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ISSAD REBRAB RETROUVE SA LIBERTÉ- Les points forts d’un procès marathon

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  • ISSAD REBRAB RETROUVE SA LIBERTÉ- Les points forts d’un procès marathon

    Le patron du Groupe Cevital, Issad Rebrab, a été libéré, ce mercredi 1 janvier 2020, très tôt dans la matinée, après plus de huit mois de détention provisoire, à la prison d’El Harrach. Le procès a duré toute la journée d’hier mardi, au tribunal de Sidi M’hamed, à Alger. Le verdict a été prononcé très tard dans la nuit : 18 mois de prison dont 6 mois ferme et une année avec sursis, en plus d’une amende de 1,3 milliards de dinars à l’encontre de la personne d’Issad Rebrab. La société EvCon a été condamnée à une amende de 2,7 milliards de dinars. Le parquet avait requis une année de prison ferme à l’encontre du patron du Groupe Cevital.

    Retour sur le procès.



    Le procès EvCon Industry s’est ouvert hier mardi, à 10h, au tribunal de Sidi M’hamed, à Alger. La présidente de la séance a rappelé les griefs retenus contre la personne d’Issad Rebrab et la société EvCon, filière du groupe Cevital, dans le cadre de l’importation, en juin 2018, d’ équipements composant le centre de production de fabrication de membranes hydrophobiques de 3ème génération, dont l’implantation est prévue à Larbaa, à Blida. La douane avait jugé qu’il y avait une surfacturation, et une plainte avait été introduite avec notamment le trésor public comme partie civile pour «surfacturation, transfert illicite de devise et falsification de documents».

    Se basant ainsi sur l’expertise de la douane, qui a établi que les deux machines en question ont été fournies par Woojin, une société sud-coréenne, la présidente a interrogé Issad Rebrab sur le coût des équipements importés, qui est de l’ordre de 5,7 millions d’euros.

    Issad Rebrab a d’abord expliqué que c’est plutôt un consortium composé de 8 sociétés de renommée mondiale : 3 sociétés allemandes, 1 filiale autrichienne d’une société sud-coréenne, 2 sociétés italiennes, 1 société suisse et une américaine, qui avait participé, avec la collaboration du centre de recherche et développement EvCon Technology, basé à Munich, à la conception de cette technologie «unique au monde», et sur fond propre du Groupe. Le patron de Cevital a ainsi relevé que l’expert désigné par la douane avait omis le cout du travail de recherche et d’élaboration mené sur plusieurs mois pour aboutir à ce projet qui consiste en deux centres de fabrication de membranes hydrophobiques de 3ème génération, couvertes par 189 brevets. La défense d’Issad Rebrab a d’ailleurs précisé, dans ce chapitre, que les demandes introduites auprès de la justice pour établir une expertise «neutre», donc autre que celle faite par la partie civile (la douane), avait été rejetée lors de l’instruction. De même pour les sept expertises faites par EvCon et le «témoignage clé» du directeur du projet, Cerdar Caliskan, ingénieur concepteur de cette technologie.

    Ce dernier, qui a fait le voyage pour venir témoigner hier, lors du procès, a expliqué à la juge qu’il n’était pas possible d’estimer un coût précis de cette technologie, étant donné qu’il ne s’agissait pas seulement d’une question d’assemblage d’équipements, mais aussi et surtout d’un travail de recherche et d’élaboration qui a nécessité le concours de différentes parties et un travail sans relâche d’ingénieurs et techniciens sur plusieurs mois. Ce qui a conforté la version de la défense d’Issad Rebrab qui a soutenu qu’il n’était pas possible pour la douane d’établir un coût estimatif des deux machines.

    Cerdar Caliskan a présenté aussi à la juge des images et des preuves qui contredisent les accusations de la partie civile qui a soutenu que les équipements importés étaient usagés.

    La juge a ensuite abordé le chapitre du transport de la marchandise, évoquant un bon de chargement daté du 10 mai 2018, alors que l’existence légale de la société EvCon a eu lieu le 20 mai 2018.

    Le directeur de la société EvCon, Hocine Medjahed, a expliqué à ce propos que le chargement du matériel a été fait, dans un premier temps, au nom de Cevital, et comme son acheminement par voie maritime allait prendre plusieurs semaines, ils ont eu le temps de refaire la domiciliation au nom d’EvCon, qui est une filiale du groupe.

