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« Dur, dur d’être Marocain »

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  • « Dur, dur d’être Marocain »

    En Occident, il devient de plus en plus dur d'être musulman sans lien aucun avec quelconque nationalité.

    Donc, l'article de Fouad Laouri est ici biaisé dès lors que ledit article s'en rapporte au terrorisme et aux incivilités de clandestins maghrébins- dont aussi- Kamel Daoud- ancien islamiste- en avait produit un article au vitriol.

    " Certes. Mais vu dudit Eldorado, qui est beaucoup moins doré qu’on ne le croit, être Marocain, en ce moment, ce n’est vraiment pas une sinécure. Ces jours-ci, j’ose à peine me présenter comme un sujet chérifien dans les dîners en ville ou les rencontres fortuites à la terrasse d’un café. Et pour cause ! Les terroristes qui ont semé la mort dans les rues de Paris le 13 novembre dernier étaient, à une ou deux exceptions près, d’origine marocaine. Les voyous qui ont agressé des centaines de jeunes femmes aux abords de la gare de Cologne la nuit du jour de l’An étaient en majorité de jeunes Marocains. On arrête un pickpocket à Amsterdam, un braqueur à Marseille, un trafiquant de drogue à Oslo, une fois sur deux, c’est un compatriote."

    - Un ami, qui a lu mon article « Bon vent aux 35 bénévoles », m’envoie une chronique intitulée : "Dur, dur d’être Marocain", signée Fouad Laroui, et publiée le 16 février 2016 dans le site Le360.

    L’ami se demande si Fouad Laroui, membre de la Commission, chargée du nouveau modèle de développement, «ne va pas préconiser la suppression du passeport pour les Marocains ».

    Je lis la prose de Fouad Laroui, qui me révolte et me donne envie de vomir, tellement elle est fausse, bête et gratuitement méchante. Ce n’est pas sérieux de la part de cet ingénieur des Ponts et Chausse d’affirmer : Tout escroc, tout apprenti-maquereau, tout petit voleur, tout terroriste, est d’origine marocaine.

    Autrement dit – mais il ne le dit pas -, des hollandais, des belges, des français ou des espagnols, nés en Hollande, en Belgique, en France, en ou en Espagne, de parents marocains ou de mariages mixtes. Non ! Ces gens ne sont pas des marocains. Ils sont citoyens, français, hollandais, belges et espagnols. Ils circulent avec les passeports des pays où ils sont nés’ grandi et dont ils portent la nationalité.

    Fouad Laroui, dans son « Dur, dur d’être marocain », tombe, involontairement, mais bêtement, dans le racisme, voire le fascisme, quant il dit qu’il regrette l’époque où le passeport marocain était délivré uniquement aux privilégiés, comme lui, et demeurait pratiquement inaccessible, aux Marocains communs qui sont eux aussi des mortels, comme les Marocains privilégiés.

    Sur un ton solennel et pitoyable, il lance un appel au ministre de l’Intérieur, monsieur Laftit (toujours en poste), lui suppléant : Par pitié Excellence, pour que nous ayons moins honte des turpitudes de nos compatriotes, rétablissez la quasi impossibilité du passeport. Et surtout rétablissez le certificat de bonnes vies et mœurs qui empêchera ces malotrus de venir ruiner notre réputation en Europe ».

    Fouad Laroui a probablement accouché sa douloureuse chronique sous l’effet d’un aphrodisiaque, ou d’un joint, made in Ketama-Jbel Laroui.

    Il a beaucoup, beaucoup de chance, Fouad Laroui, d’être un quasi inconnu chez le peuple marocain qui, il y a quelques jours, s’est senti insulté et atteint dans sa dignité par le président du parti politique le RNI, qui lui a dit : S’il y a des marocains qui ne sont pas éduqués, nous devons les rééduquer. Cette phrase, qui aurait pu être dite autrement, si son auteur avait lu Jules César, a déclenché un torrent de réactions, toutes anti Akhannouchiennes.

    Oui, Fouad Laroui a de la chance que le peuple marocain ne connaît pas la langue de monsieur Poquelin. Imaginons dans quel enfer serait tombe l’auteur de « Dur, dur d’être Marocain », si son texte était écrit dans la langue du dad. Les Marocains n’aiment pas qu’on touche à leur capital composé de leur orgueil et de leur dignité.

