En tout cas, peu de politiciens algériens voire même africains peuvent se targués d'un tel CV comme celui de M. Djerad.
- Le nouveau Premier ministre Abdelaziz Djerad, un universitaire ayant une solide connaissance des rouages de l’État, a dit vouloir regagner la « confiance » du peuple algérien samedi, peu après sa nomination, sur fond de contestation persistante.
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a nommé vendredi Abdelaziz Djerad au poste de Premier ministre, a annoncé la télévision publique, citant un communiqué de la présidence. Docteur en sciences politiques, ce dernier a « été chargé de constituer un nouveau gouvernement », selon la même source.
Hautes fonctions
À son crédit, Abdelaziz Djerad est un académicien reconnu par ses pairs qui dispose d’une solide connaissance des affaires internationales et de la haute administration algérienne.
Diplômé de la faculté des Sciences politiques d’Alger et docteur d’État de l’université Paris X-Nanterre, selon sa biographie, il a déjà exercé des hautes fonctions : secrétaire général de la présidence de la République de 1993 à 1995, il a occupé la même fonction au ministère des Affaires étrangères, de 2001 à 2003, lors du premier mandat d’Abdelaziz Bouteflika, qui l’avait ensuite écarté. Il a aussi été directeur de l’école nationale d’administration (ENA) d’Alger, de 1989 à 1992, et est l’auteur de plusieurs ouvrages.
Produit de l’école algérienne, sans attaches partisanes connues, le profil de ce technocrate enlève un argument majeur aux détracteurs du pouvoir, à qui il est reproché de marginaliser les compétences. Mais, dans le même temps, le mouvement de contestation, qui a obtenu en avril la démission d’Abdelaziz Bouteflika, s’est jusqu’ici montré intransigeant sur sa volonté d’obtenir le départ de l’ensemble du « système » au pouvoir ces dernières décennies-.
Jeune Afrique
- Le nouveau Premier ministre Abdelaziz Djerad, un universitaire ayant une solide connaissance des rouages de l’État, a dit vouloir regagner la « confiance » du peuple algérien samedi, peu après sa nomination, sur fond de contestation persistante.
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a nommé vendredi Abdelaziz Djerad au poste de Premier ministre, a annoncé la télévision publique, citant un communiqué de la présidence. Docteur en sciences politiques, ce dernier a « été chargé de constituer un nouveau gouvernement », selon la même source.
Hautes fonctions
À son crédit, Abdelaziz Djerad est un académicien reconnu par ses pairs qui dispose d’une solide connaissance des affaires internationales et de la haute administration algérienne.
Diplômé de la faculté des Sciences politiques d’Alger et docteur d’État de l’université Paris X-Nanterre, selon sa biographie, il a déjà exercé des hautes fonctions : secrétaire général de la présidence de la République de 1993 à 1995, il a occupé la même fonction au ministère des Affaires étrangères, de 2001 à 2003, lors du premier mandat d’Abdelaziz Bouteflika, qui l’avait ensuite écarté. Il a aussi été directeur de l’école nationale d’administration (ENA) d’Alger, de 1989 à 1992, et est l’auteur de plusieurs ouvrages.
Produit de l’école algérienne, sans attaches partisanes connues, le profil de ce technocrate enlève un argument majeur aux détracteurs du pouvoir, à qui il est reproché de marginaliser les compétences. Mais, dans le même temps, le mouvement de contestation, qui a obtenu en avril la démission d’Abdelaziz Bouteflika, s’est jusqu’ici montré intransigeant sur sa volonté d’obtenir le départ de l’ensemble du « système » au pouvoir ces dernières décennies-.
Jeune Afrique
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