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Espagne : Première réaction sur la reconnaissance de souveraineté sur les eaux du Sahara par le Maroc

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  • Espagne : Première réaction sur la reconnaissance de souveraineté sur les eaux du Sahara par le Maroc

    La dictature marocaine roulerait-elle pour le Parti populaire (PP) avec son annexion unilatérale des eaux territoriales du Sahara Occidental?

    - Il semble que le message du ministre des Affaires étrangères sur la disposition du Maroc à dialoguer avec l’Espagne pour régler tout problème sur la délimitation de ses frontières maritimes n’ait pas rassuré des milieux politiques dans le royaume ibérique

    L’Espagne enregistre la première réaction à l’adoption, hier soir, de deux projets de loi établissant la souveraineté marocaine sur les eaux du Sahara occidental, au sein de la Commission des Affaires étrangères, de défense, des affaires islamiques et des MRE à la Chambre des représentants marocaine.
    Ce mardi 17 décembre, le sénateur Fernando Clavijo, de Coalition Canaria, a adressé une question écrite au ministre espagnol des Affaires étrangères portant sur «la décision unilatérale du Maroc de délimiter l’espace maritime sans un dialogue préalable».

    Le parlementaire s’est interrogé sur les actions que compte entreprendre l’exécutif de Pedro Sánchez, aussi bien aux Nations unies qu’avec le gouvernement marocain pour «empêcher d’aller au-delà» de l’initiative approuvée par les députés de Rabat, rapporte aujourd’hui le quotidien Canaraia7. Les autres forces politiques espagnoles devraient se saisir de cette question

    Le sénateur demande à connaître les «espaces frontaliers maritimes affectés par la décision du Parlement», surtout que selon lui, «tout semble indiquer que les Iles Canaries s’inscrivent dans la nouvelle délimitation tracée unilatéralement par le Maroc». Clavijo a estimé que le Maroc avait en effet «incorporé la mer adjacente au Sahara occidental à ses eaux territoriales».

    Hier, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est dit ouvert au «dialogue avec l’Espagne et la Mauritanie» pour résoudre tout éventuel problème de délimitation des frontières maritimes, «dans le cadre des excellentes relations qui lient le Maroc aux deux pays et dans le cadre d’un partenariat constructif», a-t-il expliqué devant les députés. Un message destiné à rassurer davantage Madrid et Nouakchott.

    Fernando Clavijo est un ancien président du gouvernement autonome des Iles Canaries du 9 juillet 2015 à 16 juin 2019.

    Il convient de rappeler que le 16 novembre 2004, le Sénat espagnol a approuvé un amendement exhortant le gouvernement de son pays «à adopter certaines mesures liées à la délimitation des frontières maritimes entre l'Espagne et le Maroc».

    Il y a de fortes chances que la question écrite du sénateur de Coalition Canaria ne soit que le prélude à d’autres réactions sur ce dossier de la part de groupes parlementaires de droite, d’extrême droite et d’extrême gauche.

    Pour mémoire, Podemos avait condamné, mais pour d’autres motifs qui n’ont rien à avoir avec les préoccupations du sénateur Clavijo, l’approbation, le 17 juillet 2017, par le gouvernement El Othmani I des deux projets de loi n° 37-17 et n° 38-17, arguant qu’il s’agit «d’une flagrante violation du droit international d’un territoire non autonome en attendant sa décolonisation par les Nations unies».


    Ya..bi

  • #2
    Très bonne initiative, les lois maritimes internationales aidant, l'action marocaine est plus que légitime.

