Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Benjamin Stora, historien : la mort du général algérien Gaïd Salah "ne changera pas grand chose"

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Benjamin Stora, historien : la mort du général algérien Gaïd Salah "ne changera pas grand chose"

    Même des étrangers sont mieux lucides que nous par rapport à notre situation.

    La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

  • #2
    Ce qu'il dit est juste une tautologie.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

    Commentaire


    • #3
      Lorsqu'il dit que "La mort de Gaid Salah ne signifie pas la fin automatique du système" il a raison et personne ne pense le contraire. Ce qu'il omet de dire, c'est que l'Algérie se trouve dans une configuration inédite avec la chute, dans la même année, de trois piliers du dit système (et une bonne partie de leurs affidés) remplacés par un président mal élu, un chef d'état major dit "modéré" (du moins moins hermétique que ne le fut Gaid) et un jeune et méconnu officier à la tête des services.

      Autre donnée majeure : Le mouvement citoyen qui, par sa mobilisation, réduit la marge de manoeuvre (en ne laissant pas passer n'importe quoi) de la part des nouveaux tenants du pouvoirs, le tout conjugués à des partis (de vendus) discrédités auprès de l'opinion.

      Il y a comme une espèce d'alignement des planètes qui peut augurer d'un changement (qui peut être sincère ou juste tactique). Ce n'est pas gagné d'avance mais l'espoir est permis.

      Commentaire


      • #4
        Je suis totalement d'accord avec toi, Jawzia.
        C'est une autre occasion en or qui se présente à l'Algérie pour opérer de réels et profonds changements positifs.
        Il ne manque, en fin de compte, que quelque chose de concret, un manifeste, un projet politique, du hirak et quelques représentants.

        Je suis optimiste.

        Commentaire


        • #5
          Il ne manque, en fin de compte, que quelque chose de concret, un manifeste, un projet politique, du hirak et quelques représentants.
          Se structurer (peu importe la forme - parti, délégués, mouvement, ...) puis nouer le contact avec les pouvoirs politiques du pays pour proposer une trajectoire à même d'assoir :

          - Un paysage médiatique au service du citoyen et contrôlable par des instances indépendante
          - Une justice soucieuse des procédures et n'obéissant qu'à la loi
          - Une vie politique bannissant les partis-comète qui n'apparaissent (puis disparaissent) que durant les échéances électorales.
          - Le transfert de prérogatives de fonctionnaires (wali et chef de diras) vers les assemblées locales élues

          ...

          Commentaire

          Chargement...
          X