    Depuis une trentaine d’années, imposteurs et mercenaires de la plume et de la pensée, ne cessent de tirer profit du Makhzen qui les choie largement, pourvu qu’il continuent de faire briller son image à l’étranger.

    Dans mon message vidéo « Nabyl Lahlou s’adresse à son roi », j’ai dit à Sa Majesté Mohammed VI que le citoyen marocain n’est vraiment pas valorisé dans son pays le Maroc et que ce sont les étrangers qui le sont, et qui font ce qu’ils veulent dans notre pays, devenu un juteux fonds de commerce.

    Occupe-toi, Fouad Laroui, de ta Hollande où tu vis et travailles depuis des decennies. Ecris sur ce pays que tu dois considérer tien ; écris et dénonce ce qui se passe en Hollande, comme je te l’ai dit, en 2004, suite à l’horrible assassinant du cinéaste Theo Van Gogh par un fanatique hollandais musulman, produit d’une goutte de sperme marocain, qui a vu le jour au pays de Vincent Van Gogh, arrière- grand- père de la victime-.

    Par Nabyl Lahlou in Article 19.ma

  • #2
    - Dur, dur d’être Marocain

    "On ne sait pourquoi l’État a complètement changé d’attitude dans les années 90. Du jour au lendemain, il est devenu plus facile d’obtenir un passeport que de voler sa sucette à un bébé. Pourquoi, grands dieux?

    Sans doute est-il dur d’être Marocain quand on habite dans un quartier défavorisé de Casablanca ou de Tanger, que l’avenir s’annonce couvert de nuages et que le seul espoir réside dans cette image d’un bateau ou d’un camion qui vous emmène au loin, vers l’Eldorado européen.

    Certes. Mais vu dudit Eldorado, qui est beaucoup moins doré qu’on ne le croit, être Marocain, en ce moment, ce n’est vraiment pas une sinécure. Ces jours-ci, j’ose à peine me présenter comme un sujet chérifien dans les dîners en ville ou les rencontres fortuites à la terrasse d’un café. Et pour cause ! Les terroristes qui ont semé la mort dans les rues de Paris le 13 novembre dernier étaient, à une ou deux exceptions près, d’origine marocaine. Les voyous qui ont agressé des centaines de jeunes femmes aux abords de la gare de Cologne la nuit du jour de l’An étaient en majorité de jeunes Marocains. On arrête un pickpocket à Amsterdam, un braqueur à Marseille, un trafiquant de drogue à Oslo, une fois sur deux, c’est un compatriote.

    Je sais bien que chacun est responsable de ses actes et pas de ceux des pignoufs qui sont nés, par hasard, dans le même pays ; je sais bien que la notion de ‘responsabilité collective’ est absurde et dangereuse ; il n’empêche : je ne peux pas m’empêcher d’éprouver un sentiment fugace de honte quand on arrête quelque part une crapule et que cette crapule se prénomme Bouazza. C’est un peu de moi qu’on cloue au pilori.

    Alors, que faut-il faire ? Faut-il rendre impossible l’obtention d’un passeport, comme c’était le cas dans les années 70 ? À l’époque, obtenir un passeport au Maroc était un exploit. Il fallait fournir des dizaines de documents, dont l’inénarrable ‘certificat de bonnes vie et mœurs’ sur lequel le moqaddem du quartier exerçait une sorte de droit de véto. Chaque document devait être fourni en trente-six exemplaires. Et quand, par miracle, on avait réuni tous les documents et qu’on s’était rué, la barbe au vent, les babouches à la main, à la mouqata’a pour les déposer sur le bureau du responsable – supposant qu’il soit là, ce qui était rare – eh bien, entretemps, l’une des pièces n’était plus valide et il fallait tout recommencer. Demander à vos anciens, ils vous le confirmeront. Il était plus difficile d’obtenir un passeport que de gravir le Toubkal à genoux.

    Et puis, on ne sait pourquoi, l’État a complètement changé d’attitude dans les années 90. Du jour au lendemain, il est devenu plus facile d’obtenir un passeport que de voler sa sucette à un bébé. Pourquoi, grands dieux? On en voit le résultat: ces Marocains qui nous font honte un peu partout en massacrant des innocents ou en violant des Allemandes.

    C’est pourquoi je lance un appel au ministre de l’Intérieur: par pitié, Excellence, pour que nous ayons moins honte des turpitudes de nos compatriotes, rétablissez la quasi-impossibilité du passeport qui était notre lot commun dans les années 70. Et surtout, rétablissez le certificat de bonnes vie et mœurs qui empêchera ces malotrus de venir ruiner notre réputation en Europe…."-.

