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Djaffar Benmesbah ▬
♦Le Highlander Bouteflika qui avait rallié Frankenstein au soir de son règne revient, à travers le Neandertal Tebboune, plus solide que le cauchemar d’un détenu d’opinion au fond d’une amère prison. Ceux qui ont voté le 12/12, ont-ils conscience qu’ils ont épaulé, alimenté et aidé l’imposture du gougnafier général Ahmed Gaid Salah à étendre son manuel du piège, de la ruse et de la sottise aux générations futures ? Par-dessus les laconiques méprises de sa raison, ce dictateur d'industrie s’était ordonnancé le voleur Bouteflika comme idole avec la fermeté stupidement dévotionnelle d’en faire un dieu. Les électeurs du 12/12, ont-ils la mémoire si courte ? Sont-ils donc si fortement attachés au parti FLN dont les dirigeants restent depuis 1962 charmés de l'effet de libations ? En votant, ils se sont dévoilés assujettis à des craintes quant à leur devenir, d'avance bigrement obscur, terne et ténébreux ? Pourtant, ils voient bien avec quel dédain sont traités aujourd'hui les cireurs de pompes, Ahmed Ouyahia, Abdelmalek Sellal, Amara Benyounes et Khalida Mesaoudi, par ceux-là mêmes pour lesquels ils s'étaient investis dans le rôle de gourgandines. Quand on manie de l'encensoir à l'égard des gouvernants despotes qui n'ont de passion que pour la rapacité, l'imposture, la falsification de l'histoire, l'injustice et l'arbitraire, on construit sa mémoire dans les bas caniveaux de sa propre prospérité. Hélas, l'égout des eaux de l’intermédiaire tombe souvent chez ses voisins. Et, c’est la Kabylie, Alger comprise, qui va payer le prix de l’effronterie. Beaucoup d’indices le montrent, camarades. 20-12-2019
(Djaffar Benmesbah est artiste-peintre et journaliste algérien)
♦Le Highlander Bouteflika qui avait rallié Frankenstein au soir de son règne revient, à travers le Neandertal Tebboune, plus solide que le cauchemar d’un détenu d’opinion au fond d’une amère prison. Ceux qui ont voté le 12/12, ont-ils conscience qu’ils ont épaulé, alimenté et aidé l’imposture du gougnafier général Ahmed Gaid Salah à étendre son manuel du piège, de la ruse et de la sottise aux générations futures ? Par-dessus les laconiques méprises de sa raison, ce dictateur d'industrie s’était ordonnancé le voleur Bouteflika comme idole avec la fermeté stupidement dévotionnelle d’en faire un dieu. Les électeurs du 12/12, ont-ils la mémoire si courte ? Sont-ils donc si fortement attachés au parti FLN dont les dirigeants restent depuis 1962 charmés de l'effet de libations ? En votant, ils se sont dévoilés assujettis à des craintes quant à leur devenir, d'avance bigrement obscur, terne et ténébreux ? Pourtant, ils voient bien avec quel dédain sont traités aujourd'hui les cireurs de pompes, Ahmed Ouyahia, Abdelmalek Sellal, Amara Benyounes et Khalida Mesaoudi, par ceux-là mêmes pour lesquels ils s'étaient investis dans le rôle de gourgandines. Quand on manie de l'encensoir à l'égard des gouvernants despotes qui n'ont de passion que pour la rapacité, l'imposture, la falsification de l'histoire, l'injustice et l'arbitraire, on construit sa mémoire dans les bas caniveaux de sa propre prospérité. Hélas, l'égout des eaux de l’intermédiaire tombe souvent chez ses voisins. Et, c’est la Kabylie, Alger comprise, qui va payer le prix de l’effronterie. Beaucoup d’indices le montrent, camarades. 20-12-2019
(Djaffar Benmesbah est artiste-peintre et journaliste algérien)