Ces derniers jours, 22 détenus du mouvement populaire ont été libérés. Le premier contingent, composé de 13 personnes incarcérées en juin, a été élargi après avoir purgé une peine de 6 mois de prison ferme à la maison d’arrêt d’El Harrach.
Des manifestants du mouvement populaire continuent de croupir en prison. Ces dernières heures, des détenus d’opinion, incarcérés le 21 juin pour port de l’emblème amazigh, ont été remis en liberté avoir purgé leur peine.
Une dizaine d’autres ont vu leur peine réduite par la cour d’Alger. Y a-t-il volonté des autorités d’aller vers l’apaisement et ainsi converger vers le dialogue annoncé par le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune ? «Nous n’avons constaté aucune volonté d’apaisement chez les autorités.
Les premiers détenus libérés ont purgé leurs peines. Pour le deuxième groupe qui a comparu devant la cour d’Alger, il y a eu réduction de la peine à cinq jours de la date butoir. Il n’y a absolument pas de volonté d’apaiser, sinon comment maintenir en prison le commandant Lakhdar Bouregaâ alors qu’il est âgé (87 ans) et malade.
Et puis les arrestations se sont poursuivies ces derniers jours. Vendredi dernier, deux filles franco-algériennes et leur mère ont été interpellées pour avoir pris des photographies, avant d’être remises en liberté. Une étudiante a été placée en détention pour ‘‘atteinte au moral de l’armée’’.
Et puis demain jeudi (aujourd’hui), il y aura à Skikda le procès en appel du militant Messaoud Leftissi poursuivi pour ‘‘incitation à attroupement non armé’’. Donc rien ne nous permet de parler d’une volonté d’apaisement», s’offusque Kaci Tansaout, coordinateur du Comité pour la libération des détenus d’opinion (CNLD).
A ce jour, il y aurait au moins 300 détenus du mouvement populaire à avoir été placés en détention préventive pour plusieurs chefs d’inculpation : atteinte à l’unité et/ou la sécurité nationale, attroupement armé ou non armé… «Nous ne disposons pas des chiffres exacts. Parfois, nous apprenons trop retard le placement d’un détenu sous mandat de dépôt.
D’ailleurs, le ministère de la Justice et la police doivent communiquer sur le nombre exacte», suggère le coordinateur du CNLD, qui fait un inventaire régulier des détentions.
9 autres détenus, qui devaient quitter la prison le lundi 30 décembre (condamnés à 1 an de prison dont 6 mois avec sursis), ont vu leurs peines réduites à 6 mois de prison, dont 3 mois avec sursis par la cour d’Alger.
Une fois dehors, les détenus ont témoigné de leurs conditions d’incarcération «inhumaines». «La situation en prison était très difficile pour les détenus d’opinion. Il n’y avait aucune hygiène, la nourriture était infecte…
Les prisonniers se contentaient de manger pour survivre. Ils se partageaient ce qu’apportaient les familles chaque 15 jours», s’alarme Tansaout.
Le CNLD, qui a exigé la libération des détenus, assure qu’il milite pour la réhabilitation des prisonniers injustement condamnés. «Nous continuerons d’exiger la libération des détenus injustement incarcérés. Nous demandons aussi réparation après ces mois de détention arbitraire», relève le coordinateur.
Le Comité compte maintenir le combat après la libération des prisonniers qui devront rejoindre les marches hebdomadaires où un carré leur sera réservé, annonce le coordinateur. Evénement heureux après des mois d’incarcération : un des détenus rejoindra l’équipe de la JSK.
«Djaber Aibeche, privé de son poste et originaire d’El Milia (Jijel), résidant à Alger, sera avec la JSK à partir de janvier 2020.» L’ancien joueur du RCK, qui a purgé sa peine lundi 23 décembre, retrouvera les terrains de football avec les Canaris.
El Watan
Des manifestants du mouvement populaire continuent de croupir en prison. Ces dernières heures, des détenus d’opinion, incarcérés le 21 juin pour port de l’emblème amazigh, ont été remis en liberté avoir purgé leur peine.
Une dizaine d’autres ont vu leur peine réduite par la cour d’Alger. Y a-t-il volonté des autorités d’aller vers l’apaisement et ainsi converger vers le dialogue annoncé par le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune ? «Nous n’avons constaté aucune volonté d’apaisement chez les autorités.
Les premiers détenus libérés ont purgé leurs peines. Pour le deuxième groupe qui a comparu devant la cour d’Alger, il y a eu réduction de la peine à cinq jours de la date butoir. Il n’y a absolument pas de volonté d’apaiser, sinon comment maintenir en prison le commandant Lakhdar Bouregaâ alors qu’il est âgé (87 ans) et malade.
Et puis les arrestations se sont poursuivies ces derniers jours. Vendredi dernier, deux filles franco-algériennes et leur mère ont été interpellées pour avoir pris des photographies, avant d’être remises en liberté. Une étudiante a été placée en détention pour ‘‘atteinte au moral de l’armée’’.
Et puis demain jeudi (aujourd’hui), il y aura à Skikda le procès en appel du militant Messaoud Leftissi poursuivi pour ‘‘incitation à attroupement non armé’’. Donc rien ne nous permet de parler d’une volonté d’apaisement», s’offusque Kaci Tansaout, coordinateur du Comité pour la libération des détenus d’opinion (CNLD).
A ce jour, il y aurait au moins 300 détenus du mouvement populaire à avoir été placés en détention préventive pour plusieurs chefs d’inculpation : atteinte à l’unité et/ou la sécurité nationale, attroupement armé ou non armé… «Nous ne disposons pas des chiffres exacts. Parfois, nous apprenons trop retard le placement d’un détenu sous mandat de dépôt.
D’ailleurs, le ministère de la Justice et la police doivent communiquer sur le nombre exacte», suggère le coordinateur du CNLD, qui fait un inventaire régulier des détentions.
9 autres détenus, qui devaient quitter la prison le lundi 30 décembre (condamnés à 1 an de prison dont 6 mois avec sursis), ont vu leurs peines réduites à 6 mois de prison, dont 3 mois avec sursis par la cour d’Alger.
Une fois dehors, les détenus ont témoigné de leurs conditions d’incarcération «inhumaines». «La situation en prison était très difficile pour les détenus d’opinion. Il n’y avait aucune hygiène, la nourriture était infecte…
Les prisonniers se contentaient de manger pour survivre. Ils se partageaient ce qu’apportaient les familles chaque 15 jours», s’alarme Tansaout.
Le CNLD, qui a exigé la libération des détenus, assure qu’il milite pour la réhabilitation des prisonniers injustement condamnés. «Nous continuerons d’exiger la libération des détenus injustement incarcérés. Nous demandons aussi réparation après ces mois de détention arbitraire», relève le coordinateur.
Le Comité compte maintenir le combat après la libération des prisonniers qui devront rejoindre les marches hebdomadaires où un carré leur sera réservé, annonce le coordinateur. Evénement heureux après des mois d’incarcération : un des détenus rejoindra l’équipe de la JSK.
«Djaber Aibeche, privé de son poste et originaire d’El Milia (Jijel), résidant à Alger, sera avec la JSK à partir de janvier 2020.» L’ancien joueur du RCK, qui a purgé sa peine lundi 23 décembre, retrouvera les terrains de football avec les Canaris.
El Watan
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