Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le HIRAK sur les Traces de Hocine AIT AHMED

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le HIRAK sur les Traces de Hocine AIT AHMED

    LE HIRAK SUR LES TRACES DE HOCINE AIT AHMED



    De quel immense homme la mort vient de se saisir ce 23 décembre 2015 !

    L’Homme qui venait de nous quitter ce 23 décembre 2015 est un titan de l’Histoire d’Algérie, il occupait une place que rien, ni personne ne pourra remplacer. On ne mesure que partiellement, très partiellement, l’immensité de cet esprit dont les frontières sont et resteront inatteignables.
    Sa disparition a été vécue, par tous les Algériens, comme un deuil de famille.

    De multiples et éloquentes voix ont exprimé ce que notre pays doit à cet indomptable combattant de la liberté. Liberté qui pour lui, était indissociable de la justice, la fraternité et la solidarité.

    Il faudrait des dizaines de livres pour pouvoir rendre compte de l’œuvre gigantesque et du parcours révolutionnaire exceptionnel de Hocine Ait Ahmed qui, sorti à peine de l’adolescence à 21 ans, avait dirigé l’Organisation Spéciale chargée de préparer la lutte armée.

    Dans un premier temps, je vais apporter un témoignage personnel à cœur ouvert avant de faire une présentation sommaire de son fascinant parcours révolutionnaire.
    .
    Ait Ahmed : Quand la modestie donne de l’éclat à la grandeur

    Je connaissais et admirais cet homme, l’un des leaders les plus imminents du mouvement national, un responsable politique énorme et hors-norme. J’ai découvert l’homme, immensément charismatique, mais simple. Il n’était pas un esprit sec comme le sont souvent les hommes politiques.

    Il était d’une gaité opulente et d’une courtoisie exquise. Il avait le rire facile et cultivait l’humour avec un talent singulier. Je ne me suis jamais senti mal à l’aise en sa présence. Comment pouvais-je l’être alors qu’il était toujours respectueux, compréhensif et attentionné ? Comment pouvais-je l’être, alors que je sentais qu’avec lui je pouvais parler sans craindre d’être pris de haut ?
    Avec lui, j’étais comblé de prévenances. Je me demande toujours comment un homme de cette stature pouvait consacrer du temps pour prendre régulièrement des nouvelles de ma famille, de la façon la plus naturelle et la plus sincère.

    Doté d’une mémoire prodigieuse et phénoménale, il ne manquait jamais de s’enquérir de l’état de santé de tel ou tel militant ou autre compatriote dont on a évoqué la maladie un ou deux mois auparavant. Authentique générosité du cœur !!!

    Je garderai à jamais ces moments passionnants d’échanges avec cet homme dont la curiosité intellectuelle s’étendait à tous les domaines de la culture aussi bien algérienne qu’universelle.

    Il se plaisait à évoquer l’écrivain Indien Tagore (Prix Nobel), Camus, Juvénal, Ahmed Chawki, Al Rumi ou Shakespeare dont il aimait citer des passages entiers en anglais.

    Ce qui m’a marqué aussi, c’est cette écoute affinée et aiguisée avec une faculté extraordinaire à absorber les informations, à apprécier les points de vue pour enfin les analyser et les mettre en perspective. Il ne perdait pas une miette de ce qu’on pouvait lui dire. Aussi grand dans l’écoute que dans l’expression.

    Je garderais à jamais ces moments passionnants de travail, de réflexion et d’échanges avec cet homme curieux de tout. Il avait gardé vivante cette fougueuse jeunesse, bonifié par une intelligence aigue et une inébranlable sérénité.
    Je le suis éternellement reconnaissant de m’avoir permis de le côtoyer et de travailler avec lui durant plusieurs années.

    Son combat pour l’indépendance nationale :

    En 1947, et âgé seulement de 21 ans, Ait Ahmed prend la direction de l’Organisation Spéciale chargée de la préparation de la lutte armée en remplacement de Mohamed Belouizdad.

    Le 1er novembre 1954, il est l’un des 9 historiques dirigeants du FLN qui allaient déclencher la guerre de libération. Il était le fer de lance de la diplomatie algérienne et son théoricien. L’historien américain Matthew Connely écrivait : « Avant même le déclenchement de la guerre avec la France en 1954, les nationalistes algériens avaient une vision internationale du conflit qu’ils voulaient mener. Et l’homme qui développa cette stratégie s’appelle Hocine Ait Ahmed ».

