Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Abed Charef (2017) :Fin de la mauvaise blague Sellal, début de l’illusion Tebboune !

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Abed Charef (2017) :Fin de la mauvaise blague Sellal, début de l’illusion Tebboune !

    Fin de la mauvaise blague Sellal, début de l’illusion Tebboune (contribution)

    Un ancien wali remplace un autre ancien wali au Premier ministère.


    Abdelmadjid Tebboune arrive cependant aux affaires dans une conjoncture difficile, après les années perdues avec M. Abdelmalek Sellal.
    Après la surprise, l’avènement de M. Abdelmadjid Tebboune au poste de Premier ministre, en remplacement de M. Abdelmalek Sellal, a suscité un sentiment partagé, entre soulagement et sentiment de déjà-vu.

    MM. Sellal et Tebboune ont beaucoup de points communs. Enarques appartenant à la même génération, ayant fait une bonne partie de leur carrière dans l’administration locale, ils ont tous deux connu leur apogée avec le président Abdelaziz Bouteflika, même si M. Tebboune est passé par une traversée du désert lors des second et troisième mandats du chef de l’Etat. Se présentant comme des technocrates, avec une vague appartenance au FLN, ils ont tous les deux cette capacité de servir sans états d’âme le pouvoir du moment, indépendamment de sa couleur et de ses projets.


    Directeur de campagne du président Bouteflika trois fois de suite, M. Sellal faisait partie du premier cercle des courtisans du chef de l’Etat, qui en a fait un Premier ministre lorsque l’argent coulait à flots. M. Sellal n’a cependant pas su prendre le virage quand le prix du pétrole a chuté. Il a d’abord nié la crise, avant de se fixer comme objectif de ramener les importations du pays à 35 milliards de dollars, contre plus de 60 milliards dans les années fastes.


    Bras de fer Tebboune-Sellal

    Après les élections du 4 mai dernier, M. Sellal a commencé à discuter avec des partis qui soutiennent le président Bouteflika, en vue de constituer un gouvernement Sellal IV. Sa reconduction à la tête du gouvernement semblait aller de soi, même si nombre d’analystes voyaient dans ses consultations une entorse à la Constitution.


    Les choses se sont brutalement dégradées la semaine dernière, quand M. Tebboune, alors ministre de l’habitat, a dénoncé les blocages qui l’empêchaient d’achever, selon lui, le programme de logements, un des projets phare du chef de l’Etat. Il mettait publiquement en cause le ministre des Finances, et, par ricochet, le Premier ministre, incapable d’arbitrer ou d’exercer son autorité. Le puissant patron du Forum des chefs d’entreprises Ali Haddad, proche parmi les proches de M. Sellal, a lui aussi lâché le Premier ministre, en étalant les échecs du gouvernement.


    Le bras de fer a connu son épilogue mercredi 24 mai, avec l’annonce du départ de M. Sellal, et son remplacement par M. Tebboune. Celui-ci devrait intégrer dans sa nouvelle équipe le MPA de Amara Benyounès et Tadj de Amar Ghoul, aux côtés du FLN et du RND.


    « Fin d’une mauvaise blague »

    Le départ de M. Sellal laisse peu de regrets. « C’est la fin d’une mauvaise blague », résume, amer, un chef d’entreprise. L’homme était connu plus pour ses déclarations approximatives et ses attitudes burlesques que pour son action politique et économique. Avec lui, l’Algérie a perdu un temps précieux. Son « nouveau modèle économique » annoncé il y a deux ans s’est avéré comme une supercherie. Pendant son ministère, la discipline et la solidarité gouvernementale avaient disparu, même s’il n’en est pas le premier responsable.


    Le soulagement était d’autant plus visible après la nomination de M. Tebboune que le nom de Chakib Khelil avait été abondamment cité pour lui succéder. M. Khelil a fait des interventions publiques pour poser ses conditions à un retour au gouvernement, donnant l’impression d’être déjà en terrain conquis. Mais son retour au sein de l’équipe Tebboune n’est pas totalement exclu.