    Fouad Laroui, in le 360.ma, le 17/02/2016

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    • #3
      Comble des mensonges de Kamel Daoud, l'enquête de la justice allemande a démontré que les faits qui se sont produits à Francfort furent un coup monté par les fascistes allemands.:22:

      - L'islam et la gauche : Kamel Daoud, ne renoncez pas !
      (…).
      "C’est dans ce contexte que s’inscrit la publication de la tribune de Kamel Daoud dans le "Monde". Celui-ci examine de manière littéraire (et non avec la rigueur d’un chercheur ou celle d’un sociologue et c’est bien son droit) les événements de Cologne, au cours desquels des immigrés principalement d’origine marocaine et algérienne ont attaqué sexuellement des femmes. Après avoir renvoyé dos à dos la gauche et la droite, qui se contentent de fantasmer les événements, Kamel Daoud écrit que Cologne est le triste rappel du fait que la femme est "niée, refusée, tuée, voilée, enfermée ou possédée" (dans le monde arabo musulman)."

      Sara Daniel, in le Nouvelobs, le 21 février 2016

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      • #4
        Selon l'avis de mon "épouse" Marocaine de Mohammedia dont le père fut un haut fonctionnaire dans la dictature marocaine, il semblerait que le dilemme (" Dur, dur d'être Marocain" prend sa source à la suite d'un article paru dans Jeune Afrique.

        -Maroc : précisions de « Jeune Afrique » sur la une consacrée aux terroristes de Barcelone

        Mettre en avant le lieu de naissance des terroristes n’équivaut pas à stigmatiser les Marocains. Éléments de réponse à une polémique née sur les réseaux sociaux.

        Depuis sa diffusion, la couverture de J.A. consacrée aux tristes évènements de Barcelone suscite des réactions plus que mitigées sur les réseaux sociaux. Certains y ont vu une stigmatisation des Marocains et une association de leur nationalité à des faits de terrorisme.

        Ces interprétations découlent d’une incompréhension qui n’a rien à voir avec les intentions de Jeune Afrique. Encore une fois – et c’est malheureusement monnaie courante dans les réseaux sociaux – les lecteurs se sont arrêtés à la une sans prendre la peine de lire les articles qui lui étaient associés.

        Le titre qui y figure est « Born in Morocco » et non « Made in Morocco ». Comme explicité dans les trois lignes qui figurent sous le titre, les terroristes sont « nés au cœur du royaume »- ce que tout le monde sait – puis se sont « radicalisés en Europe »- et non au Maroc – et y ont été recrutés par Daesh.

        Notre article explique clairement que, en dehors de leur lieu de naissance, les terroristes de Barcelone avaient coupé tout lien avec le royaume
        Si les personnes qui se sont déclarées stigmatisées avaient pris la peine de lire le reportage consacré aux attentats de Barcelone, elles auraient vu que ce dernier explique, d’une façon claire et limpide, qu’en dehors de leur lieu de naissance, les terroristes de Barcelone avaient coupé tout lien avec le royaume. Leur radicalisation s’est effectuée en Europe, dans un contexte spécifiquement européen.

        L’édito du magazine, intitulé « Le discours d’un roi », est même allé plus loin. Il a clairement rejeté les allégations relayées par des journaux espagnols et britanniques qui avaient suggéré que « le Maroc se débarrasserait de ses jihadistes en facilitant leur émigration vers l’Europe, voire qu’il existerait une sorte de prédisposition génétique des Marocains à l’extrémisme ».

        En aucun cas, nous nous serions permis de verser dans ces allusions qui n’ont rien à voir avec la réalité d’un pays que nous connaissons très bien. Jeune Afrique, qui a toujours traité les sujets liés au Maroc sans céder aux sirènes du sensationnalisme, a consacré plusieurs dossiers aux Marocains qui font bouger et avancer le royaume.

        La couverture détournée qui circule actuellement dans les réseaux sociaux et dans laquelle ont été mis en avant des portraits de Marocains qui ont réussi n’est pas un nouvel exercice pour nous. Ce concept a été décliné sous toutes ses facettes sur nos pages-

        30 août 2017 à 13h24 | Par Jeune Afrique
        Dernière modification par rago, 21 décembre 2019, 10h29.

