Le pouvoir algérien fait réprimer les manifestants pacifiques, notamment à Annaba.
C’est une suite logique. Ayant fait « relégitimer » le régime à travers une mascarade électorale, l’armée et ses services spéciaux peuvent se permettre désormais de passer à une phase de répression.
La contestation populaire n’a pas réussi pour l’instant à passer à l’offre politique. Le régime estime que le mouvement a échoué politiquement parlant. Il lui reste désormais un seul problème : faire rentrer les gens chez eux et faire en sorte que les marches hebdomadaires perdent de leur intensité et de leur sens.
Il va donc essayer de susciter des troubles, à travers ses agents provocateurs, afin de transformer les marches hebdomadaires en trouble à l’ordre public.
Les marches avaient un sens tant que le régime était incarné d’abord par Bouteflika, ensuite par Gaid Salah et son paravent Bensalah. Aujourd’hui, le pouvoir a une façade qui se targue d’être légitime même si nous savons tous qu’il ne l’est pas.
Par conséquent, il est évident que sans une structuration du mouvement de contestation, le confiner à deux marches hebdomadaires, c’est le condamner à l’échec.
Pour parler en termes footbalistiques, puisque les Algériens en sont friands, imaginez une équipe qui court dans tout le terrain, qui fait parfois de beaux gestes techniques, mais qui ne marque pas. Et en face, une équipe médiocre qui marque en trichant et parfois avec la complicité de l’arbitre. C’est ce qui est en train de se produire en Algérie.
Pour que le mouvement, au départ révolutionnaire, ne soit pas confiné à des moments de vociférations, il faut passer donc à une autre étape.
PS : Sur internet, il faut commencer par cesser de s’invectiver. Parce que brandir le « pacifisme » devant la police, la gendarmerie et l’armée et venir sur internet injurier des journalistes, ce n’est ni pacifique ni courageux. A bon entendeur !
Mohamed Sifaoui
C’est une suite logique. Ayant fait « relégitimer » le régime à travers une mascarade électorale, l’armée et ses services spéciaux peuvent se permettre désormais de passer à une phase de répression.
La contestation populaire n’a pas réussi pour l’instant à passer à l’offre politique. Le régime estime que le mouvement a échoué politiquement parlant. Il lui reste désormais un seul problème : faire rentrer les gens chez eux et faire en sorte que les marches hebdomadaires perdent de leur intensité et de leur sens.
Il va donc essayer de susciter des troubles, à travers ses agents provocateurs, afin de transformer les marches hebdomadaires en trouble à l’ordre public.
Les marches avaient un sens tant que le régime était incarné d’abord par Bouteflika, ensuite par Gaid Salah et son paravent Bensalah. Aujourd’hui, le pouvoir a une façade qui se targue d’être légitime même si nous savons tous qu’il ne l’est pas.
Par conséquent, il est évident que sans une structuration du mouvement de contestation, le confiner à deux marches hebdomadaires, c’est le condamner à l’échec.
Pour parler en termes footbalistiques, puisque les Algériens en sont friands, imaginez une équipe qui court dans tout le terrain, qui fait parfois de beaux gestes techniques, mais qui ne marque pas. Et en face, une équipe médiocre qui marque en trichant et parfois avec la complicité de l’arbitre. C’est ce qui est en train de se produire en Algérie.
Pour que le mouvement, au départ révolutionnaire, ne soit pas confiné à des moments de vociférations, il faut passer donc à une autre étape.
PS : Sur internet, il faut commencer par cesser de s’invectiver. Parce que brandir le « pacifisme » devant la police, la gendarmerie et l’armée et venir sur internet injurier des journalistes, ce n’est ni pacifique ni courageux. A bon entendeur !
Mohamed Sifaoui
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