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Sur France 3, Vendredi 6 avril 2007 à 20h55
Pas du tout d'accord avec la vision de France 2 ou ils parlent de droit de l'homme bafouer.
Après New York, Sydney et Saint-Pétersbourg, c’est dans les Emirats Arabes Unis, à Dubaï que Georges Pernoud et son équipe nous emmènent pour une soirée des mille et une surprises. C’est le symbole le plus insolent du luxe effréné, d’une croissance économique fulgurante, des excentricités les plus folles… Dubaï, la ville des records et des superlatifs, un drôle de dérivé du pétrole vers lequel convergent aujourd’hui regards et appétits du monde entier. La cité chaque jour plus tentaculaire est née de la mer il y a tout juste quelques décennies. Ce soir, Thalassa vous propose de la découvrir.
Un peu d’histoire…
Les pêcheurs de requins et de perles avaient déjà posé les premières pierres de ce qui allait devenir un carrefour commercial déterminant. Les marchands arabes, perses, indiens, ont très tôt apprécié le calme des rivages de cette côte des pirates et ont fait du port de Dubaï un havre animé, où les boutres commercent bois tropicaux, épices, or et perles fines. Déjà cité des marchands, dans les années 1970 Dubaï se libère du joug britannique et lie définitivement son destin à celui de l’or
noir, sous l’impulsion d’un homme fort, dont la famille règne toujours sur l’émirat, Cheikh Rachid bin Said.
Rapidement, le béton va pousser sur cette terre aride et salée, alors que les réserves de pétrole diminuent au fil des ans. Mais Dubaï a su habilement anticiper la chute, et profiter de ces nouveaux riches venus de l’Est ou de l’Asie.
Aujourd’hui
Dubaï compte 1,2 million habitants, dont seulement 20% sont Emiratis. C’est un monde étrange sans élections, sans partis politiques, sans impôts, où les droits de l’Homme sont bafoués, mais où toutes les audaces financières, commerciales et architecturales sont permises.
Au coeur de la ville , dans ce qui reste de la cité des marchands, la crique, ce bras de mer aux allures de fleuve, partage symboliquement la ville. D’un côté, les quartiers bas et grouillants ressemblent à l’Inde voisine, à l’Iran. Les mosquées rythment le quotidien. Sur l’autre rivage, c’est Manhattan ou Shanghai, un univers
concentrationnaire où déjà les plus hautes tours sont dépassées par leurs soeurs
en construction. Les passants sont pressés et arborent la cravate ou l’abaya blanche et amidonnée.
Au milieu, les eaux chaudes du golfe persique portent les boutres de bois qui aujourd’hui encore, forment l’armada vive de Dubaï. L’âme de la vieille ville est là, dans cet enchevêtrement bruyant et authentique d’une vraie cité née de la mer.
http://www.thalassa.france3.fr/thala...d_rubrique=168
Pas du tout d'accord avec la vision de France 2 ou ils parlent de droit de l'homme bafouer.
Après New York, Sydney et Saint-Pétersbourg, c’est dans les Emirats Arabes Unis, à Dubaï que Georges Pernoud et son équipe nous emmènent pour une soirée des mille et une surprises. C’est le symbole le plus insolent du luxe effréné, d’une croissance économique fulgurante, des excentricités les plus folles… Dubaï, la ville des records et des superlatifs, un drôle de dérivé du pétrole vers lequel convergent aujourd’hui regards et appétits du monde entier. La cité chaque jour plus tentaculaire est née de la mer il y a tout juste quelques décennies. Ce soir, Thalassa vous propose de la découvrir.
Un peu d’histoire…
Les pêcheurs de requins et de perles avaient déjà posé les premières pierres de ce qui allait devenir un carrefour commercial déterminant. Les marchands arabes, perses, indiens, ont très tôt apprécié le calme des rivages de cette côte des pirates et ont fait du port de Dubaï un havre animé, où les boutres commercent bois tropicaux, épices, or et perles fines. Déjà cité des marchands, dans les années 1970 Dubaï se libère du joug britannique et lie définitivement son destin à celui de l’or
noir, sous l’impulsion d’un homme fort, dont la famille règne toujours sur l’émirat, Cheikh Rachid bin Said.
Rapidement, le béton va pousser sur cette terre aride et salée, alors que les réserves de pétrole diminuent au fil des ans. Mais Dubaï a su habilement anticiper la chute, et profiter de ces nouveaux riches venus de l’Est ou de l’Asie.
Aujourd’hui
Dubaï compte 1,2 million habitants, dont seulement 20% sont Emiratis. C’est un monde étrange sans élections, sans partis politiques, sans impôts, où les droits de l’Homme sont bafoués, mais où toutes les audaces financières, commerciales et architecturales sont permises.
Au coeur de la ville , dans ce qui reste de la cité des marchands, la crique, ce bras de mer aux allures de fleuve, partage symboliquement la ville. D’un côté, les quartiers bas et grouillants ressemblent à l’Inde voisine, à l’Iran. Les mosquées rythment le quotidien. Sur l’autre rivage, c’est Manhattan ou Shanghai, un univers
concentrationnaire où déjà les plus hautes tours sont dépassées par leurs soeurs
en construction. Les passants sont pressés et arborent la cravate ou l’abaya blanche et amidonnée.
Au milieu, les eaux chaudes du golfe persique portent les boutres de bois qui aujourd’hui encore, forment l’armada vive de Dubaï. L’âme de la vieille ville est là, dans cet enchevêtrement bruyant et authentique d’une vraie cité née de la mer.
http://www.thalassa.france3.fr/thala...d_rubrique=168