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        • #5
          Mais selon mon "épouse" marocaine, le démenti de Jeune Afrique " Maroc : précisions de « Jeune Afrique » sur la une consacrée aux terroristes de Barcelone" serait vu imposé par le propriétaire dudit hebdomadaire en raison du goût du lucre sinon, la dictature marocaine l'aurait interdit de vente sur son territoire.

          - Quand Jeune Afrique crache dans « la soupe marocaine »


          « Born in Morocco » n’a rien à voir avec « Born on the Fourth of July« , le film d’Oliver Stone qui raconte l’histoire d’un vétéran de la guerre du Viêt Nam, sauf que Jeune Afrique a, semble-t-il, choisi ce titre provocateur afin « to be in tune » et suivre « la tendance », une tendance initiée par des journaux anglo-saxons comme ‘The Observer’ et qui sont allés plus vite en besogne pour des raisons obscures.

          La Une de Jeune Afrique (JA) avec les portraits de 10 djihadistes d’origine Marocaine comme illustration à but purement commercial et non éditorial, n’est autre chose qu’une extrapolation de faits afin de montrer en filigrane du doigt le Maroc, suite à la découverte de l’implication de 15 Marocains dans les attentats en Catalogne.

          La question qui se pose : pourquoi ce magazine parisien dirigé par des Maghrébins, et qui était jusque-là « le chouchou » du Makhzen bénéficiant de ses largesses et souvent de ses « scoops », a changé soudainement son fusil d’épaule et carrément craché dans la soupe ?

          Trois jours après la sortie de JA en kiosque, les « Mousquetaires » de la communication officielle à Rabat n’avaient pas pondu une seule ligne pour répondre à ce « dérapage » et « instrumentalisation » médiatiques à l’encontre du Royaume ?

          Il a fallu attendre l’indignation de l’ISESCO et le retrait de ce numéro controversé des avions de Royal Air Maroc pour se rendre compte que le Makhzen est très fâché.

          Sur les réseaux sociaux la colère est à son comble car le soi-disant média « ami » a insulté consciemment les Marocains et les a touchés dans leur amour-propre et leur dignité. Cela rappelle comme deux gouttes d’eau l’approche et le style du magazine français ‘Valeurs Actuelles’. Business is business, camarade après, dirait l’autre.

          Et à ne pas se leurrer, la Une de JA n’est autre chose qu’une « accusation injuste envers un peuple qui a une histoire et une civilisation séculaire », comme l’a bien souligné l’ISESCO.

          Au lieu de faire son mea-culpa, la direction du magazine a tenté de mener ses lecteurs en bateau en expliquant que « le titre qui y figure est ‘Born in Morocco’ » et non « Made in Morocco ». Et d’ajouter en caractères gras: « Notre article explique clairement que, en dehors de leur lieu de naissance, les terroristes de Barcelone avaient coupé tout lien avec le royaume ».

          Messieurs, il n’y a rien à expliquer, la Une avec ses couleurs rouge et vert (allusion à la bannière du Maroc) parle d’elle même. Il ne faut pas prendre les Marocains pour des abrutis, surtout pas. Ceux qui étaient derrière la mise au point de cette Une et tous ses détails savaient ce qu’ils faisaient et quel message véhiculer. Le diable n’est-il pas dans les détails?

          Dont acte !

          Curieusement, et à titre comparatif, on découvre dans ce même numéro un article élogieux (sur quatre pages) qui aurait mérité la Une. Il s’agit d’une couverture médiatique sur l’avènement du nouveau Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia, le potentiel dauphin du Président Abdelaziz Bouteflika. Et dans un style qui caresse dans le sens du poil, JA a écrit : « S’il (Ouyahia) était une créature légendaire, il serait un phénix, renaissant de ses cendres… » Il ne manquait plus qu’une seule chose, inviter la rédaction pour sabler le champagne!

          In fine, le Makhzen a-t-il perdu la main ou pas de bol comme le charmeur de serpents qui nourrit affectueusement ses reptiles, mais parfois se fait mordre sans savoir pourquoi ?
          Ingratitude !

