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Abed Charef : Gaid Salah, l’homme de l’année 2019

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  • Abed Charef : Gaid Salah, l’homme de l’année 2019

    Le général Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée, décédé lundi 23 décembre 2019, a été omniprésent en 2019. Cet homme bourru, que rien ne destinait à être sous les feux des projecteurs, a été l’homme de l’année 2019 en Algérie.


    Abed Charef

    Les réseaux de propagande ont été impitoyables avec le général Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense, chef d’état-major de l’armée, décédé lundi 23 décembre 2019 à l’âge de 79 ans. Osons le mot : ces réseaux en ont fait un monstre. Un homme coléreux, autoritaire, ne supportant pas la contradiction, de surcroit largement impliqué dans les réseaux mafieux et les circuits de de corruption. Un général sans principes, impitoyable, une sorte de caricature du dictateur militaire, prêt à la pire des violences pour se maintenir au pouvoir. A cela, il faudrait ajouter qu’il aurait été inféodé aux Emirats Arabes Unis, où il aurait caché sa fortune. Et, pour compléter le tableau, un personnage immoral, aux mœurs dépravées, obséquieux devant les puissants et impitoyable avec les plus faibles.

    Pendant toute l’année 2019, durant laquelle il a été au premier plan de l’actualité, cette image ne l’a pas quitté. Il a eu beau prendre des décisions incroyables, il n’a pas réussi à s’en débarrasser. Mauvais orateur, piètre communicateur, cet homme qui a passé 62 ans de sa vie au sein de l’Armée de Libération Nationale puis l’Armée Nationale Populaire, n’était visiblement pas armé pour faire face à la puissance médiatique de ses adversaires et à la capacité destructrice des réseaux sociaux.

    Une bataille d’image perdue d’avance

    La presse algérienne a longtemps présenté certains personnages sulfureux comme ses proches. Des journaux très sérieux, y compris à l’étranger, ont répercuté cette propagande très puissante : en décembre, le très austère Le Monde affirmait que l’un des ministres jugés à la veille de l’élection présidentielle, Abdelkader Zaalane, était son gendre. Ce qui était faux. Le député Tliba, qui avait tenté de fuir l’Algérie après la levée de son immunité parlementaire, a longtemps été présenté comme son protégé, ou comme son associé en affaires.

    Pourtant, avec le temps, le montage autour de sa personne s’est effrité. Sa nomination à la tête de l’état-major de l’armée en 2004, poste le plus prestigieux de l’armée algérienne, a toujours été présenté comme une décision du président Bouteflika, qui l’aurait repêché pour en faire un obligé alors qu’il allait être poussé vers la retraite. En fait, depuis une quinzaine d’années, une tradition s’était installée progressivement pour que le poste de chef d’état-major revienne naturellement au commandant des forces terrestres.

    L’acharnement contre Gaïd Salah date de la fin du second mandat du président Bouteflika, lorsque le général Gaïd Salah a commencé à imposer l’état-major de l’armée comme source de pouvoir, après de deux décennies de domination sans partage du Département de renseignement et de Sécurité (DRS), dont le patron, Toufik Mediène, avait acquis le surnom de Rab Dzaïr (Dieu de l’Algérie). Cette guerre larvée a abouti au départ du général Mediène en 2015, mais ses réseaux, omniprésents dans les partis, les associations, les médias, le monde des affaires, etc. ont engagé une guerre sans merci pour préparer la succession de Bouteflika, fortement diminué depuis son AVC d’avril 2013.

    Cinq engagements

    Et c’est tout naturellement que quand le hirak, une contestation populaire pacifique a commencé le 22 février 2019, Gaïd Salah a mal apprécié la situation. Dans un premier temps, il a cru qu’il s’agissait d’une manœuvre des réseaux Toufik, qui voulaient le mettre en difficulté en contestant un cinquième mandat du président Bouteflika. Il a qualifié les manifestants de « mougharar bihoum » (dupés, manipulés).
    Quand la nature du hirak s’est imposée, il a rectifié le tir, pour s’engager dans cinq promesses, qu’il a largement tenues. Il a annoncé que l’armée accompagnerait la contestation populaire pacifique, ce que conteste une partie de l’opinion ; il a affirmé que la crise serait résolue sans le président Bouteflika, qui a été effectivement poussé vers la démission début avril ; il a déclaré que tout se passerait dans le respect de la constitution, notamment ses articles 7 et 8, ce qui signifie que le pays resterait dans les institutions en vigueur ; il a promis que l’armée éviterait qu’une seule goutte de sang ne soit versée (un seul décès dans des conditions suspectes a été constaté en dix mois de contestation) ; enfin, il a lancé un véritable tsunami anti-corruption.