    L’acte fondateur de la diplomatie algérienne a été signé par Ait Ahmed et M’hamed Yazid à Bandoeng lors de la première conférence afro-asiatique en avril 1955. Cette conférence était la première victoire de la cause algérienne sur le plan international ! En effet, 29 pays reconnaissent le droit du peuple algérien à l’autodétermination.

    En avril 1956, Ait Ahmed ouvre le Bureau du FLN à New-York et septembre de la même année la « Question algérienne » est inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée générale de l’ONU, ce qui marque une retentissante victoire diplomatique de la cause algérienne. En octobre Ait Ahmed est arrêté en compagnie de Boudiaf, Khider, Ben Bella et Lacheraf.

    De la prison, il continue de communiquer avec les dirigeants de la révolution en envoyant des études et rapports dont le plus important est consacré aux aspects politiques, juridiques, organiques et diplomatiques liés à la formation d’un Gouvernement provisoire.

    Son combat démocratique après l’indépendance :

    Grand acteur de l’Histoire contemporaine de notre pays, l’Histoire retiendra que Hocine Ait Ahmed fut le précurseur du combat démocratique.
    A l’indépendance, le clan d’Oujda, conduit par Boumediene, Ben Bella et Bouteflika, s’empare du pouvoir par la force en s’appuyant sur l’Armée des frontières. La révolution est trahie et toutes ses structures et instances sont dissoutes au profit d’un clan, qui impose un système despotique dans lequel l’armée décide de tout.

    C’est dans ce contexte de trahison du peuple et de confiscation de sa souveraineté que le FFS a été créé par Hocine Ait Ahmed soutenu par de prestigieux héros de la guerre de libération (dont le commandant Bouragâa) et des centaines d’authentiques maquisards de l’intérieur issus de différentes régions du pays.

    Boumediene envoie ses troupes pour écraser la rébellion notamment en Kabylie. Refusant la guerre entre « frères», le FFS de Ait Ahmed fut obligé de se défendre dans un combat inégal avec des vrais maquisards épuisés par la guerre face à l’armée de Boumediene, composée dans sa grande majorité de militaires dont aucun n’a tiré une seule balle contre l’armée française.
    Des centaines de militants sont tombés au champ d’honneur, des centaines sont arrêtés et torturés dans les mêmes locaux et avec les mêmes méthodes utilisées par Massu, Bigeard et Aussaresses
    .

    Arrêté et condamné à mort, Ait Ahmed réussit à s’évader de la prison d’El-Harrach le 1er mai 1966.

    Inlassablement, il a continué à mener son combat avec détermination, courage et lucidité en refusant toute compromission avec la dictature. Il a systématiquement refusé tous les postes qu’on lui a proposés.

    Grâce à son charisme et sa clairvoyance, Ait Ahmed a joué un rôle de semeur d’idées et d’idéaux de justice et de liberté. Ses idées s’inscrivaient dans le prolongement des principes et idéaux du mouvement national, du 1er novembre et de la plate-forme de la Soummam.

    Depuis 1962, il n’a jamais cessé d’alerter le monde sur les risques dévastateurs que peut engendrer la confiscation de la souveraineté populaire par le pouvoir militaire.

    Comme il est terrifiant de devoir lui donner raison 57 ans après et un bilan désastreux du régime militaire !

    Précurseur du combat politique et démocratique, il a contribué de façon significative à l’émergence d’une culture du pluralisme politique et culturel. L’Algérie lui doit aussi d’avoir inspiré, initié et favorisé l’éclosion du combat pour les droits de l’Homme dont il avait une idée noble et universelle.

    Bien avant tout le monde, Ait Ahmed a cru et défendu une ligne politique basé sur un dialogue réunissant les voix qui prônent la sagesse et rejettent la violence. Il était convaincu que seule cette voie peut produire une dynamique de reconnaissance mutuelle des Algériens de sensibilités politiques différentes et opposées.

    Il a cru également dans la capacité des Algériennes et Algériens, si la parole leur est accordée, à entamer un travail de confrontation pacifique des idées et d’élaboration collective d’alternatives démocratiques.

    Ait Ahmed a été constant dans son combat pour une assemblée constituante qui ne se limite pas à une tâche technique de rédaction d’une constitution. Il s’agit de l’organisation d’une transition démocratique avec un souci majeur : Réhabiliter la souveraineté populaire confisquée depuis l’indépendance.