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    • #3
      rago,tu sais que Tebboune à lui tout seul a annexé toute l'Algérie.
      Believe YOU CAN & you're HALFWAY there

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      • #4
        Ah finalement le Maroc a titré ses eaux territoriales
        La haine aveugle

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        • #5
          Première réaction sur la reconnaissance de souveraineté sur les eaux du Sahara par le Maroc
          @

          Ce n'était pas un hasard lorsque BOUMEDIENE a été piqué par la très forte diarrhée causée par la MARCHE VERTE organisée et réalisée avec grand succès par le MAROC qui a libéré son sahara occidentale MAROCAIN colonisé par l'ESPAGNE

          JULES A BIEN RECUPERE SON SAHARA OCCIDENTAL QUI APPARTENAIT A CESAR

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          • #6
            Va t-on assister à une confrontation militaire entre le Maroc et l'Espagne comme en 2002 lorsque les FARces s'étaient narguées par une petite flottille espagnole suite à leur invasion de l'ilot à chèvres ibérique de Persil?

            - Eaux du Sahara : Le président des Iles Canaries met en garde le Maroc
            Temps de lecture:


            Après la question écrite du sénateur Fernando Clavijo, c’est au tour du président du gouvernement autonome des Iles Canaries de surfer lui aussi sur l’établissement de la souveraineté marocaine sur les deux du Sahara.
            Visiblement très remonté contre la décision de la Commission des Affaires étrangères à la Chambre des représentants, Angel Víctor Torres a mis en garde contre toute «atteinte» aux eaux de sa région.

            Une «mise en garde» qu’il a signalée aux médias suite à la conversation téléphonique qu’il a eue cet après-midi avec la nouvelle ministre espagnole des Affaires étrangères, Margarita Robles.

            Torres a déclaré que «tout Etat est libre de prendre des décisions concernant ses frontières à condition de se conformer aux traités internationaux et d'avoir l'approbation du pays auquel il a l'intention de franchir les frontières maritimes», rapporte des médias ibériques.

            Le président a estimé que toute proposition du Maroc tendant à intégrer les eaux des Iles Canaries «sera sans effet et n’aura pas force de loi» car elle aura en face d’elle «une forte opposition» de Madrid, de son gouvernement et du Parlement.

            La question de la délimitation des frontières maritimes atlantique du Maroc est en train d’animer la classe politique aux Iles Canaries. Si l’opposition a été la première à réagir par la question écrite du sénateur Clavijo, de Coalition Canaria, la majorité de gauche, composée essentiellement du PSOE et Podemos qui est aux commandes de l'archipel depuis juillet dernier, n’entend pas rester les bras ballants sur un sujet aussi capital pour sa popularité-.

            Ya...bi

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            • #7
              Cette fois je suis sûr que l'Algérie sera de notre côté si les espagnols nous font la guerre.

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              • #8
                " Cette fois je suis sûr que l'Algérie sera de notre côté si les espagnols nous font la guerre. "

                C'est la dictature marocaine qui envahi des territoires espagnols reconnus depuis des siècles.

                En outre la Constitution algérienne interdit à son armée de sortir du territoire du pays.

                - Art. 29. — L'Algérie se défend de recourir à la guerre pour porter atteinte à la souveraineté légitime et à la liberté d'autres peuples.

                Elle s'efforce de régler les différends internationaux par des moyens pacifiques.

                https://www.joradp.dz/TRV/Fcons.pdf

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                • #9
                  Va t-on assister à une confrontation militaire entre le Maroc et l'Espagne comme en 2002 lorsque les FARces s'étaient narguées par une petite flottille espagnole suite à leur invasion de l'ilot à chèvres ibérique de Persil?
                  @

                  H.S. comme tjrs et éternellement !!!!!!!

                  Ce disque, vraiment tu l'as effrité après l'avoir broyé

                  Et sans oublier les pensions des retraités sahraouis avec le gouvernant Hollandais suite au malentendu avec les gouvernants de RABAT.

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                  • #10
                    rago
                    C'était de l'ironie p'tit malin, le Maroc s'attend de la part de la junte pas plus qu'un couteau dans le dos qu'autre chose, comme elle l'habitude de faire.
                    Judas un jour judas toujours.

