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Le jeu trouble de la France en Libye

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  • Le jeu trouble de la France en Libye

    03/01/2020
    Dans les années 80, elle ignorait le général Haftar, impliqué dans la guerre libyenne au Tchad puis répudié par Kadhafi. Aujourd'hui, il est son interlocuteur incontournable, aux dépens du gouvernement libyen officiel. Quel jeu joue la France en Libye? Entretien avec le chercheur Jalel Harchaoui.

    Le Ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian avec son homologue libyen Mohamed Taha Siala, lors d'une conférence de presse à Tripoli le 23 juillet 2018.

    En juillet 2019, une enquête du ministère des Affaires étrangères américain était formelle: des missiles anti-bunker avaient été introduits en Libye par la France, malgré l'embargo de l'ONU sur les armes. Des munitions de type Javelin très onéreuses et très difficiles à utiliser, qui suggèrent la présence d'officiers français aux côtés de la coalition armée du maréchal Khalifa Haftar...

    Depuis son offensive sur Tripoli le 4 avril (depuis, la bataille s'éternise), la France continue à accorder tout son soutien au maréchal Haftar, militaire mais surtout diplomatique. Pourtant, le gouvernement de Faïez Sarraj, contre qui se bat Haftar, a été officiellement reconnu par la communauté internationale... et les combats en cours ont considérablement aggravé la situation humanitaire et sécuritaire du pays.

    Alors que la Turquie d'Erdogan menace désormais ouvertement d'envoyer des troupes pour venir en aide au gouvernement d'union nationale à Tripoli et que le conflit "s'internationalise", le chercheur Jalel Harchaoui, de passage à Paris, revient sur le jeu trouble de la France, et les raisons de son intérêt pour la Libye.

    D'après mes recherches, la France n'avait pas été mise au courant de l'offensive du 4 avril et je dirais même que même des États beaucoup plus proches du maréchal, comme l'Egypte, étaient opposés à cette aventure très frontale, très ambitieuse. Ce qui est intéressant, c'est le caractère structurel de cette relation qui lie le maréchal avec tout un tas d'États qui, pour la plupart, ont commencé leur partenariat avec ce seigneur de guerre vers 2014-2015. Après cinq ans d'intimité, le maréchal Haftar a compris que s'il se lançait dans une improvisation, ces États-là allaient être contraints, obligés de le suivre. Pour des raisons structurelles, de routine, d'inertie... et aussi d'orgueil. On ne veut pas admettre qu'on a soutenu le mauvais cheval. Jalel Harchaoui

    À ÉCOUTER
    https://www.franceculture.fr/emissio...internationaux
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Il y a pas que la France qui expédient des armes aux libyens.
    La Libye c'est fini, la balkanisation du pays est déjà actée, il manque que l'armistice, d'ici la chacun essaiera de mettre plus de terre à son côté.

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    • #3
      ce n'est que le début anzoul, que le début, pas la fin

      fais gaffe à tes conclusions rapides, ton pays n'es pas si éloigné que ça de la tragédie maghrebine, toute l'afrique est visée de toute manière

      la libye est juste une porte d'entrée du loup.....

      rappellez vous la guerre du golf zaama saddam, entretemps, il y'a eu plusieurs pays qui ont pris la relève, syrie, yemen, soudan, libye donc, et bientot bien d'autres encore et pas forcément ceux à qui "on" pense !!

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