    La juge a ensuite bondit sur la question du transfert des fonds destinés au payement de la transaction, effectué par Housing Bank Algérie vers ANTEI, le fournisseur final suisse. La juge a remis en cause la présence d’une traçabilité bancaire et évoque une falsification de documents.

    Hocine Medjahed a nié toute falsification de documents, précisant que les fonds ont été d’abord mobilisés sur la base d’une correspondance de leur banque en Europe, Deutsch bank, à Housing Bank, et qu’il possédait une facture établie par le fournisseur suisse ANTEI, détaillant l’ensemble de la transaction.

    C’est ce qui a été aussi soutenu par les représentants de Housing Bank et du fournisseur suisse en Algérie, qui ont expliqué l’opération dans le détail à la juge.

    Après l’audition d’une dizaine de témoins par la juge, le parquet a prononcé le réquisitoire en fin de journée, et a requis une année de prison ferme contre Issad Rebrab et une amende représentant deux fois le corps du délit, ainsi qu’une amende représentant quatre fois le corps du délit pour la société EvCon et Housing Bank.

    Les plaidoiries de la défense, qui ont été entamées tard dans la soirée, ont focalisé sur l’absence d’une expertise judiciaire s’agissant de la valeur des deux machines. Le collectif d’avocat a surtout démontré que l’expert désigné par la douane (partie plaignante) était à la fois «juge et partie», et que certaines procédures n’ont été engagées qu’une année après l’enclenchement de l’affaire.

    Les avocats d’Issad Rebrab se sont d’ailleurs demandés pourquoi la demande d’une expertise «neutre » a été acceptée au tribunal de Boudouaou à Boumerdès, et pas au tribunal de Sidi M’hamed à Alger, dans le cadre du même dossier.

    La défense a conclu que son client était «victime d’une cabale», et que, pour preuve, bon nombre de ses projets étaient bloqués par la «bande mafieuse», à l’exemple de l’unité de trituration de Béjaïa.

    Les avocats ont aussi insisté sur le fait qu’Issad Rebrab a financé le projet Ev-con sur fonds propres, et qu’il n’a sollicité aucun crédit bancaire.

    «Réalisez-vous madame la juge que Monsieur Issad Rebrab est accusé de transfert illicite d’argent vers l'étranger, alors que la mobilisation de ses fonds propres a été faite pour justement investir, créer de l’emploi en Algérie et faire rentrer de la devise au pays. Monsieur Rebrab n’a pas fait sortir de l’argent pour acheter des châteaux et des villas luxueuses en Suisse ou en Espagne, mais pour apporter une technologie industrielle de pointe en Algérie », a soutenu Me Khaled Bergheul avant de demander une relaxe pure et simple pour son mandat et clôturer ainsi la plaidoirie.

    Avant de lever la séance, alors que l’horloge affichait 22h30, la juge a donné la parole à Issad Rebrab.

    Le patron de Cevital l’informe que le trésor public est actionnaire à hauteur de 59% dans son Groupe, sans avoir jamais versé un centime. Une manière d’expliquer à la juge que Cevital participait plutôt à renflouer les caisses de l’Etat. Et que pendant ce temps, a-t-il ajouté, ses projets sont bloqués pour des raisons injustifiées. «Cette affaire est une cabale montée de toute pièce contre ma personne madame la juge», a-t-il martelé.

    Issad Rebrab a demandé ensuite d’être entièrement innocenté, ou alors, dans le cas contraire, établir une expertise judiciaire pour évaluer le prix réel des deux machines.

    A 23h passées, la présidente a levé l’audience pour délibérer.

    Le verdict est rendu vers 1h du matin. Issad Rebrab est condamné à 18 mois de prison dont 6 mois ferme et une année avec sursis, en plus d’une amende de 1,3 milliards de dinars, avec la possibilité de faire cassation dans un délai de dix jours. Quant à la société EvCon et Housing Bank, elles sont condamnées respectivement à des amendes de 2,7 milliards de dinars, et de 3,1 milliards de dinars, avec aussi la possibilité de faire cassation dans les mêmes délais.

    Le patron de Cevital, Issad Rebrab, a retrouvé sa liberté dans la même nuit.



    Rédaction Web

    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Libération contre l’argent, allah ibarek 3ala l’analyse
    Analyse complète et implacable, plus qu’à applaudir yakhi niveau sifr yakhi

    Commenter rebrab n’est pas donné à tout le monde surtout pas à ceux qui ont la langue polie par lehass.