          La direction de JA est plus qu’ingrate car depuis belle lurette, sans parler des ventes, elle empoche chaque année des millions de dirhams grâce à la publicité et les sponsors, notamment des grands établissements marocains comme Maroc Telecom de M. Ahizoune, l’ONMT de M. Zouiten, la RAM de M. Addou, etc…

          Toutefois quand elle a « des soucis », un changement de comportement comme le serpent s’opère et des « impairs » sont commis avec les « mécènes », selon des journalistes parisiens bien introduits.
          Et les autres, les médias nationaux, notamment les sites électroniques, sollicités si souvent pour jouer du violon ; eh bien, ils doivent presque « quémander » pour survivre car ces grandes boîtes marocaines si généreuses avec les étrangers, deviennent du coup exigeantes. Aux locaux pour ne pas dire « indigènes », ils demandent avec une certaine arrogance « des clics, beaucoup de clics… » sinon ils ne recevront que des « claques ».

          Chez nous, on raconte souvent « مغني الحي لا يطرب » (le musicien du quartier ne chante jamais comme il faut). Curieuse vision des choses!

          Par Ali Bouzerda, in Article 19.ma, le 30 août 2017

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          • #6
            " Messieurs, il n’y a rien à expliquer, la Une avec ses couleurs rouge et vert (allusion à la bannière du Maroc) parle d’elle même. Il ne faut pas prendre les Marocains pour des abrutis, surtout pas. Ceux qui étaient derrière la mise au point de cette Une et tous ses détails savaient ce qu’ils faisaient et quel message véhiculer. Le diable n’est-il pas dans les détails?"

            La vérité est ailleurs! La dictature marocaine proscrit la vérité à l'instar de son sosie israélien.

            Et notamment lors de son échec certain à obtenir l'organisation de la coupe du monde de football de 2026.

            - Si tout a été dit sur la candidature du Maroc à l’organisation de la Coupe du monde 2026 face à la triade nord américaine, sur ses échecs répétés à vouloir briller au firmament de la planète football, et sur la dure réalité de ce qu’est la FIFA, la seule vérité qui s’est affichée ce 13 juin sur l’écran géant de l’Expocentre de Moscou est un instantané du poids du royaume dans la géopolitique mondiale. Sur les 203 fédérations habilitées à voter, 134 ont voté en faveur de la candidature nord-américaine et 65 pour celle du Maroc, tandis que 3 se sont abstenues (Espagne, Cuba, Slovénie) et qu’une (Iran) a rejeté l’offre des deux prétendants.


            En amont et sur le papier, le Maroc n’a pas reçu de note éliminatoire passant in extremis le crash test de la fameuse task force, mais l’écart avec le dossier de l’United 2026 démontre à quel point un pays modeste en terme de développement est désormais incapable de concurrencer une coalition de deux puissances et d’une nation émergente.

            Fait paradoxal, si le mode de scrutin de la FIFA avait été instauré il y a trente ans, le Maroc aurait eu davantage de chances de l’emporter et ce fut par ailleurs une erreur monumentale que de vouloir rivaliser avec l’Afrique du Sud en 2010, parce-que nous avions montré à quel point nous n’étions pas solidaires avec un pays, qu’on le veuille ou non, représentant à l’époque un modèle pour tout le continent.

            En d’autres termes, c’est bien l’origine de cette candidature insensée, menée la fleur au fusil, qu’il faut interroger. Ce n’est pas un hasard si aucune autre nation ne s’est embarquée dans ces conditions dans ce jeu de massacre. Faut-il ainsi croire que nos dirigeants eux-mêmes ont surévalué leurs capacités à force d’auto-conviction et de méthode Coué ?-.

            Le Desk.ma

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            • #7
              Cependant, l'article de Karim Boukhari doit nous amener à dénoncer d'autres affaires immondes sanctionnés par l'infame dictature marocaine et notamment celles de Mme Haidar ainsi que celle de M. Abraham Serfaty.

              - Born in Morocco…

              Une société dont on ne dit pas les travers n’avance jamais: elle est comme une autruche dont la tête est enfouie dans le sable.

              Je me souviens de Mohamed Choukri, quelques mois avant sa mort, assis au milieu d’un petit cercle d’intellectuels et journalistes. L’un d’eux demanda à l’écrivain: «N’avez-vous pas peur de donner (à travers vos livres) une mauvaise image du Maroc?». Choukri haussa les épaules et répondit quelque chose comme: «Je m’en fous !».

              L’intellectuel et l’artiste sont souvent à la recherche de cette faille, de ce petit quelque chose qui cloche à l’intérieur d’une société, de ce lézard et de cette fissure dans le mur. Plus la société se veut puritaine, solidaire, exemplaire, irréprochable, plus la faille sera belle, explosive, intéressante.

