Said Sadi est-il un "has been" car décrié par nombreux Algriens en raison de sa laïcité?
En tout état de cause, ses théories sont trop épurées et difficilement accessibles aux quidams algériens.
- Répondant à l’invitation de l’Alliance des démocrates de la diaspora algérienne (ADDA), Saïd Sadi a plaidé, samedi, pour une deuxième Soummam qui serait organisée à partir d’une large convention ou conférence représentative et crédible et dont les participants seraient élus à la base en toute transparence.
Dans une conférence-débat à la Bourse du travail de Paris, intitulée «Pour une deuxième Soummam. La Révolution du sourire face à son destin», l’intellectuel et homme politique Saïd Sadi a pointé la situation actuelle comme une «phase charnière» de l’histoire politique de l’Algérie. Soit comme «une opportunité» et la «nécessité», aujourd’hui, de «mettre l’ensemble de la problématique nationale à plat sans complaisance et sans ostracisme». «Ce qui n’a pas été fait depuis 1957.»
«Et après le 12 décembre ?»
A cette question que l’on pose à l’homme politique, Saïd Sadi répond : «Nous n’avons pas à entrer dans l’agenda du pouvoir.» «La révolution populaire doit avoir son propre agenda.» Et il en rappelle les acquis avant de développer sa proposition de deuxième Soummam, son mode d’organisation. Et d’expliquer pourquoi le modèle du Congrès et de la Plateforme de la Soummam est pertinent. En apportant des éléments de réflexion pour une Algérie nouvelle. «La substance du message du mouvement national du 22 Février est clairement l’expression d’une rupture avec le système en place.»
«Ce qui s’est passé le 12 décembre c’est la volonté du système rejeté de se régénérer.» «Au-delà des acquis de ce mouvement qu’il faut savoir apprécier, il y a un élément qui n’a pas été suffisamment relevé, c’est le développement d’une conscience nationale de ce que nous sommes dans notre pluralité. Une conscience nationale qui accepte l’autre, une conscience nationale positive est en train de se forger», a affirmé Sadi. Et cette Et cette interrogation : «De quoi est faite la crise actuelle ? A partir d’où faut-il reconstruire ?»
Retour sur la plateforme de la Soummam et ses fondamentaux
«En faussant le présent, en niant l’histoire, le pouvoir cherche à se légitimer. La problématique lancée au Congrès de la Soummam en 1956 est exactement ce qui se passe aujourd’hui. En 1956, il s’agissait de faire prévaloir le politique sur le militaire. C’est ce que réclament les manifestants depuis le 22 février quand ils scandent »Un Etat civil et pas militaire », de parachever l’indépendance du peuple algérien.» «C’est la question de la citoyenneté qui est posée» par les millions d’Algériens qui manifestent depuis le 22 février.
In El Watan
En tout état de cause, ses théories sont trop épurées et difficilement accessibles aux quidams algériens.
- Répondant à l’invitation de l’Alliance des démocrates de la diaspora algérienne (ADDA), Saïd Sadi a plaidé, samedi, pour une deuxième Soummam qui serait organisée à partir d’une large convention ou conférence représentative et crédible et dont les participants seraient élus à la base en toute transparence.
Dans une conférence-débat à la Bourse du travail de Paris, intitulée «Pour une deuxième Soummam. La Révolution du sourire face à son destin», l’intellectuel et homme politique Saïd Sadi a pointé la situation actuelle comme une «phase charnière» de l’histoire politique de l’Algérie. Soit comme «une opportunité» et la «nécessité», aujourd’hui, de «mettre l’ensemble de la problématique nationale à plat sans complaisance et sans ostracisme». «Ce qui n’a pas été fait depuis 1957.»
«Et après le 12 décembre ?»
A cette question que l’on pose à l’homme politique, Saïd Sadi répond : «Nous n’avons pas à entrer dans l’agenda du pouvoir.» «La révolution populaire doit avoir son propre agenda.» Et il en rappelle les acquis avant de développer sa proposition de deuxième Soummam, son mode d’organisation. Et d’expliquer pourquoi le modèle du Congrès et de la Plateforme de la Soummam est pertinent. En apportant des éléments de réflexion pour une Algérie nouvelle. «La substance du message du mouvement national du 22 Février est clairement l’expression d’une rupture avec le système en place.»
«Ce qui s’est passé le 12 décembre c’est la volonté du système rejeté de se régénérer.» «Au-delà des acquis de ce mouvement qu’il faut savoir apprécier, il y a un élément qui n’a pas été suffisamment relevé, c’est le développement d’une conscience nationale de ce que nous sommes dans notre pluralité. Une conscience nationale qui accepte l’autre, une conscience nationale positive est en train de se forger», a affirmé Sadi. Et cette Et cette interrogation : «De quoi est faite la crise actuelle ? A partir d’où faut-il reconstruire ?»
Retour sur la plateforme de la Soummam et ses fondamentaux
«En faussant le présent, en niant l’histoire, le pouvoir cherche à se légitimer. La problématique lancée au Congrès de la Soummam en 1956 est exactement ce qui se passe aujourd’hui. En 1956, il s’agissait de faire prévaloir le politique sur le militaire. C’est ce que réclament les manifestants depuis le 22 février quand ils scandent »Un Etat civil et pas militaire », de parachever l’indépendance du peuple algérien.» «C’est la question de la citoyenneté qui est posée» par les millions d’Algériens qui manifestent depuis le 22 février.
In El Watan
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