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Le Hirak une guérilla pacifique une révolution de basse intensité

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  • Le Hirak une guérilla pacifique une révolution de basse intensité

    Les révolutions classiques contre à un ennemi extérieur ou une dictature sanguinaire ont souvent pris la forme de guerre de basse intensité.
    Une guérilla du faible contre le fort, cette guérilla a souvent joué sur le facteur temps et l'usure pour aboutir l'effondrement de l'ennemi.

    Le Hirak prend la forme d'une contestation pacifique de basse intensité, cette forme de lutte peut-elle aboutir à l'effondrement du système notamment par la transformation de la société et l'usure du système.
    Si je prends l'exemple de la farce électorale: le système n'a pas osé aller vers un second tour de peur d'affronter la contestation il l'a payé avec une légitimité au rabais pour ne pas dire nulle.

    Quels sont les facteurs qui pourrait permettre à cette stratégie de réussir?
    Comment accélérer l'usure du système jusqu'à son effondrement?
    Dernière modification par babeloued, 17 décembre 2019, 23h08.

  • #2
    Il n'est pas surprenant que les militants du Hirak aient été extrêmement attachés au pacifisme dès les débuts du Hirak: les Algériens ont été traumatisés par plus de 25 ans de terrorisme djihadiste provoqué par le cartel mafieux ANP/FLN et ses alliés intégristes/salafistes.

    Les Algériens savent que le régime algérien est l'un des régimes les plus corrompus et les plus criminels du monde, et qu'un tel sinistre régime ne reculerait devant rien pour maintenir le statu quo et sa mainmise sur la manne pétrolière. D'ailleurs, malgré son pacifisme exemplaire, le Hirak a été la cible d'une campagne de diabolisation massive menée par le déchet mafieux fasciste Gaid Salah et son régime pourri avec le soutien d'une partie des intégristes.

    En misant sur le pacifisme, le Hirak a réussi à sensibiliser et à mobiliser des millions d'Algériens en faveur de la démocratisation et de l'instauration de l'Etat de droit en Algérie.

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    • #3
      Le Hirak devrait continuer dans cette stratégie car son objectif est le changement vers un système démocratiques.


      A partir du moment où les institutions en place n'assume pas leurs missions, le Hirak doit maintenir cette pression et assurer une forme de contrôle de l'activité du système qui finira par changer de pratiques.


      Le Hirak ne doit pas avoir de représentants ce n'est pas un parti politique, mais continuer à contester pour obliger les hommes politiques tous partis confondus à changer de pratiques.
      Jusqu'au délitement des réseaux claniques

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