    Divorce avec une partie du hirak

    Le choix de rester dans l’article 8 de la constitution a provoqué un divorce avec une partie du hirak, qui voulait aller à une période de transition et une constituante. Le fossé s’est creusé ensuite quand le hirak, mettant en doute l’indépendance de la justice, a remis en cause le placement en détention de personnages puissants de l’ère Bouteflika (deux premiers ministres, généraux, ministres et oligarques). Engagé dans une bataille à mort contre ce qu’il appelait la iisaba, la bande, c’est-à-dire les réseaux de Toufik Mediène et de Saïd Bouteflika, frère et ancien conseiller du Abdelaziz Bouteflika, régent de fait du pays depuis des années, Gaïd Salah voyait dans les animateurs du hirak des adversaires. Plusieurs d’entre eux ont été placés en détention.
    Ce qui s’est passé ensuite, notamment depuis l’été, avec des dérapages et des incidents, est le résultat de cette divergence. Le hirak, refusant de jouer un jeu institutionnel incertain, a réussi à discréditer partiellement la présidentielle du 12 décembre.
    Entretemps, des dizaines de contestataires ont été arrêtés, notamment pour port de l’emblème berbère. La presse publique s’est refermée, et l’activité politique a été fortement limitée. Ces verrouillages, systématiquement dénoncés par l’opposition, sont toutefois sans commune mesure avec ce que connaissait traditionnellement l’Algérie dans le domaine de la répression. Ça reste également très loin de ce qu’ont connu d’autres pays, comme l’Irak ou le Chili.
    Certains communicateurs proches de l’état-major affirmaient depuis plusieurs mois que le général Gaïd Salah avait l’intention de prendre sa retraite après l’élection présidentielle. Cela lui aurait permis de sortir par le haut, lui qui a toujours affirmé ne pas avoir d’ambitions de pouvoir. Il n’aura pas eu le temps de le faire. Mais en Algérie, il sera indéniablement l’homme de l’année 2019.

    Après tout, l’Algérie est habituée à avoir regard très dur envers des hommes qui ont joué un rôle essentiel de son histoire. Hocine Aït-Ahmed, mort un 13 décembre, il y a quatre ans, a été déconsidéré durant toute une partie de sa vie. Dans un rôle plus ingrat, les 3 B, Abdelhafidh Boussouf, Krim Belkacem et Lakhdar Bentobbal, sont considérés comme des pestiférés par une partie de l’opinion, alors qu’ils ont assuré d’une main de fer l’encadrement de la guerre de libération. Avec tout cela, dire aujourd’hui que Gaïd Salah a mené une transformation de fond de l’armée, selon une conception de l’Etat propre à sa génération, ne changera pas beaucoup le bilan du personnage.


    abedcharef.wordpress.com

  • #2
    Même l'histoire qui s'est déroulée devant nos yeux, cette girouette veut nous la travestir. Yakhi markehss.

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    • #3
      Son dieu est... mort.

      Ath yerhem rabi.
      “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
      Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

      Commentaire


      • #4
        De la Chita post Mortem , pas mal !
        La mer apportera à chaque homme des raisons d'espérer , comme le sommeil apporte son cortège de rêves C.C.

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        • #5
          Le fossé s’est creusé ensuite quand le hirak, mettant en doute l’indépendance de la justice, a remis en cause le placement en détention de personnages puissants de l’ère Bouteflika (deux premiers ministres, généraux, ministres et oligarques).
          ceci est faux.

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          • #6
            La chitta ABED CHAREF est de retour ! ha ha ha !


            Oui, GAID SALAH c'est l'homme qui a raté une chance inouie de faire sortir le pays de sa décadence, pour entrer dans l'ère de l'état de droit et de la réelle démlocratie.


            Oui, GAID SALAH c'est l'homme qui a mis en danger le pays, qui a emprisonné à tour de bras des activistes pacifiques, et qui a tout fait pour diviser son peuple.


            Oui, GAID SALAH est l'homme qui a raté une chance inouïe pour sortir par le haut.


