Le syndrome de Stockholm est un phénomène psychologique observé chez des otages ayant vécu durant une période prolongée avec leurs geôliers et qui ont développé une sorte d'empathie, de contagion émotionnelle vis-à-vis de ceux-ci, selon des mécanismes complexes d'identification et de survie.
Dans La Peur de la liberté4, Erich Fromm énonce en 1940 les bases psychologiques causant ce syndrome, sans le nommer ainsi: Il décrit la vénération de l'enfant envers un père despotique et autoritaire ainsi que son identification avec lui, comme un moyen d’échapper à l'angoisse que lui provoquerait la confrontation ainsi que pour éviter le sentiment de culpabilité que lui procurerait le fait de le haïr.
Il décrit ce même phénomène dans la relation que le citoyen d'un régime despotique entretient avec le dictateur. L'amour ou la vénération deviennent ainsi des palliatifs qui résolvent « magiquement » toute la complexité conflictuelle de la situation. Ce même type de relation a été constaté chez certains « collabos » envers les forces d'occupation pendant la guerre.
Source: Wikipedia
Dans La Peur de la liberté4, Erich Fromm énonce en 1940 les bases psychologiques causant ce syndrome, sans le nommer ainsi: Il décrit la vénération de l'enfant envers un père despotique et autoritaire ainsi que son identification avec lui, comme un moyen d’échapper à l'angoisse que lui provoquerait la confrontation ainsi que pour éviter le sentiment de culpabilité que lui procurerait le fait de le haïr.
Il décrit ce même phénomène dans la relation que le citoyen d'un régime despotique entretient avec le dictateur. L'amour ou la vénération deviennent ainsi des palliatifs qui résolvent « magiquement » toute la complexité conflictuelle de la situation. Ce même type de relation a été constaté chez certains « collabos » envers les forces d'occupation pendant la guerre.
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