La réponse n'est ni l'armée ou son Etat major, ni le FLN, ni les lahassines errandjers, ni wlad frança, ni les clans ou issabates, bien que tout ce beau monde contribue, chacun à son échelle, avec sa petite brique pour consolider le mur qui est devant nous, inévitable
le vrai ennemi et l'obstacle numero 1 du Hirak c'est le manque de conceptions et de visions pour le long terme, et par définition, l'absence volontaire ou involontaire des intellectuels engagés pour la cause dont le Hirak est censé voir s'ouvrir des horizons, la raison, on le saura top vite, c'est pas un mystère !!
tout le monde aura remarqué l'étrange discrétion de quelques intellectuels francophones dz principalement exilés en France qui preferent temporiser et gagner du temps pour revenir une fois que les choses se seraient calmés, ni vu ni connu, je t'ai bien eu par mon silence, confortablement planqué !
ceux d'entre eux qui parlent en ce moment, en général n'ont pas pour autant de visions bien différentes d'un simple marcheur lambda, à part de l'information qui leur est généralement fournie par leur réseau au pouvoir et non pas le fruit de leur solide travail journalistique ou universitaire, la politique, la sociologie et l'anthropologie sont réduites à de simples vidéo d'informations sensationnelles, du spectacle et rien d'autres !
avec les arabophones, on est pas mieux lotis, entre des ex dirigeants en manque de perspectives politiques ( zitout, tit tit, etc ) ou de simples youtubeurs en guise d'alerteurs ( amir dz ) l'algérien est bien nourri en informations accessoires ou secondaires, bien que vraies en général ,
mais jamais de synthèse encore moins une ligne d'horizon pour aller de l'avant et en finir avec le simple constat, que tout le monde ou presque fait et sait désormais qu'on a affaire à une mafia et non pas à un Etat digne de ce nom.
cet Etat, hélàs, n'a jamais existé depuis des siècles et avait loupé la chance d'exister en 1962 et même une toute petite en 1992, et tout le monde aura oublié l'essentiel pour se focaliser que sur les détails ( images des personnalités de la glorieuse guerre de libération par exemple )
la raison de tout ça, est complexe à expliquer sur un simple article, çà serait prétentieux
mais globalement, il y'a deux ou trois facteurs essentiels à prendre en compte pour arriver à la réponse
- le pouvoir algérien a dès sa prise en main du pays, a mis l'intellectuel à l'index, et a tout fait pour le neutraliser, à court terme comme pour le long terme ( à mon avis il a réussi son coup ), Mohamed Harbi a fini par dire ce qu'il nous vaudrait mieux ne pas savoir !
- nos intellectuels arabophones sont principalement islamistes ou trop marqués idéologiquement, et il y'en a tout de même de toutes les qualités, mais de tout ce qu'ils peuvent "pondre" comme littérature, elle n'est liée qu'à l'orient, son histoire, sa noblesse ou sa décadence, ne se regardent jamais dans un miroir en tant qu'Algériens avant tout, ou du moins respecter la géographie du pays, donc fatalement africains avant tout, d'ou leur limites
- nos intellectuels francophones sont doublement concernés, d'une, ils avaient un "trésor de guerre" que le pouvoir avec son arabisation idéologique avec l'intention malveillante de nuire à la nouvelle génération, s'est dépêché de leur retirer comme on ferait un hold up d'une banque.
résultat, une grande partie s'est clochardisée en baissant les bras, l'âge et le pain quotidien oblige l'intellectuel de vivre et s'alimenter, quand aux reste, il y'a ceux qui se sont exilés et donc, avec le temps, plus personne ne les calcule
reste l'immense majorité des intellectuels francophones dz de la classe moyenne, il s'agit principalement des kabyles qui avaient trouvé en l'amazighité et leur langue maternelle, l'objet essentiel sinon exclusif à toutes leur luttes, y compris et surtout en concomittance avec la politique,
guervoyant inlassablement avec une issaba au pouvoir ( pourtant en partie kabyle ) qui peut avoir tout interêt.... sauf l'interêt de la langue et la culture autochtone,
d'ou une lutte qui finalement au mieux a donné le mirage d'une région éveillée à la politique, cependant avait accouché en 40 ans de luttes, globalement de deux chanteurs, l'un intègre, a été lâchement assassiné par la issaba ( ses propres frères pourtant ),
et l'autre chanteur, certes un politique, mais du RCD ( pour le moins bien énigmatique ) Ferhat Mhenni en guise d'alternative à la seule kabylie svp, autant dire, ajouter un problème à une catastrophe déjà bien avancée !
concrètement,les algériens déjà englués avec leur prison dorée que sont les réseaux sociaux, seul endroit de culture et d'information de tout un pays ( pas de véritables médias en dehors des étrangers, pas de librairies, pas de théâtre, pas de cinéma, etc etc ) cette prison, à terme, comme partout dans le monde, va être notre propre tombe, du moins culturelle,
en attendant, outre farcebook et des journalistes plus ou moins intègres, les algériens ont peu de référence idéologiques et intellectuelles sur quoi baser leur échanges politiques et des "arbitrages" pour canaliser leur débats et en faire in fine.... des synthèses, fatalement et cruellement absentes actuellement,
à part le coran, et toute la littérature qui en découle depuis 14 siècles, pour une grande partie d'entre nous, et les quelques autres, se contentent de....chanteurs et musiciens aussi poètes soient ils, en guise de référence intellectuelle absolue,
bien maigre notre patrimoine, la 3issaba partira un jour, mais en laissant le néant !!