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                    • #11
                      " Et sans oublier les pensions des retraités sahraouis avec le gouvernant Hollandais suite au malentendu avec les gouvernants de RABAT."

                      Evitez les HS SVP.

                      Cela dit quant au versement de la pension sociale, cela ne concerne aucunement les Sahraouis mais les colons marocains installés au Sahara Occidental. Donc, nuance!

                      Les Sahraouis ne s'exilent en Espagne dès qu'ils sont d'office espagnols et non au Pays-Bas qui est le choix des Rifains.

                      - Les Sahraouis, espagnols de plein droit

                      «Bien que la concession de la nationalité espagnole ait des dimensions politiques, le principe de la démarche de l’Etat Espagnol est respecté», commente Mustapha Naïmi, professeur à l’Université Mohamed V-Souissi à Rabat et chef de l’Équipe des études sahariennes pluridisciplinaires à l’Institut universitaire de la recherche scientifique. Il ne voit pas de difficultés particulières pour l'Espagne dans l'identification de la population éligible. En effet, «comme c’est une ex-colonie, les documents qui lui seront présentés ne présenteront pas de difficulté particulière», estime-t-il.

                      Cette facilité devrait rencontrer un succès important auprès de la population sahraouie vivant au royaume ibérique. Pour le professeur, cela devrait même intéresser ceux qui résident aujourd'hui au Maroc ou dans les camps de Tindouf. «Tous les Sahraouis demanderont la nationalité, parce qu’elle permet à certains d’entre eux d’accéder librement au Maroc et circuler partout ailleurs», conclut-il.

                      Mais une question centrale reste posée puisque le protectorat espagnol recouvrait également Sidi Ifni, Tarfaya et une large partie du nord du Maroc. Les habitants originaires de ces régions pourraient eux-aussi réclamer cette concession de nationalité. L'Espagne a-t-elle ouvert une boîte de Pandore .-

                      Ya...bi, 06/10/2016 à 20h16

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                      • #12
                        Il serait douteux que l'Espagne- à quelques mois de la votation des législatives- ne bottera pas l'arrière train de la dictature marocaine.

                        Donc, un remake suite l'invasion suicidaire des FARces de l'ilot à chèvres espagnol de Persil.

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                        • #13
                          ne bottera pas l'arrière train
                          La vulgarité qui n'a pas sa place dans le forum fait surface,
                          question d'éducation habituelle d'un maskhout lwalidin.

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                          • #14
                            Pour rester dans le sujet, les lois maritimes internationales donnent raison au Maroc dans sa démarche :
                            des "événements juridiques" ont incité le Maroc à moderniser son cadre légal. Le ministre cite la ratification, en mai 2007, de la convention sur le droit de la mer (Convention de Montego Bay de 1982). Depuis lors, le Royaume est appelé à présenter aux Nations Unies "un dossier complet sur le prolongement des limites extérieures de son plateau continental au-delà de 200 miles marins et ce, sur la base de données scientifiques et techniques".

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                            • #15
                              L'infame dictature marocaine s'était déjà fourvoyée en 2002 lors de l'agression des FARces contre l'Espagne à 'ilot à chèvres ibérique de Persil.

                              - L’information a été communiquée tard dans la soirée de jeudi par l’agence de presse officielle marocaine. La MAP, qui citait «un haut responsable du ministère des Affaires étrangères», affirmait en effet que le Maroc avait décidé d’installer «un poste de surveillance» sur l’îlot Leila, aussi appelé île du Persil, situé à une quarantaine de kilomètres de la ville de Tanger, «à l’intérieur des eaux territoriales du royaume». Les autorités marocaines, qui communiquent rarement sur leurs activités, ont même justifié une telle initiative en l’inscrivant dans «le cadre d’une campagne de lutte anti-terroriste et anti-émigration clandestine dans la zone du détroit de Gibraltar». Une douzaine de soldats marocains, sous la direction d’un commandant, avaient en effet débarqué jeudi après-midi sur cet îlot désertique d’une superficie de 13,5 hectares et habité par quelques chèvres. Ils y avaient dressé deux tentes et planté deux drapeaux marocains.

