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Mohamed Benchicou-Gouvernement Teboune : trop tôt ou trop tard ?

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  • Mohamed Benchicou-Gouvernement Teboune : trop tôt ou trop tard ?

    Le jour où le moudjahid Bouregaa sortit de prison, des hommes et des femmes de l'Algérie profonde et plurielle, pas nécessairement nés du côté d'Oujda ni sponsorisés par des oligarques, entraient dans le gouvernement. Je crois pouvoir dire que c'est la première fois que des ministres sont sélectionnés sur des critères étrangers au clanisme, au régionalisme ou à la si ancienne loi du tribalisme. Un cadeau du Hirak. Dans le vocabulaire politique consacré, on appelle ce type de gouvernement, un gouvernement de technocrates, ce qui, en vérité, n'est en rien une garantie : on peut débuter en technocrate et finir en kleptocrate, ainsi que nous l'a démontré le régime de Bouteflika. Saïd recrutait ses ministres parmi les serviteurs les plus zélés, parmi ses obligés, ses compagnons de beuverie et surtout, parmi les hommes et les femmes qui avaient eu l'illustre idée de naître à Oujda, Tlemcen ou Maghnia ou, tout au moins, qui ont évité de voir le jour dans les Aurès et autres régions éliminatoires. C'est ainsi que nous avons eu des Dalton à la tête des ministères, des affidés pour piloter l'économie et des caporaux comme patrons de médias. Tebboun, lui, ne semble avoir nommé aucun chambellan ni ministre d'exception et on pourrait même lui faire crédit d'avoir choisi des hommes et des femmes connus pour pour ne rien posséder d'autre que les quelques centimètres cubes de leur crâne. C'est tout le mérite du Hirak d'avoir rendu cela possible. C'est ce qui semble être le cas pour Chems Eddine Chitour, le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, pour le ministre de l'Industrie, Ferhat Aït Ali, connu pour ses idées novatrices et sa vaste connaissance de la gouvernance souterraine, et qui a la dure tâche de faire oublier l'ancien ministre Bouchouareb, sans oublier la désignation d'Amar Belhimer au ministère de la Communication qui, en plus de concerner un journaliste d'endurance, rend, symboliquement justice au Mouvement des journalistes algériens dont le nouveau ministre fait partie du noyau fondateur. La morale est donc sauve, la compétence également, la volonté de réussir aussi, sans doute. Que manque-t-il alors ? Eh bien, la caution de ce peuple dont ils ont décidé de faire le bonheur sans son assentiment. Et la légitimité, pour un gouvernement c'est comme l'eau de l'océan pour les poissons. Le gouvernement Tebboun entrera en action dans un pays qui ne lui a pas ouvert grandes les portes du palais. Il subsistera toujours la tâche d'avoir accédé au pouvoir au prix de l'incarcération de centaines de jeunes manifestants. C'est là un handicap d'autant plus lourd que l'Algérie qu'ils vont représenter est au bord de la faillite après 20 ans de règne de Bouteflika et qu'elle ne dispose, curieusement, plus que ...du Hirak comme arme pour échapper au pire. Mohamed Benchicou (03 Janvier 2020)
    Dernière modification par nacer-eddine06, 03 janvier 2020, 18h46.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    c'est étonnant autant d'indulgence de la part de Benchicou.

    Un gvt bien décevant. Je m'attendais à plus d'audace, à moins de figures du FLN, à plus de figures du hirak.

    Je ne pense pas que Tebboune va gagner une trêve avec ca.

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    • #3
      Quels technocrates ?! L'économie algérienne sera piloter par un M'hibla qui a eu une notoriété grâce à Radio M (Ferhat Ait Ali) et un imposteur accusé d'avoir traficoter ses diplômes (Kamel Rezig)
      Dernière modification par shadok, 03 janvier 2020, 22h06.
      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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      • #4
        Je crois pouvoir dire que c'est la première fois que des ministres sont sélectionnés sur des critères étrangers au clanisme, au régionalisme ou à la si ancienne loi du tribalisme. Un cadeau du Hirak.
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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        • #5
          Mohamed Benchicou qui avait défendu Moumen Khalifa de fait que sa fille travaillait à la chaîne télévisée Khalifa TV n'est pas crédible

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          • #6
            C'est méchant mais bon.

            À mini ministre mini cravate :



            Sinon il faut lire benchicou entre les lignes.

            Les mafieux savent que ces lapins ne servent à rien et vont se planter.

            Ces mêmes mafieux vont bientôt siffler la fin de la récréation et mettre ces lapins d'élevage dans des cages pour haute trahison et tout le baratin.

            Le seul intérêt de cette farce aux lapins est de gagner du temps.

            Leur seul programme économique : la danse des hydrocarbures comme les indiens font la danse de la pluie.

            Espérer que les cours remontent et que le hirak se fatigue.

            Les mafieux n'ont qu'une chose à faire gérer les victimes : dans le hirak ou dans le système en choisissant quelques lapins sacrificiels.

            Voilà voilà.
            “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
            Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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