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L’ancien directeur d’Al-Jazeera accuse le Maroc d’avoir «soutenu le terrorisme» en Algérie

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  • L’ancien directeur d’Al-Jazeera accuse le Maroc d’avoir «soutenu le terrorisme» en Algérie

    C'est fort vraisemblable en dépit des risques pris par l'infame dictature marocaine.

    Cependant, c'est plus compliqué que cela car le soutien marocain au FIS avait un corolaire étroit avec l'Union du Maghreb Arabe (UMA) selon les thèses de " mon épouse" marocaine.

    - Ancien directeur d’Al-Jazeera (2014 – 2018), le Jordanien Yasser Abu Hilalah a déclenché une polémique, en écrivant sur son compte Twitter que le Maroc aurait «soutenu ouvertement le terrorisme» en Algérie «durant les années 1990». Il a ainsi suggéré que le royaume aurait pris activement partie lors de la Décennie noire.

    Abu Hilalah appuie ses déclarations par le fait que le nouveau président algérien, Abdelmajid Tebboune a demandé des excuses de la part du Maroc avant l’ouverture des frontières entre les deux pays. L’ancien directeur d’Al-Jazeera a commenté cette sortie en soulignant que les excuses ne seraient «pas nécessaires», d’autant plus que les relations entre les deux pays ont été entachées de part et d’autre.

    «L’Algérie soutient les séparatistes sahraouis et le Maroc appuie les indépendantistes amazighs. Les deux Etats peuvent trouver des solutions en conservant leurs unités territoriales et leur diversité culturelle», écrit-il encore. Ces déclarations ont provoqué l’ire d’internautes marocains, qui ont nié les affirmations d’Abu Hilala sur un quelconque soutien à des indépendantistes algériens, ce à quoi le concerné rétorque en s’enfonçant. «Plus que cela, le Maroc a soutenu la GIA, le Groupe islamique armé» (sic).

    Selon lui, le royaume aurait apporté un appui à cette organisation créée en 1992, après l’annulation des résultats du premier tour des élections parlementaires qui ont donné une victoire au Front islamique du salut (FIS), en décembre 1991, sur décision de l’armée algérienne.

    Il est à noter que les responsables algériens n’ont eux-mêmes jamais évoqué l’éventuelle implication du Maroc dans un soutien à la GIA, tandis que le pays avait lui-même permis l’interpellation du fondateur de ce groupe terroriste, malgré les tensions entre Rabat et Alger à l'époque. Après sa fuite de l’Algérie et son identification dans le royaume, Abdelhak Layada a en effet été livré aux autorités algériennes en septembre 1993.

    Ya...bi
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