              Par extension, les chercheurs, les journalistes aussi, et tous ceux qui sont payés pour expliquer leur société et la raconter, sont à la recherche de la faille et du petit quelque chose qui cloche. Ils traquent l’imperfection comme d’autres cherchent l’or au fond des montagnes. C’est un rôle essentiel, vital, car une société dont on ne dit pas les travers n’avance jamais: elle est comme une autruche dont la tête est enfouie dans le sable.

              Quant à la préservation de la bonne image et de la bonne réputation du pays et de la société, on peut faire confiance aux offices de tourisme, aux chargés de com’ et même à certains hommes politiques, pour remplir ce rôle. Ces gens sont payés pour laver plus blanc, lustrer, vernir et caresser dans le sens du poil.

              Prenez la polémique soulevée en un rien de temps par la Une de Jeune Afrique, et qui disait «Born in Morocco (nés au Maroc)» en évoquant les terroristes qui ont frappé en Catalogne. Le titre, avec la symbolique du drapeau national en arrière-fond, titille le subconscient du lecteur marocain moyen. Il fait mal ou peut faire mal parce qu’il va droit à l’essentiel et convoque tout de suite une fibre nationaliste extrêmement sensible, voire susceptible.

              Born in Morocco joue, bien entendu, avec l’amalgame et peut laisser penser que c’est le terrorisme et pas seulement les terroristes qui est né au Maroc. Cela peut choquer quand, en face, celui qui lit a la sensibilité à fleur de peau et qu’il est constamment au bord de la crise de nerfs.

              Mais ce n’est pas le plus important.

              Aussi équivoque soient-il, le titre et l’illustration de nos confrères de Jeune Afrique ont l’avantage de nous sortir la tête du sable. Ils n’y vont pas par quatre chemins et nous disent ce que nous ne voulons pas entendre. Et qui est pourtant énorme, comme un coup de tonnerre. Tous les terroristes qui ont ensanglanté la Catalogne sont Marocains. Oui, Marocains, tous !

              C’est assez unique. Cela nous interpelle au plus haut point. Cela nous concerne directement. C’est notre problème. Et il va bien falloir sortir la tête du sable pour regarder cela en face et essayer de comprendre ce qui nous arrive…

              Et ça, c’est le boulot des sociologues, des intellectuels et de tous ceux, comme Mohamed Choukri, dont le rôle est de «faire mal»-.

              Karim Boukhari le 02/09/2017 in le 360.ma

              Commentaire


              • #8
                (مأكولات الشوارع حول العالم( المغرب :

                https://www.youtube.com/watch?v=2_Z3_YDZlJ4

                Sid evasion agadir هل تستحق الزيارة اكاديرالزيارة شوفو واش قال جزائري :

                https://www.youtube.com/watch?v=9TKxgCzPPz8

                Agadir souk شوفو واش كليت في اكادير سوق الأحد :

                https://www.youtube.com/watch?v=uhANNBHSzwE
                Dernière modification par upup, 21 décembre 2019, 13h45.

                Commentaire


                • #9
                  En l'occurrence, Karim Boukhari ne fait que remémorer le chantage du cinglé feu Hassan II: "Hassan II: « Faute d'exporter nos tomates, nous exporterons des terroristes".

                  Hassan II, qui aspirait à un nouvel accord entre l'Union européenne et le Maroc concernant les tomates marocaines, avait fait une sortie étonnamment d'actualité. Retour en 1994l in Tel Quel, le 13 juin 2016

                  -Mais ce n’est pas le plus important.

                  Aussi équivoque soient-il, le titre et l’illustration de nos confrères de Jeune Afrique ont l’avantage de nous sortir la tête du sable. Ils n’y vont pas par quatre chemins et nous disent ce que nous ne voulons pas entendre. Et qui est pourtant énorme, comme un coup de tonnerre. Tous les terroristes qui ont ensanglanté la Catalogne sont Marocains. Oui, Marocains, tous !

                  C’est assez unique. Cela nous interpelle au plus haut point. Cela nous concerne directement. C’est notre problème. Et il va bien falloir sortir la tête du sable pour regarder cela en face et essayer de comprendre ce qui nous arrive…

                  Et ça, c’est le boulot des sociologues, des intellectuels et de tous ceux, comme Mohamed Choukri, dont le rôle est de «faire mal»-.

                  Karim Boukhari le 02/09/2017 in le 360.ma
                  Dernière modification par rago, 21 décembre 2019, 14h12.