    Rebrab est libre, ses salariés peuvent continuer à croire à leur contrats de travail ... l’année commence bien pour les salariés de Cevital
    Votre ennemi c'est celui que vous n'avez pas encore invité à déjeuner Edgar Faure

    Commentaire


    • #3
      Cette liberté dont il a bénéficié ne blanchira pas là sale personne qu'il est
      un des plus grand crapule de l'Algérie associé a toufik tertag
      lorsqu'il s'agit d'un des leur ils marchent sur tout ce qui est logique St rationnelle pour te convaincre qu'un jolie lapin blanc peut vivre en sécurité au milieu des loups affamées
      ce n'est pas fini d3awi El char le poursuivront la justice divin n'a pas encore dit son mots
      L'escalier de la science est l'échelle de Jacob,il ne s'achève qu'aux pieds de Dieu
      Albert Einstein

      Commentaire


      • #4
        Il ne blanchira pas tes dents ça c’est sûr
        Et ne te rendra pas propre c’est même certain, pour le reste je ne jurerai de rien
        Votre ennemi c'est celui que vous n'avez pas encore invité à déjeuner Edgar Faure

        Commentaire


        • #5
          Esprit bédouin lol!
          L’argent des banques est fait pour faire des investissements... tout n’est pas à manger ... tube digestif sur pattes
          Votre ennemi c'est celui que vous n'avez pas encore invité à déjeuner Edgar Faure

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          • #6
            l'ange "kabyle" qui fait travailler les siens

            Yakhi "cachirou" cela se voit que tu ne connait meme pas cevital, ni meme d'ailleurs le sujet dont on debat sinon c'est plus le niveau ardoise qui interpelle, pour l'anecdote brandt de cevital est a setif et c'est le plus gros employeur de la region fhemti daba?

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            • #7
              Détenu depuis le 23 avril dernier, Issad Rebrab quitte la maison d’arrêt d’El-Harrach après avoir purgé une peine de six mois fermes et 12 mois avec sursis prononcée à l’issue de son procès. Il aura passé 8 mois en détention préventive.

              Le président du conseil d’administration du Groupe Cevital, Issad Rebrab, a quitté la prison dans la nuit de mardi à mercredi. Son procès a été rouvert, mardi, au tribunal de Sidi M’hamed, après avoir été ajourné d’une semaine. Issad Rebrab a été condamné à 18 mois de prison, dont 6 mois fermes, à l’issue d’un procès qui a duré une journée et une bonne partie de la nuit de mardi à mercredi. Il a été poursuivi pour des infractions à la législation douanière et à la réglementation des changes et des mouvements de capitaux de et vers l’étranger.

              Sa condamnation est assortie d’une amende de 1 383 135 000 dinars (plus de 10,3 millions d'euros), alors que les deux personnes morales impliquées dans la même affaire, EvCon Industry, filiale du Groupe Cevital, ainsi que Housing Bank Algérie, ont été condamnées respectivement à une amende de 2 766 000 000 de dinars (20,7 millions d'euros) et de 3 168 578 000 dinars (23,7 millions d'euros). Détenu depuis le 23 avril dernier, Issad Rebrab quitte la maison d’arrêt d’El-Harrach après avoir purgé une peine de six mois fermes et 12 mois avec sursis prononcée à l’issue de son procès. Il aura passé huit mois en détention préventive.

              La défense d’Issad Rebrab a aussitôt annoncé faire appel de cette condamnation. Le président du conseil d’administration du groupe Cevital était soupçonné d’avoir introduit une fausse déclaration douanière dans l’affaire d’importation de la machine EvCon et enfreint les dispositions prévues par la législation des changes. Issad Rebrab a nié en bloc l’ensemble des faits qui lui sont reprochés, y voyant une affaire délibérément orchestrée par l’ancien régime et une cabale contre sa personne.

              En tout cas, le procès du premier contribuable de par sa cotisation au Trésor public s’achève sur un happy-end malgré sa condamnation et l’amende infligée à EvCon Industry, une entreprise qui allait révolutionner les process et les technologies en matière de traitement des eaux. C’est la fin d’un feuilleton judiciaire long de plus d’une année. À la barre du tribunal de Sidi M’hamed, Issad Rebrab a montré toutes ses qualités. Il a surtout démonté l’argument d’une supposée surfacturation de la machine EvCon soutenu par les douanes, basé essentiellement sur une expertise dont les comparatifs de prix étaient faussés car il s’agissait d’un prototype conçu exclusivement pour le Groupe Cevital.