    Les promesses de M. Tebboune

    Quant au nouveau Premier ministre, c’est un homme de dépenses plutôt qu’un gestionnaire. Dans la tradition des walis dans années 1970-1980, c’est un homme qui travaille sans contre-pouvoirs et qui dépense sans compter. Autoritaire, velléitaire, versatile, il a l’habitude de sacrifier les cadres de son secteur quand les projets n’avancent pas selon ses vœux, sans tenir compte de l’environnement impossible dans lequel travaillent les entreprises. Il ne lésine pas non plus sur les promesses. Des logements ADL 2001 n’ont toujours pas été livrés en 2017, ce qui ne l’empêche pas de soutenir mordicus que le programme du président de la république est mené selon les prévisions.


    Mauvais moment

    M. Tebboune arrive cependant au mauvais moment. La crise est là, et les ressources financières sont rares. La méthode qu’il affectionne -en fait, la seule qu’il connaisse, consiste à tout contrôler, à interdire ou autoriser, selon l’humeur, à contingenter, à décider de la répartition des ressources financières selon les impératifs et les contraintes politiques du moment. A ce titre, il paraît disposer des aptitudes nécessaires pour exercer son autorité, contrairement à M. Sellal à qui toute une partie du gouvernement échappait.


    Mais M. Tebboune semble peu qualifié pour faire les arbitrages de plus en plus douloureux qui vont s’imposer. Il n’a pas non plus d’aptitude à favoriser l’émergence d’une économie moderne. « C’est un dépensier, pas un gestionnaire », dit un ancien responsable du FLN qui l’a connu de près, alors qu’un ancien wali estime que si M. Tebboune « excelle dans la gestion par injonctions, il est incapable d’organiser un travail avec des partenaires ».


    La composition du gouvernement, qui présentera son programme devant l’Assemblée nationale élue le 4 mai et installée mardi 23, donnera aussi une idée de la marge dont va disposer le nouveau Premier ministre. Le sort de deux ministres fortement décriés montrera sa capacité à contrôler son équipe : le ministre de l’industrie Abdessalam Bouchouareb, et le ministre des finances Hadji Baba Ammi, que M. Tebboune a publiquement attaqué la semaine dernière.




    Abed Charef, Maghreb Emergent, 25 mai 2017
    Dernière modification par sako, 15 décembre 2019, 22h53.

  • #2
    Abed charef (CPP mai 2017)


    l’illusion Tebboune


    ( 4 : 50)


    Commentaire


    • #3
      Merci pour le partage

      Le VAR a rattrapé Abed Charef. Virage à 180°

      Descriptif très juste de Tebboune :

      - Dans la tradition des walis dans années 1970-1980

      - C’est un homme qui travaille sans contre-pouvoirs et qui dépense sans compter

      - Autoritaire, velléitaire, versatile, il a l’habitude de sacrifier les cadres de son secteur quand les projets n’avancent pas selon ses vœux

      - Il ne lésine pas non plus sur les promesses

      - M. Tebboune arrive cependant au mauvais moment. La crise est là, et les ressources financières sont rares.

      - La méthode qu’il affectionne en fait, la seule qu’il connaisse, consiste à tout contrôler, à interdire ou autoriser, selon l’humeur

      - M. Tebboune semble peu qualifié pour faire les arbitrages de plus en plus douloureux qui vont s’imposer.

      - Il n’a pas non plus d’aptitude à favoriser l’émergence d’une économie moderne. « C’est un dépensier, pas un gestionnaire »
      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

      Commentaire


      • #4
        de rien Shadok, la VAR est une ni3ma


        alors qu’un ancien wali estime que si M. Tebboune « excelle dans la gestion par injonctions, il est incapable d’organiser un travail avec des partenaires ».


        Très inquiétant comme trait de caractère, c’est dans la lignée de ces walis Algériens qui insultent les responsables lors des inspections sur les chantiers.

        Il a un coté mollasson, solitaire…et un petit chwiya populiste dans ses promesses électorales.

