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Algérie : Saïd Bouteflika à la dérive à la prison militaire

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  • Algérie : Saïd Bouteflika à la dérive à la prison militaire

    
    Algérie : Saïd Bouteflika à la dérive à la prison militaire
    jeuneafrique.com | 16 décembre 2019 05:58

    Saïd Bouteflika, le frère et conseiller de l'ex-président algérien Abdelaziz Bouteflika, en mai 2017 dans un bureau de vote
    Photo by: image d'illustration
    Selon ses proches, le frère du président déchu Abdelaziz Bouteflika vit très mal sa réclusion à la prison militaire de Blida.

    Déféré le 7*décembre devant le tribunal d’Alger comme témoin dans le cadre du double procès des usines de montage automobile et du financement de la campagne électorale du candidat Bouteflika, Saïd Bouteflika a refusé de répondre au juge et au procureur.
    “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
    Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

  • #2
    Le fait que le mafieux Said Bouteflika soit emprisonné dans une prison militaire est un énième exemple qui prouve que le régime algérien n'est rien d'autre qu'une dictature militaire et mafieuse.

    L'ANP a installé le mafieux Bouteflika au pouvoir en 1999 et a défendu son régime mafieux pourri pendant 20 ans y compris en soutenant le 5e mandat d'un zombie et en prétendant que l'Algérie est un Etat de droit, mais subitement et sous la pression du Hirak, la même ANP a décidé qu'il n'y a plus d'Etat de droit en Algérie et que le frère du président qu'elle a soutenu pendant 20 ans est un dangereux terroriste qui ne peut être jugé que par un tribunal militaire. Soit une dictature militaire digne des bonnes vieilles dictatures africaines.

    L'ANP a à l'évidence peur que le mafieux Said Bouteflika se mette à parler et à révéler aux Algériens les secrets les plus choquants sur la corruption du régime mafieux du cartel ANP/FLN.

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    • #3
      Le fait que le mafieux Said Bouteflika soit emprisonné dans une prison militaire est un énième exemple qui prouve que le régime algérien n'est rien d'autre qu'une dictature militaire et mafieuse.
      C’est la nature de l’accusation qui l’exige. Je pense que c’était « Complot contre l’institution militaire » avec je crois « collaboration avec organisation étrangère », en référence a la rencontre qu’a eu Said, et Toufik avec parait-il les services français. Zeroual a été invité mais il c’est retiré, il a confirmé l’invitation à la rencontre sans confirmer ni rejeter les détails de la rencontre.

      Said et Toufik des civils dans une prison militaire n’est pas une preuve que l’Algérie est une dictature militaire, c’est la nature du crime qui le justifie. Sellal, Ouyahia pourtant deux premiers ministres, sont jugés par un tribunal civil et sont dans une prison civil.

      L'ANP a à l'évidence peur que le mafieux Said Bouteflika se mette à parler et à révéler aux Algériens les secrets les plus choquants sur la corruption du régime mafieux du cartel ANP/FLN
      Je ne pense pas que Said ou que Toufik aient quoi que soit contre gaid et les généraux toujours en place. Je ne dis pas que gaid et ses généraux sont des anges ou qu’ils ne sont pas corrompus tout comme tous ceux qui sont en prison, j'en sais rien, je dis que je ne pense pas qu'ils ont des choses contre eux. Les hommes de Said et de Toufik sont toujours dans la nature, s’ils avaient des dossiers sur ces généraux, je pense qu’ils les auraient livrés à la justice nationale, a la justice internationale et aux medias, il y a va de leurs survis.

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      • #4
        Le fait que le mafieux Said Bouteflika soit emprisonné dans une prison militaire est un énième exemple qui prouve que le régime algérien n'est rien d'autre qu'une dictature militaire et mafieuse.
        Est-ce que tu penses que les illettrés au pouvoir connaissent la différence entre le civile et le militaire?
        Dernière modification par UnAlgerien, 16 décembre 2019, 19h47.

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        • #5
          le tamis n'empeche pas la lumiere de passer

          Quand un gras double de general destitue un president une semaine avant la fin du mandat, c'est pour creer un vide constitutionnel et prendre le pouvoir donc c'est un regime militaire une dictature qui ne veut pas dire son nom mais c'est la realite

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          • #6
            Envoyé par elbieroi
            C’est la nature de l’accusation qui l’exige.
            L'accusation en question est une grosse intox. Le complot en question est aussi crédible que les accusations de "atteinte au moral de l'ANP" ou "menace à l'unité nationale" portées contre le moudjahid Lakhdar Bouregaa et les citoyens qui ont brandi le drapeau berbère.

            Même si l'on part de l'hypothèse que les mafieux Said Bouteflika et Toufik ont discuté du limogeage du mafieux Gaid Salah, ils ont absolument le droit d'en parler: Cela s'appelle la politique. Said Bouteflika n'était-t-il pas le "conseiller spécial" du président? Il a ainsi parfaitement le droit de discuter du limogeage du déchet Gaid Salah puisqu'il parle au nom d'un président que le déchet mafieux Gaid Salah lui-même reconnaît comme président. Le président a l'autorité de limoger un chef d'Etat-major ou tout autre responsable militaire puisqu'il est le chef suprême de l'armée.