            ...
            Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

            Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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            • #7
              Après tout, l’Algérie est habituée à avoir regard très dur envers des hommes qui ont joué un rôle essentiel de son histoire. Hocine Aït-Ahmed, mort un 13 décembre, il y a quatre ans, a été déconsidéré durant toute une partie de sa vie. Dans un rôle plus ingrat, les 3 B, Abdelhafidh Boussouf, Krim Belkacem et Lakhdar Bentobbal, sont considérés comme des pestiférés par une partie de l’opinion, alors qu’ils ont assuré d’une main de fer l’encadrement de la guerre de libération. Avec tout cela, dire aujourd’hui que Gaïd Salah a mené une transformation de fond de l’armée, selon une conception de l’Etat propre à sa génération, ne changera pas beaucoup le bilan du personnage.
              et ça, c'est plus vrai encore lol

              c'est carrément la raison principale de la mort de la Démocratie que feu Ait Ahmed ( le FFS était le seul Opposant à l'époque avec le MDA de Ben Bella ( reonverti tardivement à la démocratie dans une réunion alliance à Paris avec le FFS ) après ça, le pouvoir mafieux d'alger leur a mis le FIS, et après le RCD et autres sanafirs islamistes ( nahda etc )

              bravo Abed Charef, tu a tout résumé, la mafia est encore bien installée en algérie, le fait qu'El watan, liberté soir etc disent ce qu'ils ont envie de dire, c'est que leur rézo mafieux est encore bien installé et dirigé par un clan au sein de l'armée contre entre autres d'autres clans ( dont ceux qui gèrent ennahar d'echorook etc )
              cela je l'ai appris depuis 20 ans au moins !

              si Gaid Salah n'est pas forcément un homme blanc, il peut aussi d'une façon ou d'une autre être l'homme de l'année ( perso, j'aurais préféré Bouragaa, mais l'histoire retient lles hommes au pouvoir par degré hiéarchique et l'action concrète, positive comme négative ) le texte de abed charef l'explique d'une manière limpide et cinglante

              trop de manipulations ( vérifiables ) et des foules incultes ( à l'image de 1990 pour avoir discrédité le seul bonhomme valable ) sont encore à pérorer aujourd"hui, mémoire de poisson.
              Dernière modification par tizi oualou, 23 décembre 2019, 20h50.

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              • #8
                >>> il a promis que l’armée éviterait qu’une seule goutte de sang ne soit versée

                Le comportement normal d'une armée d'un pays devient une performance, l'ANP a réussi une performance : elle n'a pas tiré une seule balle contre son peuple, quel sang froid.

                Le syndrome de stockholm fait des ravages.

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                • #9
                  certes certes, mais n'oublions pas le mot d'ordre du hirak : silmia,

                  ça a joué aussi

                  il faut essayer d'être juste et ne pas taper l'adversaire comme un marteau sur un clou
                  pas de sang ( mais beaucoup de prisonniers d'opinion ) ça reste encore jouable pour sauver les meubles ( d'une manière générale )

                  j'ai toujours pensé que c'est trop tard, mais c'est un peu minuit moins 5, si vous voyez ce que je veux dire

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                  • #10
                    Quel menteur ! Ce Abed Charraf
                    Inutile de nous dire ce qu'il dit
                    « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

                    Commentaire


                    • #11
                      Après tout, l’Algérie est habituée à avoir regard très dur envers des hommes qui ont joué un rôle essentiel de son histoire. Hocine Aït-Ahmed, mort un 13 décembre, il y a quatre ans, a été déconsidéré durant toute une partie de sa vie. Dans un rôle plus ingrat, les 3 B, Abdelhafidh Boussouf, Krim Belkacem et Lakhdar Bentobbal, sont considérés comme des pestiférés par une partie de l’opinion, alors qu’ils ont assuré d’une main de fer l’encadrement de la guerre de libération. Avec tout cela, dire aujourd’hui que Gaïd Salah a mené une transformation de fond de l’armée, selon une conception de l’Etat propre à sa génération, ne changera pas beaucoup le bilan du personnage.
                      C'est ce qu'on appel faire dans du n'importe quoi ...

                      - Ait Ahmed mort le 23 Décembre avait jouer un rôle actif plutôt avant la révolution (membre du comité central du MTLD, dans l'organisation de l'OS) arrêter en Octobre 56 (je crois) avec Ben Bella Khider et Mostepha Lachraf sa contribution à la révolution n'était pas des plus influentes .

                      - Krim par contre, aussi bien sur le plan militaire que sur le volet politique son apport à la révolution est incontestable le marquant depuis le début de la révolution (le seul qui a traverser la durée de toute guerre d'Algérie durant toutes les circonstances)...

                      - Bentobal colonel de wilaya II historique Nord Constantinois était l'un des éléments clef de la révolution dans cette région avant de rejoindre la Tunisie pour peser dans le leadeur chip de la révolution en faveur de Boussouf qui lui avait fait dans l’après guerre avec une armée des frontière redoutablement puissante et structurée pour d’accaparé du pouvoir à l'indépendance ...