    Le peuple algérien a vécu la mort de Hocine Ait Ahmed avec le sentiment amer d’avoir raté le grand rendez-vous avec la liberté. Désormais, depuis le 22 février la révolution populaire pacifique à travers ses slogans, ses mots d’ordre et ses revendications marche sur les traces de ce combattant qui a consacré 70 ans de sa vie à se battre pour la liberté, la dignité et les droits fondamentaux des Algériennes et Algériens.

    Par Abbes Hamadene
    Dernière modification par Pomaria, 22 décembre 2019, 19h39.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

  • #2
    Merci pour le rappel Pomaria.

    L'Algérie crée des perles, mais elle est assez maudite pour se laisser traire par les étrons.

    Un grand bonhomme ath yerhem rabi.

    Il y'en a d'autres emprisonnés ou pas.
    “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
    Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

    Commentaire


    • #3
      Hommage pour un grand homme d'envergure exceptionnel.

      La plupart des slogans scandés dans la rue depuis février sont issus de cette longue lutte de ce grand homme.

      Si seulement il ait été suffisamment écouté par les algériens à l'indépendance.

      Malheureusement, les sirènes de la division et des menteurs imposteurs propagandistes étaient plus efficaces
      .

      Dernière modification par Pomaria, 22 décembre 2019, 19h35.
      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

      Commentaire


      • #4
        Je ne pense pas qu'Ait Ahmed aurait fait sienne le Yetnahaw Ga3. Quand il y avait le printemps dit arabe, il n'avait pas appele les algeriens a rejoindre un tel printemps. Il semblait avoir plutot tacitement soutenu Bouteflika.

        Par contre, s'il etait vivant et pas age de 93 ans, il aurait pu se presenter aux presidentielles, gagner, et probablement fait un meilleur president que Tebboune.

        Commentaire


        • #5
          Je ne pense pas qu'Ait Ahmed aurait fait sienne le Yetnahaw Ga3. Quand il y avait le printemps dit arabe, il n'avait pas appele les algeriens a rejoindre un tel printemps. Il semblait avoir plutot tacitement soutenu Bouteflika.

          Par contre, s'il etait vivant et pas age de 93 ans, il aurait pu se presenter aux presidentielles, gagner, et probablement fait un meilleur president que Tebboune.
          Wech tu penses à la place de Ait Ahmed!!!
          Tu veux lui faire dire ce qu'il n'a pas dit, tu veux lui faire faire ce qu'il n'a pas fait, Tu veux lui faire soutenir un régime auquel il s'est toujours opposé.
          Laisse le tranquille, ne salit pas sa mémoire.

          Commentaire


          • #6
            Je ne pense pas qu'Ait Ahmed aurait fait sienne le Yetnahaw Ga3. Quand il y avait le printemps dit arabe, il n'avait pas appele les algeriens a rejoindre un tel printemps. Il semblait avoir plutot tacitement soutenu Bouteflika.

            Par contre, s'il etait vivant et pas age de 93 ans, il aurait pu se presenter aux presidentielles, gagner, et probablement fait un meilleur president que Tebboune.
            il faut ce ce la lavé les mains avant de commencer a critiqué le fondateur de école par respect a sa militance ....tu compare avec l'incomparable ...un lapin cocaine avec un nombre fondateur du groupe 22
            dz(0000/1111)dz

            Commentaire


            • #7
              Je ne pense pas qu'Ait Ahmed aurait fait sienne le Yetnahaw Ga3. Quand il y avait le printemps dit arabe, il n'avait pas appele les algeriens a rejoindre un tel printemps. Il semblait avoir plutot tacitement soutenu Bouteflika.
              Si Ait Ahmed n’avait pas appelé au printemps arabe en Algérie c’est que le peuple n’était pas prêt à ce moment-là. Mais Ait Ahmed était très content du printemps arabe et du fait que les peuple redécouvrent la Liberté. S’il était encore parmi nous, Ait Ahmed aurait certainement soutenu le Hirak du peuple algérien et aurait peut être accepté de le représenter.

              Un entretien avec Ait Ahmed en 2011 en plein printemps arabe. Un article qui tombe à pic avec l'élection de Tebboune et ses promesses de changement et de dialogue.

              La fête de l’indépendance intervient cette année dans un contexte national et international marqué par l’idée de réformes d’une part et le « printemps arabe » d’autre part, qu’est-ce que cela vous inspire ?