        Commentaire


        • #5
          la VAR est une ni3ma
          ... pour les uns, mais une niqma pour les autres
          Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

          Commentaire


          • #6
            Très inquiétant comme trait de caractère, c’est dans la lignée de ces walis Algériens qui insultent les responsables lors des inspections sur les chantiers
            Comme Bouteflika qui criait contre les responsables devant les caméras

            Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

            Commentaire


            • #7
              ... pour les uns, mais une niqma pour les autres
              Ah oui, rien ne sera plus comme avant……la VAR twassal el kaddab 3and bab darou !

              Commentaire


              • #8
                Comme Bouteflika qui criait contre les responsables devant les caméras

                affligeant !

                Jamais de leurs fautes ces ministres... ils humilient les responsables de projets devant leurs équipes et en public .

                Commentaire


                • #9
                  Le journalisme est un métier aussi corruptible que la politique. Les journalistes intègres sont ainsi aussi rares que les politiciens intègres.

                  L'hypocrisie et l'incohérence de la girouette Abed Charef l'illustre parfaitement.

                  Commentaire


                  • #10
                    excusez moi, mais je n'ai pas compris ce qu'on reproche à Abed Charef à propos du vrai faux nouveau président Teffoune !!

                    j'aime bien qu'on m'explique, mais d'une manière claire et concise

                    après tout, un forum et un débat s'est fait pour s'expliquer non ? ou alors juste envoyer des vidéo, ou des petites phrases ? si au moins elles sont pertinentes, je les préfère aux pavés,
                    autant dire, je suis de bonne foi ! lol

                    Commentaire


                    • #11
                      Si quelqu'un a un écrit d'ABED CHAREF car je n'ai pas lu/écouté sa position actuelle à propos de Tebboune !
                      Merci de nous le poster ici, pour qu'on puisse en observer l'écart de langage.

                      Et pour rester vraiment dans le factuel, écoutons ce que dit ABED CHAREF à la veille des élections. C'est à dire le 11 Déc 2019.

                      Il essaie de se mettre au dessus de la mêlée, tout en défendant, comme toujours, les choix l'EM sur le fait qu'il y ait des élections. Même si, d'après lui, elle ne débouche à rien de concret qui puisse améliorer l'état des choses.
                      Il justifie ces élections juste pour éviter le vide, comme l'EM se plait à nous le servir à toutes les sauces.

                      On comprends bien cette tactique dans le cas ici présent :
                      Elle consiste à rendre le prochain président, comme le fusible de l'Etat Major, et le souffle douleur des algériens. Et l'état major est ainsi au dessus de la mêlée.

                      Mais est ce que les algériens tomberont dans ce piège ? Je ne crois pas. Je ne crois point. Tebboune ne doit pas et ne peux pas être l'interlocuteur du Hirak. Juste un postier peut-être ?!!

                      A la fin, Abed CHARF nous parle de trouver consensus entre le pouvoir aux commandes du pays, et le peuple... Le bâton par le milieu quoi ...!!!


                      Dernière modification par Pomaria, 20 décembre 2019, 22h30.
                      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

                      Commentaire


                      • #12
                        @Pomaria

                        Ce genre de personnages sont de vrais pervers.

                        Grosso modo, il nous dit Allah Ghaleb il faut accepter de rester sous la domination de la mafia.


                        Qu'il aille se faire...Je ne négocie pas ma liberté, je ne dialogue pas sur ma liberté.
                        Que le message soit clair.

                        Commentaire


                        • #13
                          vous n'avez pas encore répondu à la question, perso, ce que vous dites, je l'ai lu 36 fois, donc vous radotez,
                          en revanche, concrètement, Abed Charef, n'est ni pro gaid salah, ni pro tebboune, ni pro personne, c'est pas le cas des autres lahassines journalistes ( pro ou anti pouvoir )

                          ce que je viens d'écrire en dernière phrase n'est pas clair, mais avec le temps, comme au vieux temps du kituki, vous comprendrez votre erreur

                          et si je me trompe, sortez moi un mot, une phrase ou une vidéo ou ABED CHAREF accorde sa confiance à un autre Homme
                          il avait largement le moyen de le faire, ce n'est pas les lahassines pro gaid qui manque

                          Commentaire


                          • #14
                            @tizi oualou

                            Abed Charef, fait de l'entrisme pour mieux planter sa mauvaise graine, dans son discours il parle de:

