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Ce 22 février où les Algériens se sont surpris: la vocation du Hirak

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  • Ce 22 février où les Algériens se sont surpris: la vocation du Hirak

    Ce 22 février où les Algériens se sont surpris: la vocation du Hirak
    Radio M - Saïd Djaafer - le 1 janvier 2020

    Le 22 février 2019, les Algériens se sont surpris eux-mêmes – Ph DJS
    Le 22 février des Algériens sont sortis dans la rue à Alger. Le matin, ils étaient peu nombreux, la police a vite fait d’embarquer ou de disperser les téméraires. Le doute, le scepticisme, la peur qui avaient entouré les appels à manifester contre le cinquième mandat d’un Bouteflika en état d’incapacité manifeste depuis longtemps- même si les laudateurs en faisaient la tête la plus « alerte » du pays – semblaient se confirmer. Ensuite, il y a eu la prière du vendredi et les flux qui arrivent et débordent, par le nombre et sans violence, les services de sécurité. Et le 22 février est né. Ce jour-là a fait l’année 2019 et il est probable qu’il continuera à marquer de son poids l’histoire future du pays.

    Ce jour-là, les Algériens n’ont pas seulement surpris un régime en panne, engagé à travers tout ses compartiments, dans le projet de présidence jusqu’à la mort de Bouteflika. Ce jour-là, les Algériens se sont surpris eux-mêmes. Même ceux qui ont marché étaient surpris d’être dans la rue, d’être aussi nombreux. Surpris de voir leur nombre grandir au fil des heures, de voir des familles rejoindre la marche, de voir les policiers désarmés par le slogan d’une prodigieuse intelligence politique – silmiya -, surpris de démentir, avec leurs pieds et leurs chants repris aux ultras, la fatalité qui veut que dans ce pays, seuls les appareils comptent et que le peuple est l’éternel absent.

    Le moment inaugural

    Toute l’année 2019 et tous les vendredis et les mardis qui suivront – avec parfois des reflux – seront marqués par ce moment inaugural. Moment national par excellence dont les ingrédients vont constituer l’ADN du Hirak et lui permettre de tenir la route durant toute l’année. Celui de la naissance d’un mouvement où les Algériens – malgré l’entreprise de dénigrement et d’auto-dénigrement mise en oeuvre durant des années par des multiples vecteurs, certains conscients,d’autres non – affirment de manière positive leur existence. Le Hirak est d’abord un moment de protestation contre une dignité nationale bafouée par une caste dirigeante qui a perdu jusqu’au sens basique de la notion d’Etat. Son but, contrairement à ce que la propagande du régime va marteler par la suite, n’est pas de détruire l’Etat mais de le sauver, de le refonder, de le remettre à l’endroit.

    C’est un mouvement regroupant différentes catégories sociales avec pratiquement tout l’éventail des courants idéologiques et politiques qui se concentre sur un objectif national primordial. Mêmes les divisions, lourdes, des années 90 que certains n’ont eu de cesse de convoquer, n’ont pas eu un effet d’altération, une bonne partie de ceux qui s’opposaient durant cette décennie de guerre intérieure – pas les plus nombreux d’ailleurs, le mouvement étant fait essentiellement par la jeunesse – se côtoient dans ce Hirak. Ce n’est pas un choix d’occultation – ce traumatisme majeur fera nécessairement l’objet de débat – mais l’évitement dans l’immédiat d’un obstacle pouvant permettre de faire diversion sur l’objectif essentiel: changer de régime et asseoir les libertés du citoyens.

    Le Hirak, même si au sein des élites on a souvent continué à se référer aux vieux différends, est un mouvement jeune, nouveau et unificateur. Les Algériens, dans leur diversité, se sont réapproprié leur histoire tout en luttant pour se réapproprier un Etat qui a été trop longtemps privatisé et dont la déliquescence était bien avancée. Cette puissance d’unification du Hirak a résisté même à la pernicieuse et détestable entreprise de fabrication d’un ennemi intérieur sur le thème identitaire.

    Pourquoi cette résilience face à ces manœuvres? La réponse est sans doute dans la vocation du Hirak: son but n’est pas de prendre le pouvoir, cela est une affaire de partis politiques ou d’hommes politiques. Son but est de changer le régime. C’est pour cela qu’il ne pouvait – et ne peut – se constituer en parti. C’est pour cela qu’il est irréductible à l’agenda du régime et que l’élection forcée du 12 décembre ne met fin ni à son existence, ni à son exigence. L’ambition du Hirak est bien plus grande que le pouvoir, son ambition est de fonder l’Etat des citoyens. Un objectif d’autant plus important que le pays va se retrouver très rapidement devant de très sérieuses difficultés économiques qui pourraient prendre une tournure explosive si l’Etat n’a pas l’adhésion de la population. Le Hirak est une entreprise de salut national. C’est notre avenir.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    le chroniqueur politique à Radio M affirm l'états de transition ,il s’adresse toujours au général-major Saïd Chengriha en tant que vrai patron du système
    dz(0000/1111)dz

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    • #3
      said Djaafar dit des choses lumineuses et censées ( je l'ai écouté plusieurs fois ) , mais le Hirak n'est pas said Djaafar, voilà le blème.

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      • #4
        Le hirak qu'il dit n' a pas vocation à prendre le pouvoir...et le changement se fera avec quoi ? Avec la baraka de sidi abderahmane ?!
        وألعن من لم يماشي الزمان ،و يقنع بالعيش عيش الحجر

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        • #5
          le problem c'est comment résoudre la farce du Gaid Salah ....
          nous avant un président illégitime et un gouvernement fragile et un poste par interim de chef d'états Majors et le Hirak qui n'a pas encore attain ces revendication de changement
          dz(0000/1111)dz

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          • #6
            Saïd Djaafer évoque quel type d'Algerie nouvelle es que il faut changer dans l’ancienne constitution et nature de pouvoir présidentiel ou semi présidentiel
            dz(0000/1111)dz

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            • #7
              Le Hirak algérien se meurt malheureusement...dans le sens où la communauté internationale y prête de moins en moins d’attention...car les bidasses tiennent bien le pays. Aucun risque de déstabilisation du pays.

              C'est comme une sorte de carnaval hebdomadaire.

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              Dernière modification par democracy, 04 janvier 2020, 09h32. Motif: communau

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              • #8
                Le Hirak algérien se meurt malheureusement...
                le peuple ne meurt pas
                dz(0000/1111)dz

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                • #9
                  Un gouvernement sans vice-ministre de la Défense

                  Le chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune, a nommé, ce jeudi soir, les membres du nouveau gouvernement que dirige le Premier ministre, Abdelaziz Djerad.
                  Et la surprise, le nouveau gouvernement ne compte pas de vice-ministre de la Défense nationale, un poste qu’occupait le général Ahmed Gaïd Salah depuis 2013 jusqu’à son décès le 23 décembre dernier.

                  Abdelmadjid Tebboune a-t-il supprimé le poste de vice-ministre de la Défense ?

                  A noter que le Président de la République est, conformément à la Constitution, le ministre de la Défense nationale.
                  la nature de la maladie de Bouteflika a permit a Gaid Salah d’être le vise ministre
                  dz(0000/1111)dz

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