              Ait Ahmed : En premier lieu, le grand retour du mot Liberté. Et le démantèlement (enfin ! ) d’ une idée absurde qui a pesé des décennies durant par-dessus la tête de millions d’hommes et de femmes. Une idée qui prétendait que les peuples, une fois les indépendances acquises, n’avaient plus rien à conquérir. Tout au plus quelques doléances à caractère matériel. Ce qui devait être le début d’un processus de libération, la proclamation des indépendances, s’est transformé- a été transformé par la force, la ruse et le chantage- en un long asservissement des consciences. La première et la plus formidable victoire de ce soulèvement des sociétés est d’abord dans l’affirmation d’une idée jusque là interdite : C’est aux dirigeants de plaire à leurs peuples et non le contraire. C’est aux dirigeants de faire la preuve qu’ils aiment leur pays et qu’ils méritent la confiance de leurs peuples. Ce n’est pas aux peuples de faire tous les matins la preuve de leur patriotisme en se mettant au garde à vous devant des despotes. Le printemps de Tunis et la formidable mobilisation du peuple égyptien ont offert à tout le monde arabe ce cadeau inestimable.

              Et la fête de l’indépendance ?

              Vous avez noté la joie des manifestants de la place Tahrir ? Malgré la peur et la conscience de la gravité des enjeux Les peuples sont heureux quand ils se battent pour un avenir meilleur. Même si tout n’est pas gagné. Nous avons connu ce type de bonheur quand la Liberté nous semblait à portée de main. Nous retrouverons ce sens festif de la lutte quand l’avenir semblera moins angoissant à la jeunesse. Les blessures infligées à ce pays sont trop profondes pour être contenues dans un ordre du jour simpliste. L’indépendance sans la liberté n’est plus vraiment l’indépendance…

              On parle de réformes politiques à Alger, de changement

              Je sais. On en parle à chaque fois qu’on ne sait pas que faire, quand il ya eu de vraies réformes, ils ont fait une guerre pour les stopper Je reste sceptique sur les capacités du régime à faire mieux que d’habitude.

              C‘est tout ?

              Vous croyez que c’est une question de propositions, d’idées novatrices, de programmes ambitieux. Nous avons fait des propositions, des déclarations, des lettres, des mémorandums…

              De quoi alors est-il question ?

              De volonté politique. Il manque la volonté de faire les choses sérieusement. Il ya trop de mensonges, de dribbles, de jeux malsains. Ce pays croule sous les manigances et les coups tordus. Et au milieu de tout cela une incroyable légèreté dans la gestion de cette colère qui gronde. On dirait que le pouvoir n’est même plus capable de prendre la mesure de tout ce qui a été gâché. Les vrais décideurs ont toujours imposé le savoir-faire de la police politique, sans oublier le rôle et la longue expérience de Bouteflika dans l’art de faire échec par la ruse et la violence à toute possibilité de démocratisation. Quand il n’y a plus de confiance, il faut d’abord restaurer la confiance. On n’imagine pas un dialogue sans ce préalable.


              Mr Abdel Hamid Mehri s’est rendu à la commission Bensalah alors que vous avez décliné l’invitation, on croyait avoir décelé un rapprochement entre vous deux ces dernières années Que pensez-vous de ses propositions de sortie de crise ?

              Je lui ai exprimé mon soutien, publiquement et en privé, par ce qu’il essaie de décliner avec un maximum de pédagogie, en direction du pouvoir et de tous ceux qui ne savent pas encore ce que démocratie veut dire, les conditions d’opérabilité et de mise en confiance dans une démarche sérieuse en faveur du changement.

              Lundi 4 Juillet 2011
              Source : La Nation
              Dernière modification par shadok, 22 décembre 2019, 17h41.
              Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

              Commentaire


              • #8
                Trop fort, il devine la pensée d'Ait Ahmed qui est dans l'au-delà

                Gallek il a soutenu tacitement le légume à roulettes.

                Lui qui le connaissait par coeur....
                “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
                Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

                Commentaire


                • #9
                  Merci de le rappeler promaria. Mon père (ath yerham rabbi) me parlait de lui.
                  "Para alcanzar lo imposible, uno debe intentar lo más absurdo".
                  Miguel de Cervantes.

                  Commentaire


                  • #10
                    " S’il était encore parmi nous, Ait Ahmed aurait certainement soutenu le Hirak du peuple algérien et aurait peut être accepté de le représenter. "

                    Pas sûr que le "révolutionnaire des palaces du Caire" aurait accepté de représenter le Hirak.

                    En effet, il était devenu un peu sénile et certainement il aurait tenu la même position que Mohamed Harbi envers le Hirak.

                    - Pourquoi les jeunes manifestants du Hirak, le mouvement social en cours en Algérie, parlent aujourd’hui d’une nouvelle indépendance ?

