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Ahmed Oul
L’opposant algérien Karim Tabbou, coordinateur de l'Union démocratique et sociale (UDS), -parti non agréé - a été libéré à son tour ce jeudi 2 décembre 2020, de la prison de Koléa à Tipaza.
Karim Tabbou a été arrêté une première fois le 11 septembre et placé le lendemain en détention provisoire par le tribunal de Koléa, pour « atteinte au moral de l’armée ». La justice l’avait accusé de tenir des propos critiques à l’encontre de l’institution militaire lors d’un meeting populaire organisé, en mai dernier, dans la ville de Kherrata.
L’ancien secrétaire national du FFS a été remis en liberté provisoire, le 25 septembre, par la cour de Tipasa, avant d’être arrêté à nouveau 24 heures plus tard. Il est poursuivi pour « atteinte à l’unité nationale» et «incitation à la violence via ses publications sur les réseaux sociaux» et placé sous mandat de dépôt le 2 octobre. Considéré comme l’une des figures de proue du mouvement de contestation en Algérie, Karim Tabbou participait à toutes les manifestations depuis le début du « Hirak », le 22 fevrier 2019.
Vague de libération des détenus du Hirak
Plutôt dans la journée, le moudjahid Lakhdar Bouregâa, le général major à la retraite, Houcine Benhadid, l’activiste Samir Balarbi et plusieurs détenus du Hirak ont été également libérés. Le bédéiste Abdelhamid Amine alias Nime ainsi que le jeune poète Mohamed Tadjaadit ont été libérés eux aussi aujourd’hui.
La libération des prisonniers d’opinion intervient quelques jours seulement après le discours d’apaisement de Abdelmadjid Tebboune a exprimé son intention « d’engager le dialogue avec le Hirak ». Ainsi, tout porte à croire que cette vague de remise en liberté des détenus du mouvement pacifique visent à préparer le terrain à l’engagement d’un dialogue avec le Hirak. Selon la télévision officielle, 76 prisonniers du Hirak ont été libérés aujourd’hui par les différents tribunaux algériens.
Ahmed Oul
L’opposant algérien Karim Tabbou, coordinateur de l'Union démocratique et sociale (UDS), -parti non agréé - a été libéré à son tour ce jeudi 2 décembre 2020, de la prison de Koléa à Tipaza.
Karim Tabbou a été arrêté une première fois le 11 septembre et placé le lendemain en détention provisoire par le tribunal de Koléa, pour « atteinte au moral de l’armée ». La justice l’avait accusé de tenir des propos critiques à l’encontre de l’institution militaire lors d’un meeting populaire organisé, en mai dernier, dans la ville de Kherrata.
L’ancien secrétaire national du FFS a été remis en liberté provisoire, le 25 septembre, par la cour de Tipasa, avant d’être arrêté à nouveau 24 heures plus tard. Il est poursuivi pour « atteinte à l’unité nationale» et «incitation à la violence via ses publications sur les réseaux sociaux» et placé sous mandat de dépôt le 2 octobre. Considéré comme l’une des figures de proue du mouvement de contestation en Algérie, Karim Tabbou participait à toutes les manifestations depuis le début du « Hirak », le 22 fevrier 2019.
Vague de libération des détenus du Hirak
Plutôt dans la journée, le moudjahid Lakhdar Bouregâa, le général major à la retraite, Houcine Benhadid, l’activiste Samir Balarbi et plusieurs détenus du Hirak ont été également libérés. Le bédéiste Abdelhamid Amine alias Nime ainsi que le jeune poète Mohamed Tadjaadit ont été libérés eux aussi aujourd’hui.
La libération des prisonniers d’opinion intervient quelques jours seulement après le discours d’apaisement de Abdelmadjid Tebboune a exprimé son intention « d’engager le dialogue avec le Hirak ». Ainsi, tout porte à croire que cette vague de remise en liberté des détenus du mouvement pacifique visent à préparer le terrain à l’engagement d’un dialogue avec le Hirak. Selon la télévision officielle, 76 prisonniers du Hirak ont été libérés aujourd’hui par les différents tribunaux algériens.
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