                      La suite on la connait avec les affrontements contre une ALN exsangue, et le renversement du GPRA la seule représentation légaliste de la révolution l'intronisation de Ben Bella sur les chars de Boumediene, la pose des fondations du mal de l'Algérie etc, etc ... des dérives à non plus finir jusqu’à ce jour ... mais bon! on ne va pas refaire l'histoire ...

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                      • #12
                        Envoyé par citoyen
                        >>> il a promis que l’armée éviterait qu’une seule goutte de sang ne soit versée

                        Le comportement normal d'une armée d'un pays devient une performance, l'ANP a réussi une performance : elle n'a pas tiré une seule balle contre son peuple, quel sang froid.
                        Je regrette, mais ce comportement "normal", c'est loin d’être le cas par tout dans le monde, y compris dans des pays réputés démocratiques à l'image du Chili ou des manifestantes ont été torturées à mort par les force de l'ordre, l'Iran 150 morts, l'Irak ou les activistes sont flingués comme des chiens à chaque coin de rue...etc. la révolution algérienne est remarquable par son caractère pacifique, mais l’honnêteté intellectuelle impose de souligner aussi la retenue des forces de l'ordre, même quand la populace se comportait comme des sauvages en saccageant les bureaux de vote, c'est quasiment inédit dans le monde arabe.

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                        • #13
                          Bon maintenant votre dieu est mort.

                          ATH YERHEM RABI !

                          Vous n'avez plus l'obligation de raconter des mensonges sur le personnage politique.

                          Il a protégé l'un des clans mafieu en emprisonnant des innocents.

                          Alors cette histoire de protection du peuple : ÉNORME TOZ.

                          Il a protégé le peuple en mettant le vieux Bouregâa en prison ?

                          Des étudiants ?

                          Des dessinateurs ?

                          Des femmes ?

                          Etc....

                          Alors un peu de dignité et arrêtez avec votre chantage au décès.

                          Si vous défendez sa gestion à la pharaon, ne vous plaignez pas que l'on réponde.

                          Incroyable !
                          “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
                          Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

                          Commentaire


                          • #14


                            - Ait Ahmed mort le 23 Décembre avait jouer un rôle actif plutôt avant la révolution (membre du comité central du MTLD, dans l'organisation de l'OS) arrêter en Octobre 56 (je crois) avec Ben Bella Khider et Mostepha Lachraf sa contribution à la révolution n'était pas des plus influentes .
                            @infinite 1

                            je ne remets pas en cause ce que j'ai quoté plus haut, je ne suis pas assez calé dans l'histoire du fln, j'ai toujours eu mal à la tête, au coeur, au cu_l hachak en essayant de lire le chapitre de notre guerre de liberation,

                            ceci dit, pourquoi tu a déplacé complètement le sujet ?

                            Abed charef, comme tout le monde, toi, moi ou un autre peut très bien faire dans la subjectivité relative ou des petites erreurs historiques, ( notre histoire n'a jamais été écrite objectivement à mon humble avis par aucun livre, sauf peut etre Mohamed Harbi, et encore, il lui faut au moins des contradicteurs témoins égaux à son vécu )

                            Abed Charef dans son article n'avait pas évoqué le passé d'ait ahmed d'avant 1962; mais d'après ma propre lecture, depuis 1962 jusqu'à 1992 , voilà le sens de ce qu'avait écrit à juste titre abed dans son article plus haut, ça tourne comme par hasard autour du RCD sans le dire et encore moins le nomer, pour schématiser loooooooooool

                            pour la suite des historiques, je te laisse la responsabilité de ta correction, perso, je te crois volontiers, tu n'a rien à gagner à ne pas être objectif, tu l'a déjà démontré à mes yeux en tous cas
                            tanmirth encore une fois.
                            Dernière modification par tizi oualou, 23 décembre 2019, 22h27.

                            Commentaire


                            • #15
                              Galaad
                              mais l’honnêteté intellectuelle impose de souligner aussi la retenue des forces de l'ordre, même quand la populace se comportait comme des sauvages en saccageant les bureaux de vote, c'est quasiment inédit dans le monde arabe.

                              Ton honnêteté intellectuelle t'aurais ramener à te poser la question, pourquoi un bureau de vote a été saccagé ???

                              Ton honnêteté intellectuelle t'aurais permis de savoir que c'est plutôt des urnes déjà préremplies par le système Maffieux(vidéos faisant foi) qui ont été vidés et saccagés à l'ouverture du bureau, et surtout pas les bureaux de vote eux-même. Ok ?




                              Dernière modification par Pomaria, 23 décembre 2019, 22h28.
                              Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                              Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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