            Le déchet mafieux Gaid Salah a emprisonné les Said Bouteflika, Toufik et Louisa Hanoune en guise de règlement de comptes pour se débarasser d'eux. Il ne s'agit absolument pas de justice, mais d'un règlement de comptes entre des clans mafieux du cartel ANP/FLN. Concrètement, il n'y a absolument pas d'Etat de droit en Algérie, mais une dictature militaire et mafieuse qui emprisonne des citoyens d'une manière totalement illégale et arbitraire.

            La vérité est que l'armée algérienne est l'une des armées les plus mafieuses et les plus corrompues du monde. Le peuple algérien a tellement été habitué à la criminalité et à la corruption d'une armée mafieuse que le fait que des citoyens soient emprisonnés d'une manière totalement arbitraire et illégale fait à peine scandale en Algérie.

            Ci-dessous, les propos de Louisa Hanoune lors du procès et rapportés par El Watan. Louisa Hanoune n'a commis aucun crime au vu de son témoignage. Elle a été condamnée à 15 ans de prison ferme par une justice militaire mafieuse juste parceque Louisa Hanoune fait de la politique. Ainsi, la très mafieuse ANP criminalise la politique et n'hésite pas à emprisonner les politiciens et les citoyens qu'elle n'apprécie pas (Louisa Hanoune, Karim Tabbou, Lakhdar Bouregaa...etc). C'est la définition-même d'une dictature militaire.

            Le déchet mafieux Gaid Salah est comparable au déchet daechien MBS. La seule différence entre eux est que Louisa Hanoune, Karim Tabbou, Lakhadar Bouregaa...etc peuvent au moins se consoler en se disant qu'ils sont encore en vie en prison et qu'ils n'ont pas été découpés en morceaux par le mafieux fasciste Gaid Salah comme le fait le terroriste sadique MBS à ses opposants.


            Témoignage de Louisa Hanoune

            Interrogée sur la rencontre du 27 mars à la villa Dar El Afia, elle déclare avoir «accepté l’invitation» du conseiller du Président, «parce qu’il m’a affirmé» que son frère «avait pris la décision de démissionner». Puis, elle précise : «Le 22 février, j’ai appelé la sœur du Président pour lui demander de dire à son frère de démissionner avant qu’il ne soit trop tard et éviter le pire au pays. J’ai envoyé un sms à son frère conseiller avec le même contenu pour accélérer le départ du Président, mais je n’ai pas demandé de rencontre, qui est pour moi formelle. (...)
            J’ai eu dans le passé à solliciter plusieurs fois le conseiller du Président pour des rencontres. Je ne vois aucun problème à voir un responsable politique ou un conseiller du président de la République.» Le juge ramène l’accusée à la date du 27 mars, et elle répond que c’est Saïd Bouteflika qui l’a «contactée, a invité le général Toufik et organisé les choses. La rencontre a eu lieu vers 15h30. Elle n’était pas secrète. Elle a eu lieu dans une résidence officielle».

            « La seule chose que j’ai moi-même évoquée durant cette rencontre est la politique à caractère civil : d’abord la démission du Président, la dissolution des deux Chambres parlementaires, le départ du gouvernement et la restitution de la parole au peuple», explique Louisa Hanoune.

            Le président lui demande : «Pourquoi avez-vous accepté d’aller vers ce régime populairement rejeté ?» Réponse de Louisa Hanoune : «Le régime n’est pas encore parti. Il ne s’agit pas de personnes, mais de la nature des institutions de l’Etat et des relations entre elles. C’est la nature du système, des lois et des pratiques. La première revendication de la révolution est le départ des 4B, mais deux seulement sont partis. Chaque vendredi, le peuple réclame le départ des deux autres.»

            Le président : «Pourquoi est-ce uniquement le PT qui a assisté à la rencontre et non pas d’autres partis politiques ?» Louisa Hanoune : «Chaque parti a sa stratégie politique. Il y a des partis qui se contentent de la dénonciation et des déclarations, mais le Parti des travailleurs pense que la participation dans l’action politique c’est d’aller vers les institutions de l’État pour trouver des solutions. (...)

            Si les partis n’ont plus ce droit de changer le régime, cela veut dire que le multipartisme même formel n’existe plus. Je milite depuis les années 1970 pour le départ du régime du parti unique et pour restituer la parole au peuple. J’ai été incarcérée par le tribunal militaire pour des inculpations plus graves que celles d’aujourd’hui. J’ai passé six mois en prison avant que le président Chadli Bendjedid ne prononce en ma faveur la grâce amnistiante.

            Il m’est arrivé, en tant que chef de parti politique, de rencontrer d’anciens Présidents, des ministres, des responsables de la sécurité, etc. J’ai exprimé mes avis et j’ai proposé des solutions, d’autant que mon parti ne s’adresse pas à des parties étrangères. En acceptant l’invitation de Saïd Bouteflika, mon but était d’accélérer la démission du Président et la prise en charge des revendications populaires (...)

            Je voulais contribuer à trouver une sortie positive pour éviter à mon pays la situation actuelle. Est-ce que cet effort que j’ai consenti est puni par la loi ? Je n’ai jamais fait partie d’un pouvoir ou gouvernement. Mon militantisme et celui de mon parti sont connus. Mes positions et mon combat ont toujours été pour défendre la souveraineté de la nation et son renforcement. Je me suis toujours opposée à toute intervention de parties étrangères.»

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