                  Commentaire


                  • #10
                    le Maroc veut donner la priorité à l'agriculture africaine :

                    https://www.youtube.com/watch?v=_6s4OS1qeuc


                    Des trains qui volent sur les rails - FUTURE - ARTE :

                    https://www.youtube.com/watch?v=5QHxy3VJCwQ

                    Commentaire


                    • #11
                      le Maroc veut donner la priorité à l'agriculture africaine :

                      https://www.youtube.com/watch?v=_6s4OS1qeuc


                      Au Maroc, "l'eau solaire" pour faire revenir les agriculteurs :

                      https://www.youtube.com/watch?v=5QHxy3VJCwQ


                      AFRICA NEWS ROOM - Maroc : L'OCP au coeur de l'agriculture :

                      https://www.youtube.com/watch?v=h-ElKEty05M
                      Dernière modification par upup, 21 décembre 2019, 14h37.

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                      • #12
                        Pourtant, le fait d'être "malaisé" d'être Marocain est-il une raison au fait que les Marocains sont le peuple qui se naturalise le plus du Maghreb?

                        Pas sûr.

                        - Eurostat: Les Marocains toujours champions de la naturalisation au sein de l'UE

                        Les Marocains dominent la liste de naturalisation au sein de l'Union européenne pour l’année 2017, selon les statistiques officielles publiées ce mardi par l'Office statistique de l'Union européenne (Eurostat).

                        L'Office statistique de l'Union européenne (Eurostat) a publié ce mardi les chiffres relatifs à la naturalisation dans l’Union européenne pour l’année 2017. Il s’avère ainsi que depuis 2012, les Marocains continuent de dominer la liste des étrangers les plus naturalisés en Europe, représentant ainsi 8% de l’ensemble des personnes ayant acquis la nationalité d’un pays européen il y a deux ans. Les Marocains sont suivis des Albanais (7%), des Indiens et des Turcs (4% chacun)-.

                        Ya..bi, le 23/07/2019

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                        • #13
                          Le360.ma • Région d'Agadir: ces tajines très prisés d'Aourir :

                          https://www.youtube.com/watch?v=lnGctoOyuPU

                          الموتشو .. سر أمهر صانع بيصارة بطنجة :

                          https://www.youtube.com/watch?v=i024OEiZBnY&t=211s

                          FISHING HARBOUR IN ESSAOUIRA MOROCCO :

                          https://www.youtube.com/watch?v=E4_i2E6N-YI


                          قتال شرس مع الاسماك الكبيرة خرجها ب.... الصيد بالداخلة :

                          https://www.youtube.com/watch?v=1U0uI2hXOvY

                          Peche exotique : Touches en direct à dakhla

                          https://www.youtube.com/watch?v=cvzjteJZvdQ


                          Maroc - Dakhla Atlantique : au-delà du symbole, valoriser localement 80 % de la pêche


                          L'objectif est de parvenir à pêcher et à débarquer à Dakhla Atlantique un million de tonnes par an de petits pélagiques [sardines, essentiellement] et de céphalopodes [la famille du poulpe], contre 600 000 tonnes aujourd'hui. Actuellement, seulement 20 % sont valorisés sur place. Le reste va à Laâyoune pour y être transformé en farine – une activité économique très rentable mais qui demande peu de main-d'œuvre – ou à Agadir pour la conserverie. L'enjeu est d'inverser la tendance : 80 % à Dakhla et 20 % dans les villes plus ou nord. Il s'agit de créer ainsi des dizaines de milliers d'emplois productifs, contre tous les emplois administratifs offerts par les administrations marocaines à Dakhla. La ville pourrait ainsi passer de 100 000 à 500 000 habitants.


                          https://www.lepoint.fr/economie/maro...029160_28.php#
                          Dernière modification par upup, 21 décembre 2019, 14h57.

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                          • #14

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                            • #15
                              L'unique handicap des Marocains serait-il comme le suggère Tahar Benjelloun le manque d'un déficit d'instruction voire un manque de culture?

                              Pas sûr!

                              - Seule la culture nous sauvera!

                              Une polémique a occupé les médias parce qu’un homme politique a fait remarquer que «les Marocains ne sont pas éduqués». Certes, il ne faut pas généraliser, mais le résultat est le même. Les valeurs traditionnelles de respect, d’ordre et de convivialité sont de moins en moins suivies.