                            - Élections: premier mensonge ce n'est pas une élection c'est une mascarade une désignation.
                            - Il dit faire évoluer la démocratie : encore un mensonge il n y a pas de ddémocratie en Algérie pour la faire évoluer.
                            - Il parle de demandes rationnelles: Ca veut dire quoi Exiger la liberté ce n'est pas rationnel, Exiger la libération des détenus d'opinion n'est pas rationnel, Exiger la libération des médias n'est pas rationnel.
                            - Il parle du régime en le plaçant à égalité avec le peuple, et comme pouvant être un acteur de la solution or le régime est le problème et il le sait.
                            - Il ne parle pas du rôle de l'EM de l'armée dans les problèmes du pays.

                            Son discours enrobé est indigeste et empoisonné.
                            Il faut de la simplicité et de la clarté car la situation est simple, elle ne nécessite pas beaucoup des pseudos dissertations.
                            Dernière modification par babeloued, 20 décembre 2019, 23h47.

                            Commentaire


                            • #15
                              Il faut de la simplicité et de la clarté car la situation est simple, elle ne nécessite pas beaucoup des pseudos dissertations
                              @babeloued

                              tu ne fais que répondre à tes propres questions, ou du moins, tu intreprètes à ta façon, celle qui te parait la plus logique dans la tête, celle qui t'arrange et te rassures, et ça dépend aussi de ton parcours, comment tu es formaté et l'environnement qui te parait le + clair à tes yeux, c'est pas de l'objectivité, pyschologiquement, on connait les limites de ce genre de raisonnement
                              sauf qu'en politique, c'est jamais simple, et ceux qui te simplifient les choses, sont en général des escrocs, des complotistes, et tu ne verra que du feu !!

                              Abed Charef est connu par la génération qui a souffert le martyr ( 1990 2005 ) pendant ce temps la, tous ceux qui fanfaronnent aujourd'hui contre la junte, étaient ou bien silencieux ou bien carrément avec la JUNTE CRIMINELLE, dont le RCD par exemple, et les islamistes du pouvoir ( hamas etc ) sans compter l'autre criminel, pas tout le FIS, mais la version armée du FIS ensuite, le mysterieux GIA ( mélange des 2 ? )

                              donc tu vois, déjà le kituki n'a jamais été clair, comme la guerre d'algérie n'a jamais été claire ( GAID SALAH est moudjahed ou pas, Bouteftef moudjahed ou pas, Bouragaa, pourquoi personne n'a entendu parler avant le Hirak ? parce qu'il était FFS, donc, le RCD ( et la presse francophone en général pro RCD ) n'aimait pas le mettre en lumière loooooooooooooool

                              je peux rester des heures à te donner des inconhérences liés à la décennie noire et rouge, pendant cette periode, ABED CHAREF était avec la mouvance FFS, tu comprend ?

                              certains ici, principalement des kabyles ( et pour être objectif, je dirais qu'ils sont pour l'essentiel apolitiques, juste des communautaristes pseudo modernistes à la Dilem, se sont fourvoyés, trompés, et s'entêtent à voiler la face en s'accrochant à la bouée de sauvetage miraculeuse du Hirak fourre tout ) ,

                              ils essaient de noyer naturellement le poisson pour le RCD, pourtant c'est un parti criminel à la base, c'était la vitrine "moderne" d'une partie de la junte militaire ( tewfik, nezzar etc ) il faut toutefois reconnaitre qu'une majeur partie d'entre eux sont en dehors de l'histoire, puisqu'ils sont jeunes à l'image de l'otage de Gaid Salah, Messouci du RCD.

                              quant aux islamistes ( toutes les variantes, sauf, Abdelkader Hachani et sa petite mouvance ) , hypocrites encore, hypocrites toujours, ils vont te parler d'allah et de mohamed, et ils t'enfument pour te jeter ensuite dans le puit, ni vu ni connu, mémoire poisson rouge loooooooooool

                              tu vois que c'est plus compliqué qu'un dessin ya si bab el oued, et encore, je n'ai écrit qu'un seul pour cent de ce que je devais écrire lol
                              Dernière modification par tizi oualou, 21 décembre 2019, 00h41.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X