              Accusations infondées
              Invité à se présenter à la barre pour répondre aux nombreuses questions du tribunal sur le prix de la machine EvCon, les soupçons d’infraction à la législation des changes ainsi que sur un improbable délit de “faux et usage de faux” lors d’une domiciliation bancaire pour l’ouverture d’un crédit documentaire, Issad Rebrab a tenu à souligner, d’abord, que son groupe “gagnait suffisamment d’argent” et qu’il “n’avait aucunement besoin de recourir à la surfacturation pour en faire davantage”. “69% des recettes du Groupe Cevital vont au Trésor public sous forme d’impositions et autres charges, alors que le reste des revenus est automatiquement réinvesti par l’entreprise.

              Le Trésor public est, de ce fait, le premier actionnaire du Groupe Cevital.” Les soupçons d’infraction à la législation douanière tombent ainsi à l’eau, car infondés et non conformes à la charte de Cevital. Sur les soupçons de surfacturation à l’importation de l’équipement industriel d’EvCon, Issad Rebrab explique qu’il s’agissait d’un prototype conçu exclusivement pour son groupe dans les laboratoires recherche et développement de Woojin, basés en Europe, et dont l’usinage a été fait en Corée du Sud, dans les ateliers de la maison-mère de Woojin. “Woojin Autriche a sous-traité avec Woojin Corée du Sud au profit d’EvCon Industry.

              À L’expédition de la machine depuis la Corée du Sud, la facture n’a pris en charge que le travail de fabrication, alors que la facture globale a intégré les travaux de recherche et de conception, mais l’expert désigné par les douanes n’a pris en considération que la première facture sortie d’usine ; d’où sa conclusion faussée d’avance sur cette prétendue surfacturation”, explique Issad Rebrab. Il affirme avoir remis par le biais de ses avocats toutes les factures attestant le prix de l’équipement EvCon.

              Cette tarification a été d’ailleurs confirmée par de nombreuses expertises demandées par la justice qui avait jugé, dans un précédent procès tenu à Boudouaou, qu’il n’y avait point de surfacturation, documents et expertises à l’appui, et qui avait ordonné la restitution de la machine EvCon à Cevital. Cette décision a été aussitôt suspendue, sur la base d’un procès-verbal d’infraction à la législation sur le change. Issad Rebrab ne reconnaît pas ces faits et soutient que son groupe, dans ses transactions à l’international, n’a jamais fait l’objet d’une quelconque infraction depuis sa création.

              Le concepteur de la machine témoigne…
              Il est conforté dans son argumentaire par le représentant de Housing Bank qui a témoigné que “Cevital est un partenaire idéal qui accomplissait ses procédures bancaires en parfaite conformité avec les dispositions de la législation bancaire”. Sur les soupçons de “faux et usage de faux”, le patron de Cevital atteste qu’il “n’y a jamais eu de falsification à Cevital. Mes collaborateurs ont accompli leur travail correctement. Cependant, je veux bien voir ce document falsifié”, s’est-il adressé à la juge. Celle-ci le relance aussitôt, indiquant que le connaissement (bon d’expédition de la marchandise) est daté du 10 mai 2018, alors qu’EvCon n’était pas encore née.

              Le patron du groupe explique qu’il ne s’agissait que d’un document qui concerne la date du chargement de la marchandise qui était destinée en premier lieu à Cevital — lequel groupe n’a pas pu bénéficier des avantages de l’Andi et qui avait donné naissance à sa filiale EvCon pour en bénéficier — et qu’après la création d’EvCon Industry la marchandise a changé de propriétaire, mais la date d’expédition ne peut être changée car elle était déjà en partance de la Corée du Sud. Le représentant d’EvCon en Algérie est venu apporter de l’eau au moulin d’Issad Rebrab, expliquant qu’il ne s’agit que d’un document d’expédition dont la date ne peut être changée avec le changement du destinataire de la marchandise.

              Sur le coût de la machine objet de soupçons de surfacturation, le représentant d’EvCon souligne que l’expert dépêché par les douanes a bâti ses comparatifs de prix sur deux machines qui ne se ressemblent point, étant donné que l’équipement EvCon n’existait pas avant sa conception pour Cevital. Le représentant de Housing Bank Algérie a, quant à lui, certifié que tous les documents exigés à l’ouverture d’un crédit documentaire étaient fournis par Cevital et vérifiés par ladite banque. Il assure également que le transporteur de l’équipement a notifié à la banque le changement du destinataire et Cevital a dû rectifier les documents au profit d’EvCon auprès de l’institution douanière.