                              L’OCDE, (Organisation de coopération et de développement économique) classe tous les trois ans les pays selon leur niveau d’éducation. L’enquête consiste à tester les compétences des élèves de 15 ans dans le domaine de la lecture, des mathématiques et des sciences. Ce programme s’appelle PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves). Tous les trois ans, l’enseignement est passé au crible dans 79 pays.

                              Cette année, la France a été choquée d’apprendre qu’elle était au vingt-deuxième rang, ce qui fait d’elle un pays moyen. Arrivent en tête les pays asiatique: Chine, Singapour, Hong Kong et Macao. Ceci n’est pas étonnant. Souvent sous-estimés, voire méprisés, certains pays asiatiques ont mis les bouchées doubles dans le domaine de l’éducation. Un exemple qui laisse pantois: la Chine a décidé de mettre à l’apprentissage du piano un million d’enfants de six-sept ans. La leçon de piano est la matière majoritaire. Ainsi, la Chine mise sur l’émergence au bout d’une dizaine d’années d’une petite poignée de virtuoses, disons une centaine sur un million. C’est possible, vu le système chinois où l’individu n’a pas son mot à dire.

                              Revenons à l’enquête de l’OCDE:

                              La moyenne de l’OCDE est 487 points pour la lecture, 489 pour les mathématiques et 489 pour les sciences. La France obtient les points suivants : 493, 495, 493.
                              Le Maroc arrive loin derrière cette moyenne : 359, 368, 377.

                              Il n’y a pas de quoi s’étonner ou s’offusquer. Depuis longtemps, l’éducation est en crise et ne cesse de se dégrader, résultat d’une politique démagogique laissée entre les mains de partis politiques anti-modernité.

                              En même temps, paraît chez nous le rapport du CESE, daté du 5 décembre 2019. Il est encore plus parlant et plus inquiétant:
                              Le Marocain consacre en moyenne 57 minutes de lecture par an!
                              97% des enfants âgés entre 7 et 14 ans ne lisent pas!
                              L’année écoulée, 50 librairies ont fermé.

                              Le pays dispose de 609 bibliothèques publiques (cela fait une bibliothèque pour environ 58.000 habitants).

                              Si le Maroc est arrivé à ce niveau qui nous fait honte, ce n’est pas à cause des moyens. Le budget de l’éducation nationale est énorme. Alors d’où vient cette décadence? Pourquoi le Marocain lit si peu? Que ce soit en arabe ou en langues étrangères, la lecture est le parent très pauvre de la culture au Maroc.

                              Ce n’est pas la première fois qu’une sonnette d’alarme est lancée dans les médias. Un pays où le niveau de l’éducation est très bas, de mauvaise qualité et sans rendement, est un pays sinistré.

                              Tout vient de l’école.

                              Une polémique a occupé les médias marocains l’autre jour parce qu’un homme politique a fait remarquer que «les Marocains ne sont pas éduqués». Certes, il ne faut pas généraliser, il faut nuancer, mais le résultat est le même. Les valeurs traditionnelles de respect, d’ordre et de convivialité sont de moins en moins suivies. A la place, l’égoïsme, l’ignorance arrogante, l’attrait fou pour l’argent et la violence sont de mise.

                              Le ministère du Tourisme devrait faire remplir un questionnaire aux étrangers à leur départ du Maroc. Ce serait intéressant de lire les réponses. Ce que beaucoup d’entre nous savent c’est que le taux de retour est très bas. Signe que la déception existe.

                              Si nos comportements choquent parfois, c’est parce que notre éducation a été bancale, incomplète, non rigoureuse, non exigeante.

                              Entre nous, nous manquons de civisme. Pourtant nos anciens étaient porteurs de belles valeurs et les appliquaient avec minutie. Ils n’étaient pas connectés au monde entier, mais savaient vivre et mettaient l’humain au-dessus de tout le reste.

                              Pourquoi en sommes-nous arrivés à ce niveau où la violence a remplacé la justice, la corruption a pourri les relations humaines, où le respect a disparu laissant place à une arrogance qui n’a d’égale que notre ignorance?

                              Quand le niveau de la culture baisse, suit celui de l’économie. S’il y a quelque chose à faire, c’est de miser sur la culture et la répandre partout. C’est la poésie, c’est la musique, c’est la beauté qui sauveront le Maroc-.

                              Tahar Benjelloun, in le 360.ma, le 16/12/2019 à 12h00
                              Dernière modification par rago, 21 décembre 2019, 15h41.

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