire, les énergies renouvelables, dont le solaire, éolienne, géothermique avec à l’avenir les perspectives du charbon (dont les réserves aux USA sont estimées en termes d’efficacité énergétique - plus du double des réserves de pétrole prouvées de l’Arabie Saoudite avec le retour du charbon propre horizon 2020/2025) et accessoirement de l’hydrogène en cas d’épuisement dans 40 à 50 ans des réserves de pétrole et de gaz. Actuellement, l’Algérie étant à la 10ème position avec 2,5 à 3% des réserves mondiales contre 30% pour la Russie et 15% pour l’Iran.
A ce titre, rappelons que l’Algérie vient de signer un important contrat avec les Espagnols pour l’utilisation du solaire combiné avec l’utilisation du gaz grâce à la société NEAL (New Energy Algeria) qui a été créée en février 2002 et ouverte aux sociétés nationales ou étrangères. L’Algérie négocie également l’installation de centrales nucléaires à des fins pacifiques en relation avec l’AIE. Il est entendu que la consommation énergétique est fonction :
a.- de la structure des prix relatifs : un gisement peut être non rentable à 20 dollars le baril et rentable à 40 dollars devant tenir compte dans le prix à la pompe des taxes sur les huiles qui dans les pays développés varient entre 40 à 70%, la rente n’étant pas donc totalement captée par les pays producteurs ;
b.- de l’évolution de la croissance de l’économie mondiale et notamment de la stratégie énergétique des USA et de l’Europe qui dépendent actuellement de plus de 50% de leur approvisionnement de l’extérieur (plus de 70% horizon 2020) et surtout des pays émergents comme la Chine et l’Inde, le Brésil ayant misé sur l’éthanol ;
c.- de la stratégie des transnationales du fait de la globalisation de ce secteur ;
d.- des actions pour économiser l’énergie notamment dans le domaine du chauffage (renvoyant au mode de construction), du transport, de l’agriculture et de l’industrie qui sont les plus gros consommateurs ;
e.- et enfin de la prise en compte d’une nouvelle politique écologique pour protéger notre environnement avec le réchauffement climatique à travers les effets de serre (accord de Kyoto que les USA n’ont pas ratifié alors qu’ils sont les plus grands pollueurs).
Et l’on va vers le risque de la destruction de notre planète si demain la Chine, devenant la première puissance économique mondiale suivie de l’Inde horizon 2025, devient le plus gros consommateur d’énergie.
Cependant, il faut éviter la sinistrose, car l’évaluation des réserves rentables doivent tenir compte de la révolution technologique dans ce domaine (ne prédisait-on pas en Algérie en 1974 que l’on deviendrait importateur de pétrole horizon 2000 ?). Notamment les techniques des 3 D et récemment des 4 D qui permettent de visualiser certaines structures géologiques, de révéler des réservoirs dans des structures connues accroissant les succès des forages qui représentent entre 50 et 60% des coûts d’exploration.
Ces techniques, avec l’usage croissant des satellites dans des bandes d’infrarouge, permettent de balayer rapidement de vastes zones à potentiel géologique, et d’élever de deux à cinq la productivité alors que les coûts n’augmenteraient que de 20 à 40% par rapport au forage classique et d’augmenter les taux de récupération de 30 à 40% pour certains gisements. Rappelons également qu’avant 1979 le niveau d’exploration « offshore » était d’environ 500 mètres de profondeur d’eau et on a pu dans le golfe du Mexique aller jusqu’à 1.500 mètres de profondeur. Mais si l’effet quantité est important, pour les pays pétroliers et gaziers comme l’Algérie, le revenu monétaire dépend également des fluctuations du dollar et de l’euro.
Avec la baisse du dollar d’environ 30% ces 5 dernières années, le pouvoir d’achat a été amoindri d’autant pour l’Algérie dont la majorité des transactions des exportations en hydrocarbures se fait en dollars et les 2/3 de ses importations se font en euros, encore que récemment l’effet prix (le prix du gaz étant indexé sur le cours du pétrole) avec 50/60 dollars le baril a contrebalancé l’effet quantité.
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