              À propos des accusations selon lesquelles la machine objet de la plainte introduite par les douanes était usagée, Cerdar Caliskan, ingénieur concepteur de la machine EvCon assure que l’équipement n’a jamais fonctionné et a été fabriqué et acheminé aussitôt à destination de l’Algérie. “La date de 2015 qui était inscrite sur le catalogue représente le schéma de base conçu pour la machine”, assure-t-il, soulignant que “si détérioration il y a”, comme cela a été mentionné dans le rapport de l’expert dépêché par les douanes, “elle serait due aux aléas climatiques, autrement aux conditions d’entreposage”.

              La défense évoque une cabale contre Rebrab
              Quant au coût de l’équipement jugé excessif par l’administration douanière, Cerdar Caliskan s’estime incapable de fournir le prix exact, mais il “pourrait s’élever à plusieurs millions d’euros, étant donné que plusieurs consortiums d’entreprises sont intervenus dans la conception et la fabrication de l’équipement”. Le prix déclaré par Cevital, faut-il le rappeler, est de 5,7 millions d’euros. Durant les plaidoiries, la défense d’Issad Rebrab a relevé plusieurs anomalies et contradictions qui attestent de la thèse d’une cabale contre la personne d’Issad Rebrab.

              Aucune banque, publique et privée, de la place n’a jamais eu un quelconque problème avec Cevital qui exporte vers une cinquantaine de pays et qui génère des recettes en devises de 300 millions de dollars par an. S’il y avait réellement une infraction à la législation bancaire en matière de transfert de devises vers l’étranger, pourquoi la Banque d’Algérie s’est-elle tue pendant une année ?

              Il aura fallu“l’affaire EvCon” pour qu’elle dépêche ses inspecteurs au niveau de Housing Bank pour vérifier uniquement le dossier EvCon. Pourquoi le signataire du PV n’est pas celui qui a témoigné au nom de la Banque d’Algérie à la barre ? Pourquoi le procès-verbal d’infraction à la législation sur le change n’est apparu que lorsque Cevital, sur décision exécutoire du tribunal de Boudouaou, était allé enlever sa marchandise au port sec de Boudouaou ?

              Dans la première phase de cette affaire examinée par le tribunal de Boudouaou, Issad Rebrab n’était aucunement impliqué et seule la personne morale EvCon était citée dans le dossier. Pourquoi dans la seconde phase de cette affaire la justice n’a pris en compte que l’expertise en faveur de l’administration douanière, alors que plusieurs autres expertises, documents et factures étaient introduits par la défense ?

              Autant de questionnements soulevés par la défense d’Issad Rebrab et qui confirment, selon elle, que cette affaire n’était qu’une flagrante cabale contre son client, lui qui, depuis toujours, a été la victime de l’ancien régime qui, de l’avis de Khaled Bergheul, avait mis l’ensemble des institutions publiques à son service pour bloquer Cevital.

              Peu avant les plaidoiries, le parquet a requis une année ferme contre le président du conseil d’administration de Cevital. Les délibérés ont donné lieu à une réduction des peines, ce qui a permis à Issad Rebrab de quitter la prison mercredi avant l’aube. Un grand soulagement pour sa famille, ses proches, ses collaborateurs ainsi que pour toute l’Algérie.


              Ali Titouche
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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              • #8
                Ouais ton cousin lol
                très fort le voleur pardon l'ange "kabyle" qui fait travailler les siens et les français avec l'argent des banques algériennes
                Les seuls arguments : cousin / kaaaabbbyyylle / frança

                Vos maitres viennent de ridiculiser le pays une nouvelle fois.

                Un coup de fil d'angela et ils se sont couché.

                Soit il est coupable : négociation vos maitres sont mafieux.
                soit il est innocent : vos maîtres sont mafieux.

                Il faut savoir :

                Vous êtes avec la justice mafieuse lorsqu'elle condamne du kaaaabbbyyylle

                Vous êtes contre lorsqu'elle libère du kaaaabbbyyylle.

                Il faut dépasser effectivement l'esprit simple bédouin pour comprendre la logique.

                Surtout celle d'Einstein.
                “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
                Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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