sur quoi un Hirak pourrait alors s'appuyer pour voir fleurir l'Algérie avec d'autres arbres et plantes à part nos épineuses issabates au pouvoir ?.
le vrai ennemi et l'obstacle numero 1 du Hirak c'est le manque de conceptions et de visions pour le long terme, et par définition, l'absence volontaire ou involontaire des intellectuels engagés pour la cause dont le Hirak est censé voir s'ouvrir des horizons, la raison, on le saura top vite, c'est pas un mystère !!
tout le monde aura remarqué l'étrange discrétion de quelques intellectuels francophones dz principalement exilés en France qui preferent temporiser et gagner du temps pour revenir une fois que les choses se seraient calmés, ni vu ni connu, je t'ai bien eu par mon silence, confortablement planqué !
ceux d'entre eux qui parlent en ce moment, en général n'ont pas pour autant de visions bien différentes d'un simple marcheur lambda, à part de l'information qui leur est généralement fournie par leur réseau au pouvoir et non pas le fruit de leur solide travail journalistique ou universitaire, la politique, la sociologie et l'anthropologie sont réduites à de simples vidéo d'informations sensationnelles, du spectacle et rien d'autres !
avec les arabophones, on est pas mieux lotis, entre des ex dirigeants en manque de perspectives politiques ( zitout, tit tit, etc ) ou de simples youtubeurs en guise d'alerteurs ( amir dz ) l'algérien est bien nourri en informations accessoires ou secondaires, bien que vraies en général ,
mais jamais de synthèse encore moins une ligne d'horizon pour aller de l'avant et en finir avec le simple constat, que tout le monde ou presque fait et sait désormais qu'on a affaire à une mafia et non pas à un Etat digne de ce nom.
cet Etat, hélàs, n'a jamais existé depuis des siècles et avait loupé la chance d'exister en 1962 et même une toute petite en 1992, et tout le monde aura oublié l'essentiel pour se focaliser que sur les détails ( images des personnalités de la glorieuse guerre de libération par exemple )
la raison de tout ça, est complexe à expliquer sur un simple article, çà serait prétentieux
mais globalement, il y'a deux ou trois facteurs essentiels à prendre en compte pour arriver à la réponse
- le pouvoir algérien a dès sa prise en main du pays, a mis l'intellectuel à l'index, et a tout fait pour le neutraliser, à court terme comme pour le long terme ( à mon avis il a réussi son coup ), Mohamed Harbi a fini par dire ce qu'il nous vaudrait mieux ne pas savoir !
- nos intellectuels arabophones sont principalement islamistes ou trop marqués idéologiquement, et il y'en a tout de même de toutes les qualités, mais de tout ce qu'ils peuvent "pondre" comme littérature, elle n'est liée qu'à l'orient, son histoire, sa noblesse ou sa décadence, ne se regardent jamais dans un miroir en tant qu'Algériens avant tout, ou du moins respecter la géographie du pays, donc fatalement africains avant tout, d'ou leur limites
- nos intellectuels francophones sont doublement concernés, d'une, ils avaient un "trésor de guerre" que le pouvoir avec son arabisation idéologique avec l'intention malveillante de nuire à la nouvelle génération, s'est dépêché de leur retirer comme on ferait un hold up d'une banque.
résultat, une grande partie s'est clochardisée en baissant les bras, l'âge et le pain quotidien oblige l'intellectuel de vivre et s'alimenter, quand aux reste, il y'a ceux qui se sont exilés et donc, avec le temps, plus personne ne les calcule
reste l'immense majorité des intellectuels francophones dz de la classe moyenne, il s'agit principalement des kabyles qui avaient trouvé en l'amazighité et leur langue maternelle, l'objet essentiel sinon exclusif à toutes leur luttes, y compris et surtout en concomittance avec la politique,
guervoyant inlassablement avec une issaba au pouvoir ( pourtant en partie kabyle ) qui peut avoir tout interêt.... sauf l'interêt de la langue et la culture autochtone,
d'ou une lutte qui finalement au mieux a donné le mirage d'une région éveillée à la politique, cependant avait accouché en 40 ans de luttes, globalement de deux chanteurs, l'un intègre, a été lâchement assassiné par la issaba ( ses propres frères pourtant ),
et l'autre chanteur, certes un politique, mais du RCD ( pour le moins bien énigmatique ) Ferhat Mhenni en guise d'alternative à la seule kabylie svp, autant dire, ajouter un problème à une catastrophe déjà bien avancée !
concrètement,les algériens déjà englués avec leur prison dorée que sont les réseaux sociaux, seul endroit de culture et d'information de tout un pays ( pas de véritables médias en dehors des étrangers, pas de librairies, pas de théâtre, pas de cinéma, etc etc ) cette prison, à terme, comme partout dans le monde, va être notre propre tombe, du moins culturelle,
en attendant, outre farcebook et des journalistes plus ou moins intègres, les algériens ont peu de référence idéologiques et intellectuelles sur quoi baser leur échanges politiques et des "arbitrages" pour canaliser leur débats et en faire in fine.... des synthèses, fatalement et cruellement absentes actuellement,
à part le coran, et toute la littérature qui en découle depuis 14 siècles, pour une grande partie d'entre nous, et les quelques autres, se contentent de....chanteurs et musiciens aussi poètes soient ils, en guise de référence intellectuelle absolue,
bien maigre notre patrimoine, la 3issaba partira un jour, mais en laissant le néant !!
sur quoi un Hirak pourrait alors s'appuyer pour voir fleurir l'Algérie avec d'autres arbres et plantes à part nos épineuses issabates au pouvoir ?.
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