                              Dès jeudi soir, un bâtiment de la marine espagnole et une vedette de la guardia civil se sont approchés de l’îlot pour réclamer, en vain, le départ des militaires marocains. Sur le plan politique, le gouvernement de José Maria Aznar, dont les rapports avec les autorités marocaines sont tendus depuis plusieurs mois, a violemment condamné, vendredi matin, la présence de l’armée marocaine sur l’île du Persil et a exigé de Rabat de «prendre les mesures nécessaires pour un retour à la normale». Pour Madrid en effet, cette situation représente «une modification du statu quo actuel et ne correspond pas à la volonté de maintenir des relations amicales dans un esprit de coopération et de respect mutuel».

                              Le nouveau chef de la diplomatie espagnole, Ana de Palacio, a par ailleurs vivement rejeté l’argument de Rabat sur la présence de soldats marocains sur l’île du Persil. «Qu’on m’explique en quoi la lutte anti-terroriste et anti-émigration clandestine a à voir avec l’installation d’une tente, d’un drapeau et de quelques membres de l’armée sur cet îlot», s’est-elle insurgée. Elle n’a d’ailleurs pas hésité à qualifier la situation d’«incident sérieux».

                              Cette position espagnole est largement partagée par la Commission européenne pour qui la présence de militaires marocains sur l’île du Persil est une «violation de l’intégrité territoriale espagnole».

                              Bruxelles estime en effet qu’il s’agit d’une «question de souveraineté avant toute chose» et affirme que le problème a atteint «un stade délicat».

                              Mais si elle a condamné l’initiative marocaine, Bruxelles s’est en revanche bien gardée de s’impliquer directement dans un différend qu’elle considère comme bilatéral. «C’est clairement un incident regrettable, a ainsi déclaré un porte-parole de la Commission européenne, mais il doit être réglé bilatéralement entre Rabat et Madrid».

                              Le Maroc, malgré les appels de Madrid à «un retour à la normale», a affirmé qu’il ne retirerait pas ses militaires de l’île du Persil. Rabat estime, en effet, que cet îlot a été libéré en 1956 (!), à l’occasion de la fin du protectorat espagnol sur le nord du pays.

                              Une situation tendue depuis des mois

                              L’occupation de l’île du Persil intervient une semaine après que le ministère marocain des Affaires étrangères a protesté auprès de Madrid à propos de la présence dans ses eaux territoriales de cinq navires de la marine espagnole. Rabat avait même convoqué l’ambassadeur espagnol qui avait justifié cette présence comme étant une simple excursion d’un groupe de jeunes lauréats de la marine espagnole.

                              Les relations entre les deux pays n’ont cessé de se dégrader depuis notamment le rappel pour consultation, en octobre dernier, de l’ambassadeur du Maroc à Madrid. Officiellement Rabat entendait protester contre «l’accumulation de plusieurs incidents regrettables» et n’a depuis pas encore envoyé de représentant dans la capitale espagnole.

                              Les litiges entre les deux pays sont nombreux et concernent notamment l’émigration clandestine vers l’Espagne, à partir des côtes marocaines. Madrid estime en effet que le Maroc ne fait pas grand chose pour endiguer le flot croissant des clandestins et ne punit pas assez les mafias marocaines à l’origine de ce trafic. Ils concernent également le non renouvellement de l’accord de pêche qui liait le Maroc à l’Europe jusqu’en novembre 1999 et dont les pêcheurs andalous étaient les principaux bénéficiaires. Rabat accuse de plus Madrid de favoriser les thèses indépendantistes du Front Polisasio qui dispute au Maroc la souveraineté sur le Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole-.

                              RFI

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