                    Parce qu’on la leur a prise. Ils n’ont pas été indépendants. Ils pensent qu’à la domination française s’est substituée une domination de l’armée algérienne. Cela a débuté dès 1962. Quand les gens ont vu que les promesses du FLN n’étaient pas tenues, ils ont commencé à dire : « Comme si la France n’était pas partie. »

                    Même s’il ne correspond pas à ma vision des choses, le « hirak » fait preuve d’une créativité, d’un dynamisme – y compris dans la destruction – que j’admire, ainsi qu’une intelligence populaire vis-à-vis de celui qui a le pouvoir. Même si les choses ne tournent pas comme ils le souhaitent, il y a dans cette vitalité les germes d’une recomposition-.

                    Commentaire


                    • #11
                      je dirais qu'Ait Ahmed comme les illustres révolutionnaires de 1954 1962 ( hassiba, amirouche, etc ) appartiennent tous au passé,
                      à la seule différence qu'Ait Ahmed a vécu et plus que vécu, et rares sont les algériens qui avaient épousé ses thèses en son temps, et de vivant, l'histoire est récente et ne pardonne pas, le web est ouvert

                      le Hirak veut faire renaitre tout ce beau monde, à mon avis, il se prend mal, trop mal même, à part leur rendre hommage, et se mobiliser à bon compte, mais en réalité, c'est à pas à ce niveau que les enjeux se situent

                      c'est le fondement meme de l'algérie qui est en jeu, puisque dans la logique internationale des pouvoirs, seul celui qui a crée un Etat; lui revient sa gestion, un peu comme le roi du maroc et son pouvoir divin, ou macron hollande sarkozy avec leur laicité et légitimité de 1789,
                      je dit ça, en prenant en considération d'abord l'accord ou le refus des chwakers du Monde, La France, pour ceux qui comprennent les enjeux est A FONT POUR l ARMEE ALGERIENNE et son état majeur prédateur du pays

                      en un mot, au yeux de la logique géopolitique du moment, c'est une armée ( donc le mafieux gaid salah ) qui a un etat et non pas un pays qui a une armée, ce n'est pas qu'une boutade, c'est une triste réalité, aucune puissance n'a remis en cause pour le moment cet équilibre mafieux, mais n'est pas propre à l'algérie seulement


                      Ait Ahmed en est mort d'avoir lutté depuis 1962 pour cette seule et unique raison

                      mais je ne vais pas m"égarer,

                      les salamalecs, c'est pas mon truc, si le post de Pomaria avait de l'interet, wallah que j'aurais écris des choses positives, hélas c'est pas le cas, et ça m'étonnerait pas looooooooooool

                      pour résumer ma pensée ( j"espere qu'infinite 1 lira cette réponse ), voici la phrase à quoi je peux résumer toutes ces hypocrisies, ou du moins de l'hommage bien tardif à Ait Ahmed :

                      ki kane 3ayeche, massabch tamra, et kimat djaboulou 3rdjoune ( j'espere que j'ai bien tapé ma phrase )
                      en fr, quand il était vivant, on se foutait de sa gueu_le, et une fois mort, on le pleurniche et on le venère

                      je ne vise pas specialement des personnes précises dont Pomaria, elle peut très bien avoir été pour Ait Ahmed depuis toujours, mais le fond de mes écrits bien pensées et si modifiées ou mal interpretées n'auront aucun sens.

                      et si on ne comprend pas le français, je peux répéter, je suis généreux de mon temps, sans prétention ( quoi que ) looooooooooool
                      Dernière modification par tizi oualou, 22 décembre 2019, 20h09.

                      Commentaire


                      • #12
                        lui aurait mérité de diriger le pays.

                        Commentaire


                        • #13
                          Le Hirak dont la majorité rassemble tout les jeunes algériens pacifiste. Ait Ahmed lah yerhamou a fait son devoir comme tous les autres. Par contre Amirouche a du sang dans ses mains, la ''bleuite''était son chef-d’œuvre.
                          Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

                          Commentaire


                          • #14
                            " lui aurait mérité de diriger le pays. "

                            Il semblerait que le poste de Chef d'Etat algérien lui aurait été proposé mais il avait refusé l'offre.

                            Reste à savoir si le recours aux historiques" comme M. Boudiaf ou Boutef fut un bon choix? Pas sûr.

                            Commentaire


                            • #15
                              rago ha j'étais pas au courant .c'est dommage alors.
                              pourquoi il a refusé ? l'emprise de l'armée ?

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X